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HX64095932 R 1 35 .T78 La médecine grecque RECAP %: ! mËê&MÊÊÊ : y V Eftf >Kpr joj ?ÊWM$ >feJ li '%,%* '^KÊt Columbta Umbersfitp intïjeCttpofj&etogorfe Collège of $ïjj>gtctang anb ânugeonô Référence ?ttbrarp LA MÉDECINE GRECQUE DEPUIS ASCLÈPIADE JUSQU'A GALIEN PAR CONSTANTIN TSI.NTSIROPQULOS DOCTEUR EN MÉDECINE DE LA FACULTÉ DE PARIS PARIS LIBRAIRIE J.-B. BAILLIÈRE ET FILS ÎÇ, RUE HAUTEFEUILLE, IO, 1892 à Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from Open Knowledge Commons TC 3 S T' http://www.archive.org/details/lamdecinegrecqOOtsin PRÉFACE 1$5~ L'idée de ce travail nous est venue en assistant au cours de M. le professeur Laboulbène dont nous avions suivi pendant plusieurs années les leçons, sûr que nous étions Sy acquérir une instruction solide, grâce à ces rapprochements ingénieux et a cette exposition habile des théories médicales que tout le monde se plaît à reconnaître dans renseignement de cet éminent maître. Notre amour-propre national était en même temps agréablementflatté des éloges qu'il nous faisait — VI — de cette vieille médecine grecque, d'où est sortie incon- testablement la science que nous cultivons aujourd'hui. Nous avions réuni ainsi sur Hippocrate et ses suc- cesseurs, les plus illustres, des notes de cours très nombreuses et il nous vint peu à peu à l'esprit de consacrer nos modestes efforts à une étude la plus com- plète possible, d'une des périodes de la médecine grecque. Le dogmatisme a" Hippocrate, les théories de Galien sont à l'heure actuelle bin connues, mais il . n'en est pas de même des idées des Méthodistes. Nous ne sau- rions trop nous louer des encouragements de notre excellent maître M. le professeur Laboulbène, qui a bien voulu s'intéresser à notre tentative et accepter la présidence de cette thèse, et nous lui offrons ici le témoignage de notre profonde gratitude. Un de nos amis M. de Tornery, ancien interne des hôpitaux, qui s'est occupé depuis longtemps des médecins grecs et de leurs doctrines, a bien voulu aussi nous guider de ses conseils, d'autant plus autorisés qu'il est familiarisé depuis longtemps avec la langue grecque ancienne, ce qui lui a permis de remonter directement aux sources. L'ouvrage de Guardia, les articles de Daremberg sur Cœlius Aurelianus et de Ilahn sur Soranus nous ont été de la plus grande utilité, ainsi que les remar- ques d'Emerins sur le même sujet. Nous avons utilisé également Portai , Haller , — VII Vexcellent ouvrage de Daniel Leclerc sur V histoire de la médecine, celui de Haeser, celui de Daremberg, celui de De^eimeris, la thèse de Maurice Raynaud sur Asclépiade. Nous avons lu attentivement Galien, Aétius, ce qui nous était facile, puisque le grec hellénistique qu'ils ont écrit est pour nous parfaitement intelligible. Nous avons encore eu recours à Celse, Pline, Plu- tarque, Aulu-Gelle, Macrobe, Suidas, Diogène de Laërce dans lesquels nous avons retrouvé quelques renseignements bien incomplets du reste, car ils n'exis- taient là que d'une façon incidente. En un mot, nous n'avons ménagé ni notre temps ni nos peines pour exhumer les vieux titres de gloire de notre patrie. Qu'il nous soit permis ici de remercier hautement nos maîtres de la Faculté de Médecine de Paris, qui continuent si dignement tes traditions hip- pocratiques, de l'accueil si bienveillant qu'ils nous ont toujours accordé à nous autres Grecs. Ils ont su s'ins- pirer des nobles traditions hospitalières de cette France où mes compatriotes ne se sont jamais sentis des étran- gers. Ils ont continué à protéger et à encourager notre nationalité comme l'a fait tant de fois leur gouver- nement. Aussi est-ce en français que nous avons cru devoir composer cet ouvrage que nous leur offrons comme témoignage de profonde gratitude. Nous adressons aussi nos remerciements les plus — VIII — reconnaissants à notre excellent ami M. Thêmistocles ( arlalis, gui, pendant nos études médicales, nous a soutenu de son appui mural et matériel. Si nous avons pu mener à bonne fin ce long travail, nous en sommes certes redevables à ses généreux encourage- ments. Nous n oublions pas non plus tous les excellents amis qui nous ont prêté également leur aide. CHAPITRE i er Dogmatisme, Hippocrate, Dioclès de Caryste, pRAXAGORAS, Ecole d'Alexandrie (Hérophile et Erasistrate, Empiriques. Cette thèse comme son titre l'indique est con- sacrée principalement à la secte méthodique; mais néanmoins nous avons cru devoir exposer auparavant, d'une façon rapide et brève, il est vrai, les principales doctrines du dogmatisme et de l'empirisme, et cela pour les raisons suivantes : Les auteurs méthodistes font des allusions conti- nuelles aux idées de leurs adversaires, soit pour les combattre soit pour les adopter ; leur pratique et même leur théorie n'étaient point si nouvelles qu'on l'a cru. Ils différaient des sectes précédentes sur un certain nombre de points fondamentaux tels que l'étio- logie, le rejet des purgatifs, etc. ; mais la symptomato- logie qu'ils assignent aux maladies, le nombre de celles-ci et leurs appellations, leur pronostic et leur Tsiatsiropoulos. 