République Tunisienne Université de Sousse Faculté de Médecine Ibn Al Jazzar de

République Tunisienne Université de Sousse Faculté de Médecine Ibn Al Jazzar de Sousse Examen blanc de l’examen d’entrée au troisième cycle des études médicales 2019 (Epreuve 1) L’épreuve comprend 22 pages et 126 questions, réparties comme suit : - 78 QCM (questions de 1 à 78) - 13 cas cliniques QCM (questions de 79 à 126) Durée de l’épreuve : 2h 30min Bon travail 1 QCM 1. La prescription d’une pilule oestro-progestative à 35mcg d’éthinyl oestradiol chez une femme de 30 ans a des contre-indications. Indiquez parmi les contre-indications ci-dessous celles qui constituent une contre-indication absolue : A. Tension artérielle à 16/10 sous traitement bien conduit. B. Consommation de plus de 30 cigarettes par jour. C. Diabète insulino dépendant bien équilibré au stade de microangiopathie. D. Antécédent de salpingite. E. Antécédent de phlébite après l’accouchement. 2. Vous suivez une patiente de 35 ans sous oestro-progestatifs à 35mcg Voici le résultat de bilan qu’elle a pratiqué. Indiquez parmi ces résultats ceux qui justifient l’arrêt de la prescription des oestro-progestatifs : A. Tension artérielle de 15/9,5. B. Triglycéride à 1,2 m mol/l. C. Cholestérol à 6,5 m mol/l. D. Glycémie postprandiale à 6 m mol/l. E. Frottis inflammatoire. 3. A quel(s) niveau(x) agissent les oestro-progestatifs combinés : A. Au niveau de l’hypophyse en bloquant le pic de LH. B. Au niveau de l’hypophyse en augmentant le taux de prolactine. C. Au niveau de l’endomètre qui est atrophique et impropre à la nidation. D. Au niveau du col qui secrète une glaire abondante de type estrogénique. E. Au niveau du col qui secrète une glaire de type progestatif. 4. le plastron appendiculaire: A. Est une indication opératoire d´urgence B. nécessite un drainage radiologique s´il est le siège d´un abcès C. indique une antibiothérapie par voie veineuse D. l´appendicectomie se fait a froid après la guérison E. nécessite une coloscopie totale en cas de persistance de la masse de la FID après plusieurs semaines. 5. la péritonite appendiculaire généralisée A. est secondaire a une perforation de l´appendice dans la cavité péritonéale B. secondaire a une diffusion de l´infection a la cavité péritonéale C. se traite par ATB et drainage radiologique D. est une indication a un traitement chirurgical par coelioscopie. E. fait suite a l´ouverture de l´abcès du plastron appendiculaire dans la cavité abdominale (péritonite en 3 temps) 6. L´appendicite rétrocœcale A. Se manifeste par un psoitis B. Se complique d´un abcès du psoas C. se manifeste a l´examen par une défense de la FID D. Expose a une infection urinaire haute E. L´abord cœlioscopique est a éviter 2 7. la digestion des triglycérides : A. Commence au niveau de l’estomac B. participent à la formation de micelles mixtes au niveau de l’intestin C. pénètrent dans l’entérocyte par transport actif couplé au Na+ D. participent à la formation de chylomicrons au niveau de l’entérocyte E. aboutit à une absorption totale des lipides 8. Une diarrhée motrice se voit en cas de : A. Diabète B. Hyperthyroïdie C. Polype du côlon droit D. Tumeurs carcinoïdes iléales métastatiques E. Colopathie fonctionnelle 9. Les signes en faveur d’une diarrhée par malabsorption sont : A. L’amaigrissement B. La diarrhée glaireuse C. La stéatorrhée à 15 g/j D. L’anémie dimorphe E. L’hypercalcémie 10. L’achalasie primitive de l’œsophage : A- Est le trouble moteur primitif de l’œsophage le plus fréquent B- Est une pathologie fréquente chez la femme C- Est caractérisée par une dysphagie ancienne évoluant depuis plusieurs années D- Est diagnostiquée par l'endoscopie digestive haute E- Peut être déclenchée par les émotions ou les boissons froides 11. Le syndrome de plummervinson A- se voit surtout chez la femme jeune de moins de 30 ans B- est un diverticule de l’œsophage cervical C- associ une anémie ferriprive D- est un facteur de risque de cancer de l’hypopharynx et de l’œsophage cervical E- indique des biopsies systématiques lors de l’endoscopie 12. L’œsophagite à éosinophile : A- Est une maladie très rare B- Sa physiopathologie fait intervenir des mécanismes immunoallergiques C- Elle responsable d’une dysphagie qui retentit rapidement sur l’état général D- L’aspect « pseudo-trachéal» à l’endoscopie est très évocateur du diagnostic E- Le diagnostic histologique repose sur la mise en évidenced’une hyper éosinophilie intra- épithéliale 13. Les sujets à risque élevé de CCR sont ceux ayant : A- Un parent du premier degré atteint d’un cancer colorectalde moins de 60ans B- Une recto-colite hémorragique durant les cinq premières années d’évolution. C- Un âge de plus que 45 ans. D- Une famille de polypose adénomateuse familiale E- Des antécédents personnel ou familial d’adénome colo-rectal 3 14. Au cours du syndrome de cancer colique familial sans polypose (HNPCC ): A. Deux générations successives sont concernées B. Au moins un cas de cancer colorectal est diagnostiqué avant 60 ans C. On trouve uniquement des cancers du tube digestif D. Il s’agit d’un syndrome où le cancer colique survient sans polypose E. Le cancer colorectal peut être associé à des cancers du tractus génito-urinaire. 