I . L a D . P . P . O . La D.P.P.O (Direction Participative Par Objectifs) est

I . L a D . P . P . O . La D.P.P.O (Direction Participative Par Objectifs) est une méthode de gestion des salariés consistant à les juger sur la réalisation d’objectifs fixés préalablement et en concertation. Elle se déroule en 5 étapes : L’analyse du problème consiste à étudier les données pour en découvrir les causes et les conséquences. La définition des objectifs décrit, de manière qualitative et quantitative, le but à atteindre. Les moyens choisis (humains, temps, financiers, matériels) et les contraintes liées sont étudiés en parallèle. Le résultat de cette confrontation se traduit par la description des méthodes à mettre en place. La validation s’effectue en prenant du recul et en comparant le problème aux objectifs lors de l’évaluation. Les résultats de l’évaluation peuvent entraîner un réexamen des étapes précédentes. La méthode est itérative. Le Sémioscope la réinterprète dans le schéma suivant. Il est intéressant de constater que notre approch regroupe et oppose les pôles deux à deux. Chaque changement d’axe fait apparaître une rupture et un complémentarité. II. La pyramide de Maslow La pyramide de Maslow est une classification hiérarchique des besoins humains. Abraham Maslow distingue cinq grandes catégories de besoins. Il considère que le consommateur passe à un besoin d’ordre supérieur quand le besoin de niveau immédiatement inférieur est satisfait. Nous proposons une nouvelle approche de ce modèle en : reprenant les 5 catégories de Maslow, brisant cette vision hiérarchique (aujourd’hui contestée), introduisant un nouveau besoin, déduit de notre modélisation. Les besoins humains selon Maslow : Les besoins physiologiques sont directement liés à la survie des individus ou de l’espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets (faim, soif, sexualité, etc.). Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les différents dangers qui nous menacent. Il s’agit donc d’un besoin de conservation d’un existant, d’un acquis. Il s’inscrit dans une dimension temporelle. Le besoin d’appartenance révèle la dimension sociale de l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille, travail, association, etc.). L’individu se définissant par rapport à ses relations, ce besoin appartient au pôle « relationnel » de l’axe ontologique. Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. L’individu souhaite être reconnu en tant qu’entité propre au sein des groupes auxquels il appartient. Le besoin de s’accomplir est, selon Maslow, le sommet des aspirations humaines. Il vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement. Nous le considérons donc comme antagoniste aux besoins physiologiques. Notre modélisation révèle un sixième besoin : Le besoin d’éternité, d’immortalité ou tout simplement de temps, n’est pas décrit par Maslow. C’est pourtant un besoin de plus en plus exprimé dans notre société. Commercialement, il se traduit par l’attirance envers les produits promettant le rajeunissement ou de gagner du temps. On constate que bien souvent, cette sixième dimension est occultée. Nous y voyons 3 raisons principales : elle n’a pas encore d’existence elle nous projette dans l’incertain puisque de multiples futurs sont possibles elle nous conduit à considérer notre propre fin Cela explique qu’elle soit passée sous silence, sans doute inconsciemment, dans de nombreuses situations. On constatera qu’aucune hiérarchie entre ces six besoins n’apparaît dans notre représentation. Cela nous abstrait des critiques portées au modèle d’origine. ©2005 Semioscope | Conception EL Conseil | Powered by SPIP III. La théorie constructale La théorie constructale a été développée par Adrian Bejan, diplômé du MIT et professeur d’ingénierie mécanique à l’université Duke de Caroline du Nord. Elle vise à expliquer l’origine des formes, qui semblent se développer selon des algorithmes comparables dans des domaines très différents (le minéral, le vivant, le sociétal). Elle se résume de la façon suivante. Dans la nature, la complexité naît de la combinaison de processus élémentaires. Ce sont les lois simples de la physique macroscopique, et plus particulièrement de la thermodynamique, qui génèrent l’apparition des formes. Elles se traduisent par une optimisation destinée à diminuer les dépenses d’énergie et de matière pour lutter au mieux contre l’entropie. Le facteur générateur de cette recherche d’optimisation est l’évolution compétitive pour la survie dans laquelle s’affrontent les divers éléments de la matière et de la vie. Nous appuyant sur le Sémioscope, nous la schématisons de la façon suivante : L’évolution se représente sur l’axe temporel ; Les contraintes s’expriment sur l’axe existentiel. La forme est le fruit de ces deux phénomènes (morphogénèse). IV. Le cycle de Norman Le cycle de Norman fournit le cadre de référence pour analyser et raisonner sur les phénomènes cognitifs intervenant dans les interfaces. Il s’applique à toute