FICHE D’ACTIVITÉ THÈME / mots clés IDENTITÉ CULTURELLE, NATIONALE / éthnocentri

FICHE D’ACTIVITÉ THÈME / mots clés IDENTITÉ CULTURELLE, NATIONALE / éthnocentrisme, multiculturalisme. DISCIPLINE Educación ético cívica NIVEAU DE CLASSE NOMBRE D’ÉLÈVES 4º ESO NIVEAU CECR MINI DESCRIPTION DE L’ACTIVITÉ Présentation des concepts généraux vers la culture et l’identité culturelle. Lecture de documents et réponse à des questions. PRE-REQUIS à vérifier L2 DNL OBJECTIFS VISÉS DURÉE APPROXIMATIVE RESSOURCES MATÉRIELLES DOCUMENTS ANNEXES Documents écrits LIEU DE L’ACTIVITÉ Salle de classe AUTRES COMPÉTENCES LINGUISTIQUES TRAVAILLÉES* CE CONTENUS -voc. spécifique -discours spécifique - discours explicatif AUTRES OBSERVATIONS ELABORÉ PAR JOSE RAMON GOMEZ PEREZ * Egalité et des inégalités : culture et identité 1. CONCEPTS À RETENIR ET À MÉDITER Source : Wikipedia http://fr.wikipedia.org/ Culture comme civilisation humaine : Le mot culture tend à désigner la totalité des pratiques succédant à la nature. Chez l'humain, la culture évolue dans le temps et dans les formules d'échanges. Elle se constitue en manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de communiquer. Ainsi, pour une institution internationale comme l'UNESCO : «Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances». Culture comme identité : Pour les personnes qui, par profession ou intérêt, mettent l'accent sur les caractéristiques d'une communauté (linguistique, nationale, etc.), la culture représente l’ensemble de ses structure territoriale, de ses pratiques sociales, religieuses, politiques, commerciales, etc. Identité culturelle : L'identité culturelle, qui regroupe tout ce qui est commun avec les autres membres du groupe, telles les règles, les normes et les valeurs que le sujet partage avec sa communauté. L'appartenance à une culture se traduit ainsi par l'adhésion aux normes et valeurs de cette culture. Les valeurs sont le point de rencontre entre l'individu et la société, l'une des caractéristiques primordiales de l'identité étant qu'elle possède un noyau central de valeurs difficilement amovibles qui sont la liaison essentielle entre l'individu, sa culture et ses différents groupes d'appartenance. Ethnocentrisme : L’ethnocentrisme est un concept ethnologique ou anthropologique qui signifie la « tendance, plus ou moins consciente, à privilégier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient ». L'ethnocentrisme peut se trouver aggravé par la pensée raciale. L'anthropologie a constaté à maintes reprises dans les sociétés et civilisations premières que la notion d'humanité est presque toujours restreinte au groupe d'êtres humains auquel l'individu appartient. Relativisme culturel : Le relativisme culturel est une thèse selon laquelle les croyances individuelles sont relatives à la culture où elles sont formulées. Le relativisme culturel est parfois ramené à sa composante de relativisme moral, thèse selon laquelle il n'est pas possible de déterminer une morale absolue ou universelle mais que la morale émerge de coutumes sociales et d'autres institutions humaines. Ce relativisme considère les valeurs morales comme applicables uniquement à l'intérieur de frontières culturelles. Une conséquence de ce point de vue est que tout jugement d'une société basée sur le code moral de l'observateur est invalide ; les individus doivent être jugés en fonction des normes de leur société et il n'y a pas de contexte plus large dans lequel ces jugements sont corrects. Pluralisme : En sciences sociales, le pluralisme est un système d'organisation politique qui reconnaît et accepte la diversité des opinions et de leurs représentants. Le pluralisme est un cadre d'interaction dans lequel différents groupes montrent suffisamment de respect et de tolérance pour coexister et interagir dans un climat plus harmonieux que conflictuel et sans volonté d'assimilation. Interculturalisme : L'interculturalisme est une philosophie d'échange entre les groupes culturels d'une société. La notion d'interculturalisme intervient comme moyen privilégié de sensibilisation à la diversité culturelle. Elle suppose une participation active de la société d'accueil à l'intégration des nouveaux arrivants en même temps qu'une connaissance et une compréhension mutuelles des différences culturelles. Plus précisément, l'interculturalisme suggère l'adoption de la culture dominante du pays ou de la région d'adoption associée à la recherche de points communs tout en préservant les différences individuelles. 