15. Le bilan d’extension d’un cancer du haut rectum sténosant comporte : A. Un dosage des marqueurs tumoraux B. Une tomodensitométrie abdomino-pelvienne C. Une scintigraphie osseuse systématique D. Une coloscopie E. Une imagerie par résonance magnétique pelvienne 16. Le slime : A. constitue un biofilm B. contient des bactéries à multiplication rapide C. est constitué d’une matrice extracellulaire protéique et polysaccharidique D. facilite la diffusion des antibiotiques au sein de la végétation E. se développe sur les tissus lésés et le matériel étranger 17. Les situations à haut risque d’endocardite infectieuse sont : A. antécédents d’endocardite infectieuse B. cardiopathies congénitales cyanogènes non opérées C. insuffisance aortique D. insuffisance mitrale E. prothèses valvulaires 18. Parmi les éléments du diagnostic d’EI suivants on retient comme critères majeurs. A. Présence de deux hémocultures positives à streptocoque viridans. B. Présence d’une végétation oscillante sur la valve mitrale postérieure C. Présence d’un abcès péri valvulaire aortique. D. Fièvre prolongée à 38°5 E. La présence d’une glomérulonéphrite 19. Au cours de l’Endocardite infectieuse l’ indications chirurgicale en urgence et retenue devant : A. Une Endocardite infectieuse aortique compliquée de fuite massive et de choc cardiogénique B. Une Endocardite infectieuse aortique compliquée d’abcès de l’anneau C. Une Endocardite infectieuse mitrale avec diminution nette de la taille d’une végétation sous Antibiothérapie bien adaptée D. Endocardite infectieuse avec dysfonction de prothèse valvulaire mitrale avec HTAP persistante à l’Echocardiographie E. Endocardite infectieuse tricuspide avec végétation de 18 mm n’ayant pas embolisé 20. L’évaluation du risque de récidive post-AIT par le score ABCD2 dépend de : 4 A. L’âge B. Le taux de cholestérol C. La durée du déficit D. L’existence d’une cardiopathie associée E. La valeur des chiffres tensionels 21. En cas d’AVC ischémique, l’IRM cérébrale réalisée en urgence, confirme le diagnostic en montrant : A. Une hypointensité à la séquence T2* (écho de gradient) B. Une hyperintensité à la séquence de Diffusion C. Une obstruction artérielle à la séquence d’angio-RM D. Un « signe du delta » après injection de gadolinium E. Un coefficient apparent de diffusion (ADC) qui est diminué 22. La thrombolyse par le rt-PA : A. Est administrée par voie intra-artérielle B. Est appliquée dans les 4 heures et demie qui suivent l’installation des premiers signes cliniques C. Vise à arrêter l’hémorragie intra-cérébrale D. S’administre à la dose de 0,9 mg /kg (maximum : 90 mg) E. Ne peut être réalisée que par un médecin formé en pathologie neurovasculaire 23. Dans le cancer du cavum, laquelle (lesquelles) de ces propositions est (sont) exactes ? A. Uneprédominance masculine est rapportée B. La Tunisie représente une zone à haut risque C. Les métastases ganglionnaires sont fréquentes D. Le carcinome épidermoidekératinisant correspond au type histologique le plus souvent rencontré dans les régions à haut risque E. Son évolution est émaillée de récidives fréquentes 24. L'examen permettant de confirmer le diagnostic d'un cancer du cavum est: A. L’endoscopie du cavum B. L’augmentation des taux des anticorps anti-EBV C. La présence d’une adénopathie cervicale D. La biopsie du cavum E. La tomodensitométrie du cavum 25. Le dosage des anticorps EBV en cas de cancer du cavum a un rôle dans : A. Le diagnostic histologique de la maladie B. Le diagnostic positif devant une adénopathie cervicale en apparence primitive C. Choix thérapeutique D. Surveillance après traitement E. Le dépistage chez les patients les plus exposés en zones à haut risque 25. Un FCV est réalisé chez une patiente de 28 ans sous pilule, la cytologie répond carcinome du col que proposez-vous : A. refaire un frottis de contrôle dans un mois B. arrêter la pilule et refaire le frottis C. conisation du col D. traitement radio-chirurgical 5 E. colposcopie du col 26. Le type histologique le plus fréquent du cancer du col utérin est : A. Carcinome épidermoïde B. L’adénocrcinome C. Carcinome adénosquameux D. Cylindrome E. Une néoplasie infra épithéliale de haut grade 27. La dysplasie cervicale ou néoplasie intra-cervicale : A. Naît au niveau de la jonction pavimento-cylindrique B. Est une lésion viro induite C. Est fréquente dans la période péri-ménopause D. Contre indique toute nouvelle grossesse E. Evolue vers un uploads/Sante/ sousse-epreuve-1-2019.pdf

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  • Publié le Mai 19, 2021
  • Catégorie Health / Santé
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