interaction, entre humains ou entre un humain et une machine. La réalisation d’une action intentionnelle met en jeu un cycle à quatre phases : pour atteindre un but, l’usager élabore une commande, l’exécute, perçoit son effet et l’évalue. La boucle de Norman s’inscrit intégralement dans le modèle du Sémioscope. On positionne sur l’axe X les actions propres au système étudié (2) ainsi que celles mettant le système en relation avec l’extérieur (4). Les entrées (1) et les sorties (6) se retrouvent naturellement sur l’axe Y. L’axe Z permet de décrire les actions concrètes (5) mais également les opérations plus abstraites et subjectives (6). On remarquera qu’à partir de cette représentation il est possible de considérer de nouvelles relations entre les pôles. V. Le principe des 6 natures La sociologie des organisations s’est enrichie récemment de nouvelles approches qui mettent chacune en lumière une dimension des organisations. En particulier, L. Boltanski et L. Thévenot ont identifié plusieurs grands principes de légitimité qui président à la justification d’une action. Ces principes, appelés « natures », « cités » ou « mondes » sont au nombre de six : La cité inspirée renvoie au principe de créativité ; La cité domestique renvoie à l’art des relations familiales, de la tradition ; La cité du renom vise à la reconnaissance sociale ; La cité civique justifie une action en fonction de la recherche de l’intérêt général ; La cité marchande justifie une action par le donnant-donnant du contrat commercial ; La cité industrielle, enfin, est celle de l’impératif d’efficacité et de productivité. La correspondance entre les cités du principe des 6 natures et le modèle proposé par le Sémioscope est à la fois immédiate et parfaite. LA PYRAMIDE DE MASLOW La pyramide des besoins schématise une théorie élaborée à partir des observations réalisées dans les années 1940 par le psychologue Abraham Maslow sur la motivation. L'article où Maslow expose sa théorie de la motivation, A Theory of Human Motivation, est paru en 1943. Il ne représente pas cette hiérarchie sous la forme d'une pyramide, mais cette représentation s'est imposée dans le domaine de la psychologie du travail, pour sa commodité. Maslow parle, quant à lui, de hiérarchie, et il en a une vision dynamique. La pyramide est constituée de cinq niveaux principaux. Nous recherchons d'abord, selon Maslow, à satisfaire chaque besoin d'un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur de la pyramide. Sans surprise, on recherche par exemple à satisfaire les besoins physiologiques avant les besoins de sécurité : c'est pour cela que dans une situation où notre survie serait en jeu, nous sommes prêts à prendre des risques. Accomplissement Personnel (Estime de soi) Estime des Autres Amour, Appartenance Sécurité Physiologique Pyramide des besoins Hiérarchisation Besoins physiologiques On nomme besoins physiologiques ceux liés au maintien de l'homéostasie de l'organisme : la régulation des grands équilibres biologiques nécessaires au maintien d'un état de santé physique. Nécessaires à la survie de la personne, ils sont impérieux (respirer, boire, faire ses besoins, manger, dormir, se réchauffer) et peuvent l'emporter sur la conscience s'ils ne sont pas satisfaits. La présence à ce niveau du besoin de procréer est sujette à discussion. Celui-ci, utile pour l'espèce, ne semble pas nécessairement présent chez tout individu, ce qui fait que les interprétations divergent. Sécurité Les besoins de sécurité sont ceux qui sont liés à l'aspiration de chacun d'entre nous à être assuré du lendemain physiquement comme moralement. Ils recouvrent le besoin d'un abri (logement, maison), la sécurité des revenus et des ressources, la sécurité physique contre la violence (délinquance, agressions, etc.), la sécurité morale et psychologique, la stabilité familiale ou, du moins, une certaine sécurité affective et la sécurité sociale (santé). On remarquera que la satisfaction des aspirations à la sécurité comme à la satisfaction des besoins physiologiques sont inscrits dans les droits de l'homme. Cela ne signifie pas pour autant que tout État soit déjà en mesure de faire respecter totalement ces droits. Ils orientent cependant en principe les politiques à moyen terme, et sont inscrits dans les Constitutions de certains d'entre eux. Reconnaissance et appartenance sociale Il s'agit de la recherche de communication et d'expression, d'appartenance à un homme et une femme. Ce besoin d'intégration dans le lien social va de pair avec le besoin de reconnaissance et de considération. Le besoin d'amour ne doit pas pouvoir être pris en considération. Il passe par l'identité propre (nom, prénom), le besoin d'aimer et d'être aimé, d’avoir des relations intimes avec un conjoint (former un couple), d’avoir uploads/Sante/la-pyramide-de-maslow.pdf

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  • Publié le Mar 31, 2021
  • Catégorie Health / Santé
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