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l r ~ p E R Revue mensuelle paratt 10 fois par an abonnement annuel 500 FB I 0 0 _,. ~ .......... 0 D 1 Q u E ~ ~ .-,r- N° 13- 2ème année - juin 1980 ~ - .... """:=:a =-· === - . .-- - - .----... - éditée par le Centre Macrobiotique de Belgique a,s,b,l,, rue Champ N,-Dame 89 7830 Silly, fondé pour la diffusion du Principe Unique et de la Macrobiotique selon l'enseignement de Georges OHSAWA. S 0 M M A 1 R E A BON ENTENDEUR p. 3 TEXTES CHOISIS de G. OHSAWA p. 4 MACROBIOTIQUE - TEMOIGNAGES p. 8 A BOIRE ET A MANGER L. BERNAD p. 11 AUTRE VISION DE LA SCIENCE Dr PARODI p. 14 p. 18 EXIONS SUR ••• CONFERENCE J. SKALKA p. 20 OTS YIN ET NOS MOTS YANG J. SKALKA p. 24 Ed, resp. : E. Dame & J, Skalka . ~~ -~ . ~ -...-c--.-;__ •• ~ e:ll ~-- .. -~ .. : ~;i .. :,. ·, ...... ....... r.J .• J' '- t A BON ENTENVEUR, Vo.liJi leA vac.anc.eA d' Ué., e;t c.hac.Lur. de. .oe. plté.paJteJL deA mome.nt6 de. dUe.nte. bien méJU.tu. Ve. not/te. c.â:té., noM plté.pMoY1.6 6..i.é.vJt.e.u..6e.me.nt. not/te. 2ème. c.amp mac.Jtob..i.o.tiqu.e. e.n a:t:te.ndant c.e.u.x quA. ont c.ho..iA..i. de. c.on.oac.Jt.eJL -f..e.uJL6 lo..Will à. appJt.onoYI.CÜJt .te. PJt...i.nc...i.pe. Un,i_qu.e. e.:t la Mactobio.tiqu.e.. Q.u.e. c.e.u.x qu...i. paJttiMnt vvw du c...i.e.u.x p-f..u..ô ctéme.nt6 pJt.e.nne.n:t galtde.; l' Ué ut .o u...i.v ..<. de. .t' h..i.v e.Jt., e;t c.eJL:ta..i.Yl.6 e.xc.è6 le.u.Jt. .o eJLo nt c.om p.tu lo M qu.e. la. b..iA e .6 eJLa ve.nu.e.. Q.u.o..i. qu.' .il en .ooU, c.omme. d..iAaU Ge.oJt.gU OHSAWA : "FaUu c.e. qu.e. vou..o vou.le.z, ma..iA ob.oeJLve.z :tou.joWLô ave.c. le. PJt...i.nupe Unique." 0 0 0 0 0 0 0 0 0 CAMP VE VACANCES Not/te amie. Magda .6e. pJt.opo.oe. de. noM montlteJL la gymrta..6liqu.e. pJt.éc.orU&ée. pa!L LIMA OHSAWA, à .ta.qu.e.Ue. elle. a. Ué inU..i.é.e. .6ou..6 .ta conduite. de. .t' épou..oe. de. Ge.oltgU OHSAWA e..tte.-même.. Lu ama..te.u.lt.6 .oon:t pJt...i.u de. .o e. mu.rW!. de. vUe.me.nt6 adé.qu.a.:t-6. V'a.u.tlte. pa.Jt.:t, .t'au.gu..ô:te. Mon.oie.u.Jt. SCUTTENAIRE, Ue.vé. au.. hau.:t ~tang de "Guide. 3 T o u.Jr..i.6:t.i.qu.e." , no u..6 pJt.o po.o e. e.tt:tlte. au.tlte., .te. .tu.ttd.i 1 j u...i.Ue;t dan.o l' a.p1tè6 -m.i.d...i., u.ne. v..UUe. gu...i.dé.e. d' u.n moulin à. ve.n:t. · Une oc.c.Ql)ion pou.Jt -f..u "6a...L6e.u.Jt.6 de. p~" de. mie.u.x c.onruû.tlte. .tu pW,pé:t..i.u du. gJr.a..i.n de b.té.. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 "POLARITE" - INTERRUPTION Pendant .tu mo..iA de. ju...i.Ue.:t e;t août, nou.ô in:te.Jt.Jt.ompon.o .ta pu.bUc.alion de. no- tite. Jt.e.vu.e.. . Né.anmo..i.n.o, nou..o Jt.eA:ton.o à. vot/te. d..Wpo.oilion paJL :té..té.phone. ou. pa!t éc.JtU pou.Jt' Jt.é.pondJte. à. :tou.t:e. demande. de. Jt.e.n.oe.igne.me.nt6 ou. d' éc.la.-Ur.c...iA.oe.me.nt6 da.n.o .te. c.a.d!te. de. no.o ac.UvUéA. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 BONNES VACANCES !!! 