Pr Jamal MEHSSANI LA MEDECINE AU XIXe Siècle l'exploration physique La percus
Pr Jamal MEHSSANI LA MEDECINE AU XIXe Siècle l'exploration physique La percussion a été initiée par le viennois Léopold VON AUENBRUGGER (1722-1809). L’auscultation en 1819, LAENNEC, à Paris, par l’usage du stéthoscope. L'usage du thermomètre et des méthodes endoscopiques (ophtalmoscopie, laryngoscopie, cystoscopie, etc.) se répondaient à partir de 1860. Le « marteau réflexe » a été utilisé pour la 1ère fois en 1870, par Wilhelm ERB. En 1875, Carl WESTPHAL constate la disparition du réflexe rotulien dans le tabès et en 1896, Joseph BABINSKI décrit le signe qui porte son nom. L'anatomie pathologique qui s'est développée grâce à la pratique intensive des autopsies cadavériques, qui répondaient à des buts différents : Mettre en lumière les rapports, riches d'enseignements pratiques, entre le tableau clinique et les lésions organiques. On recherchait, lors des dissections, le siège des maladies dans les organes et les autres parties du corps. Déterminer la cause de la mort . Satisfaire la curiosité scientifique : altérations morbides, qui sont retrouvées au niveau des organes et tissus les plus divers : atrophie, hypertrophie, inflammation, formation tumorale, etc. Les examens de laboratoire : La médecine hospitalière découvre l'importance du laboratoire, et en particulier du microscope et de la chimie dans les activités du clinicien. Ainsi, de plus en plus d'analyses passèrent du domaine de la chimie à celui de la clinique : détection du sucre dans les urines (glycosurie : TROMMER 1841 et FEHLING 1870), détection de l'albumine dans les urine (albuminurie : HELLER 1852), dosage de l’ hémoglobine dans le sang (hémoglobinémie : GOWERS 1879 et SAHLI 1902). A partir de cette époque, l'investigation se déroule dans l'ordre qui nous est familier : anamnèse, examen clinique, examens de laboratoire. La bactériologie : Louis PASTEUR (1822-1895), qui a introduit la vaccination contre la rage (il en a été accusé de commettre un crime, par l’ Académie de Médecine française !). Il a aussi remporté une victoire contre la doctrine spéculative de « la génération spontanée », qui était répandue à l’ époque et qui postulait que la vie (surtout des insectes) peut naître à partir de substances inorganiques, sous l'effet de facteurs physico chimiques, comme l'air, la teneur en oxygène, en électricité ou en magnétisme ! Pasteur a démontré que la vie ne pouvait naître que de germes (de parents) et que la chaleur pouvait stériliser un milieu en tuant ses germes. Pour ses opposants, renier la « génération spontanée revient à renier la création divine ». Depuis, les germes de plusieurs maladies ont été reconnus : Charbon (DAVAINE et KOCH : 1863 et 1876), Gonorrhée (NEISSER 1879), Typhoïde (EBERTH 1880), Lèpre (HANSEN 1880), Malaria (LAVERAN 1880), tuberculose (KOCH 1882), Choléra, Tétanos, Peste, Syphilis. Ainsi, avec la bactériologie commence une nouvelle ère étiologique. Les premiers bactériologistes étaient convaincus qu'avec la découverte de l'agent causal, la nature même de la maladie était élucidée et que la maladie était le microbe lui même. Pour eux, causes et conséquences se confondaient. Actuellement, on sait que pour le patient infecté, les microbes ne sont pas toujours dommageables par leur seule présence (il existe de nombreux cas de « porteurs sains »), mais par leur action directe ou indirecte sur l'organisme (toxines, allergie, attaques des cellules, etc.). La constitution et la disposition du patient interviennent aussi. Le contrôle de la douleur : la naissance de l’ anesthésie . L’ anesthésie générale va permettre la réalisation d’interventions de longue durée. 3 produits : Ether Protoxyde d’azote Chloroforme, inventé par Soubeiran en 1831 En 1844, à Hartford aux USA, le dentiste Wells décide d’appliquer à sa pratique de dentisterie les effets du gaz hilarant. En 1846, le chirurgien Warren anesthésie un patient à l’ éther, inspiré par un dentiste (Morton) En 1853, Simson a endormi la reine Victoria avec du chloroforme Les limites de l’anesthésie : elles ne permettent pas de réaliser des interventions au-delà d’1h sous peine d’effets secondaires graves La lutte contre l’infection post-opératoire : l’antisepsie et l’asepsie Lavage des mains : diminue l’incidence des fièvres puerpérales . L’antisepsie : Lister s’ était inspiré des travaux de Pasteur et opère dans un brouillard d’acide phénique . Il faudra attendre 1875 pour que la communication médicale préconise l’usage de compresses imbibées de solution d’acide phénique . L’asepsie : Pasteur . Fin du 19e : intérêt d’utiliser des masques opératoires et des gants chirurgicaux stérilisés (mis au point en 1885 aux USA ) La pathologie au XIXe siècle : a) Les maladies autochtones La tuberculose ++ : industrialisation et mauvaise condition de vie de la classe ouvrière (promiscuité et logements insalubres) Description par Bayle . contagiosité par Villemin et découverte de son bacille par Koch . L’alcoolisme . Le rachitisme : exploitation enfants dans mines = manque d’ensoleillement (vit. D) traitement mis en place par Trousseau : huile de foie de morue . résultat de la révolution industrielle b) les maladies d’importation Le choléra La fièvre jaune Le paludisme uploads/Sante/ medecine-xix.pdf
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- Publié le Apv 25, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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