3 diagnostic sont à peu près les mêmes que ceux qu'ad- mettaient par exemple les partisans de l'ancien humo- risme. Au fond, tout cela se ressemblait beaucoup, et on peut comparer les différences qui existaient entre les méthodistes et les dogmatistes aux particularités qui séparèrent longtemps de nos jours les partisans de la théorie du blastème de ceux qui faisaient tout pro- venir de la cellule. Les conceptions fondamentales de deux écoles ne se ressemblent pas, mais les tissus de l'organisme sont décrits de la même façon par les partisans de Virchow ou ceux de Robin. 11 aurait donc été impossible de comprendre le métho- disme si on avait ignoré les idées de leurs adver- saires ; on n'aurait pas pu voir nettement ce qu'il y a de nouveau et ce qu'il y a de semblable aux anciennes théories dans la secte méthodique, dont nous nous occupons principalement. En effet, sauf pour quelques érudits, bien rares et disséminés çà et là dans tous les pays, les doctrines que nous allons exposer sont pour tout le monde quelque chose de sinon tout à fait ignoré, du moins de bien confus, bailleurs il nous fallait encore pour une autre raison nous occuper du dogmatisme et de l'em- pirisme, c'est qu'au premier et au second siècle après Jésus-Christ, dont nous faisons l'histoire médicale, ces deux sectes étaient encore en pleine prospérité, et avaient beaucoup de partisans, quoique moins nom- breux, il est vrai, que ceux du méthodisme. DOGMATISME Nous avons cru devoir conserver aux doctrines hip- pocratiques le nom de dogmatisme que leur a donné Galien, bien que celui d numorisme leur convienne bien mieux. Les idées du père de la médecine ne nous sont connues que par les traités qui composent la collection hippocratique, sorte d'encyclopédie qui, suivant Littré, son savant traducteur, a été modifiée, remaniée, refondue un grand nombre de fois, qui est manifestement incomplète et contient des ouvrages qui certainement n'ont pas été composés par le plus grand des Asclépiades. C'est dire qu'il est bien diffi- cile de démêler ce qui lui appartient en propre. Mais l'influence d'Hippocrate est aussi impossible à nier que celle des Alexandrins, à peu près aussi mal connue. Nous entrevoyons les effets qu'ils ont produits comme nous soupçonnons l'existence d'un astre par les per- turbations que nous observons dans le cours des autres corps célestes. Nous en sommes réduits au fond à des conjectures plus ou moins vraisemblables, mais nous n'avons pas le droit de les négliger, car ce système nihiliste nous conduirait sûrement à l'inintelligence complète de l'histoire de la Médecine. Du reste, si les doctrines véritables d'Hippocrate nous sont à peu près incon- nues, il n'en est plus de même des idées tradition- nelles qu'on lui attribuait dans l'antiquité. La collection hippocratique, quelle qu'en soit la véritable origine, a eu la plus grande importance pour le développement de la médecine et c'est d'elle en somme qu'il s'agit de s'occuper bien plus que de celui qui passe pour en être l'auteur. La médecine, telle qu*on peut l'étudier dans la collection hippocratique, est déjà une science véritable, bien jeune encore et bien imparfaite, mais possédant déjà nombre de notions exactes et dont la profondeur nous étonne. Sur bien des points elle s'est montrée plus sagace que les méthodistes et même que Galien qui a cru en restaurer les doctrines tout en les modi- fiant profondément en réalité. Examinons pas à pas les principaux traits qui carac- térisent la médecine telle que la comprenaient les hippocratiqûes. Les causes générales des maladies, d'après Hippo- crate, sont Yhéréditê, le climat, les saisons, la consti- tution épidémique. L'hérédité dépend d'une disposition morbide de la semence mâle d'où dérivent toutes les parties du corps. Les traités des eaux, des lieux, de l'air, ont bien mis en lumière, pour la première fois, l'influence du climat. Il a montré comme quoi les catarrhes sont plus fréquents dans les pays froids, les maladies du foie, des yeux, du cerveau dans les con- trées chaudes. Il a insisté aussi sur les propriétés des eaux potables qui dépendent du sol et des vents régnants ; il a montré que l'eau des neiges était mau- vaise pour l'estomac uploads/Sante/ medicina-grega-asclepio-galeno-etc.pdf
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- Publié le Apv 15, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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