4 00000000000000000000 0 TEXTES CHOISIS 0 0 0 00000000000000000000 de Georges OHSAWA LE CAMP DE SAINTE MARIE ILS N'ONT PAS BESOIN D'ALLER EN ENFER J'ai vu tant de malheureux, tant de malades qui créaient leur malheur et leur maladie. Mme R., une Japonaise de Hambourg , souffrait de rhumatismes depuis 25 ans, surtout depuis 5 ans. Elle avait avalé tellement de médicaments pen- dant ces 25 ans ! Ces dernières années elle a été hospitalisée trois fois et opérée en vain. ' To~t allait de pire en pire , c'était devenu insupportable, désespérant. Mère d'une fille unique , femme d'un directeur de banque, elle était désespérée de vivre dans la souffrance. Elle est amie de Mme X. de Dus- seldorff, dont la fillette de 12 ans, malade "inguérissable'' abandonnée par la médecine occidentale, a été guérie par la Macrobiotique. Aussi, dès qu'elle . a connu la guérison de l'enfant, s'est-elle précipitée vers le camp de Sainte- Marie. Elle s'est guérie. Après le camp, elle est venue à Paris pour passer encore .une dizaine de jours avec nous. Mais elle était si heureuse de sa gué- rison, qu'elle n'a pas pu rester à Paris. Le troisième joùr elle est repartie à Hàmbourg. Ne connaissant que l'allemand, elle ne comprenait pas du tout mes cours en français. Je n'avais pas le temps de parler avec elle. Quelques-uns m'ont demandé pourquoi je rie· parlais jamais avec ma compatriote tout à fai.t soli- taire dans le camp. "VaYL6 mon éc.a.te, on. apptte.nd, an c.heJ:Lc.he, on po.6e dUJ. qu.utioYL6. Ce..f.LU qui rr.e c.hettc.he pM n' apptterr.d !U.., e.rr.. Le ma.Utte ne doi.;t .ja.- ma,i,6 eY1..6e.i.grr.ett. · Se.u..f .fe c.hettc.heu.tt peut a.;optte.nd!te.." ai-je répondu. Elle s'est donc guérie sans apprendre la .théorie ni le Principe Unique ! A-t-elle été guérie par sa foi ? Jamais de la vie ! Elle n'a aucune foi, comme tous les Japonais déracinés. Peut-être était-elle très influencée par son amie de Dusseldorff ? Pour cela je ne dis pas non; il fallait qu'elle le soit pour venir au camp. Mais elle n'avait pas confiance, elle n'était pas du tout convaincue par ma théorie. Elle était d'ailleurs trop intellec- tuelle et avait ~té trop souvent déçue par la médecine officielle et non of- ficielle, depuis 25 ans. · ; ··· Elle s'est guérie en se nourrissant, comme tous les autres participants, du repas macrobiotique; mais elle l'a fait obligatoirement, sans plaisir et sans joie, sans comprendre, sans me questionner, sans parler avec moi. A son départ, je lui ai dit : "Vous n'avez rien compris de la médecine et de la philosophie que je m'efforce d'expliquer. Vous êtes contente de la dispa- rition des symptômes insupportable. Le mal est toujours plus profond, c'est 1 a cause qu•il faut comprendre. Va.M ma médec.hl.e .ta. gu.é!U...6orr. mécüca..fe rr.e cam- pte pa-6. Vous devez maintenant continuer par l'étude de la philosophie d'Ex- trême-Orient, comprendre le jeu de Yin et Yang, le Principe Unique. , ' 5 S..i. voM ne. le. 6a.Ltu pa.6, vot.L.6 tambeAe.z de_ nouveau mal.a.de., et .6-i.. vat.L6 demq..nde4 mon ,-cU.de., vou.6 ne. l' awte.z peu. Vot/te. maladie. .6eJ!.a. be.au.c.oup p.i.M gJta.ve. que. la. . deAni..èJc.e., p.tM cü.6 6-i..c.il...e. à guéJUJr.." Va-t-elle comprendre ? On est satisfait de la disparition des symptômes; on confond la santê avec l'absence des symptômes douloureux, inquiétants; mais lorsque la maladie éclate, elle est en réalité la depuis longtemps. Mais on ,est fier de la santé apparente, de la force qui souvent cache une grande fai- blesse, de la beauté qui est si trompeuse, on confond le bonheur âpparerit avec le véritable bonheur éternel. On ne remercie jamais le créateur de la force, de la beautê, de la santé; on se contente d'avoir la connaissance sans com- prendre ce qu'est la mêmoire, ou le jugement qui nous la donne. On est satisfait par la force (économique, intellectuelle, esthétique ou poli- tique) finie, limitêe et donnêe, sans savoir que tout ce qui est donnê, et non acquis par soi-même, reste une dette. Ott ne. veut peu .6 'lde.YLÜ.MeA a.ve.c. le. jugement .6upJtême., .e.a. mémollte. in6lni..e. ou .e.a. libe.Jtté. in6-i.Me.; on ne. c.heAc.he. peu l' ..i.ndé.pe.nda.nc.e. c.omplète.. On JtUte. .6tlpeA- 6lc.lel. On est content, satisfait, avec des choses limitées, petites, mais on rie veut pas . rêaliser la plus grande et la meilleure chose dans cet univers infini. On est content d'avoir un ou quelques enfants, qu'on ne sait même pas nourrir et élever. (La chienne peut en avoir quelques douzaines et sait mieux s'en occuper!) On est content d'avoir une grosse fortune pour laquelle on ne peut même '~as · avoir la santé, ni la liberté infinie, ni le bonheur. On dê.s ire devenir 1 e propri êta ire d'un terrain d'un ou p 1 us i eurs hectares av~c un château ou une grande maison, sans savoir que plus grande la propriétê,plus grande la perte, plus forts les liens d'esclavage, plus grande la tristessè quand on doit les quitter. · On ne. veut peu mé.cü.tVt P'ta60ndéme.nt, on ne. Jté.a.ll.oe. peu e.nc.oJte. que. c.e. monde. ut pdLt, é.phémèJte. et tfta.n.6ilollte., et que. toute. notJte. -i..nteiUge.nc.e., .t;qutu no-6 nOJtC.U doivent .ô eJ!.V-i..Jt à f-e_ C.OmpJte.ndJte.. On est content d'avoir une maison avec "chien mêchant" ou une femme, une voi; ture, un chat. On est heureux d 1être décoré pour la découverte d'un médica- ment, d'un antibiotique qui sera considéré comme inefficace dans dix ans. N'est-il pas a la fois comique1 et tragique de vbir tant de gens vivre de cet- te façon une vie si précieuse et·destinée à de grandes choses ? L 1 enfant a ses jouets, mais les .. grandes personnes .. les ont aussi. Et la. maJtt vient. Tous sont tués par la maladie, par un accident de voiture, par un assassin, ou par la médecine' âgée d'un ou deux siècles, ou p~r une nou- velle thêorie de la nutrition ou 'par un nouveau traitement. (On a récemment constaté aux Etats~Unis la fréquence du canter thez les personnes traitées aux rayons X pour leur eczéma, au cours des derniers 50 ans.) ~ r 6 Personne ne meurt joyeusement, sans regrets, en disant : "Au revoir mes chers amis ! Je me suis assez amusé, tout est bien. Maintenant je dois me reposer un peu uploads/Sante/ polarite-13 1 .pdf