2. .DOCUMENTS ET ACTIVITÉS Document 1 : EXAMEN D'IDENTITÉ Source : Amin MAALOUF: Les Identités Meurtrières, 2001 http://www.karimbitar.org/maalouf « Depuis que j’ai quitté le Liban en 1976, pour m’installer en France, que de fois m’a-t- on demandé, avec les meilleurs intentions du monde, si je me sentais « plutôt français » ou « plutôt libanais ». Je réponds invariablement : « L’un et l’autre ! » Non par quelque souci d’équilibre ou d’équité, mais parce qu’en répondant différemment, je mentirais. Ce qui fait que je suis moi même et pas un autre, c’est que je suis ainsi à la lisière de deux pays, de deux ou trois langues, de plusieurs traditions culturelles. C’est précisément cela qui définit mon identité. Serais-je plus authentique si je m’amputais d’une partie de moi-même ? A ceux qui me posent la question, j’explique donc, patiemment, que je suis né au Liban, que j’y ai vécu jusqu’à l’âge de vingt-sept ans, que l’arabe est ma langue maternelle et que c’est d’abord en traduction arabe que j’ai découvert Dumas et Dickens et Les Voyages de Gulliver, et que c’est dans mon village de la montagne, le village de mes ancêtres, que j’ai connu mes premières joies d’enfant et entendu certaines histoires dont j’allais m’inspirer plus tard dans mes romans. Comment pourrais-je l’oublier ? Comment pourrais-je m’en détacher ? Mais, d’un autre côté, je vis depuis vingt-deux ans sur la terre de France, je bois son eau et son vin, mes mains caressent chaque jour ses vieilles pierres, j’écris mes livres dans sa langue, jamais plus elle ne sera pour moi une terre étrangère. Moitié français, donc, et moitié libanais ? Pas du tout ! L’identité ne se compartimente pas, elle ne se répartit ni par moitiés, ni par tiers, ni par pages cloisonnées. Je n’ai pas plusieurs identités, j’en ai une seule, faite de tous les éléments qui l’ont façonnée, selon un « dosage » particulier qui n’est jamais le même d’une personne à l’autre. Parfois, lorsque j’ai fini d’expliquer, avec mille détails, pour quelles raisons précises je revendique pleinement l’ensemble de mes appartenances, quelqu’un s’approche de moi pour murmurer, la main sur mon épaule : « Vous avez eu raison de parler ainsi, mais au fin fond de vous-mêmes, qu’est-ce que vous vous sentez ? » Questions 1. Signalez les différents éléments culturels acquis par Amin Maalouf et leur origine. 2. Faut-il appartenir à une culture déterminée pour avoir une identité personnelle? 3. Est-ce que l'individu est subordonné à l'environnement culturel ou, au contraire, l'environnement culturel est un moyen de développer l'identité personnelle? 4. Qu’elle soit culturelle, religieuse ou nationale, que signifie le besoin d’appartenance collective? 5. Pourquoi est-il si difficile d'assumer en toute liberté ses diverses appartenances ? 6. Nos sociétés sont-elles condamnées à la violence sous prétexte que tous les êtres n’ont pas la même langue, la même foi ou la même couleur ? Document 2 : UNE CULTURE DIFFÉRENTE « Lors d’une discussion sur l'influence des facteurs pratiques et mondains dans les modes de vie, je suis sûr qu’il y a toujours quelqu'un pour dire: «Mais que pensez-vous de toutes ces vaches que les paysans affamés en Inde refusent de manger?". L'image d'un agriculteur loqueteux mourant de faim à côté d'une vache grande et grosse transmet aux observateurs occidentaux un sentiment de mystère. [...] Il est encourageant de savoir qu’en Inde, les valeurs spirituelles sont plus précieuses que la vie elle-même. Mais à la fois cela nous rend tristes. Comment espérons-nous comprendre des gens aussi différentes? L'idée qu'il peut y avoir une explication pratique de l'amour hindou des vaches est plus déconcertant pour les Occidentaux que pour les Hindous eux-mêmes. [...] Selon de nombreux experts, le culte de la vache est la cause première de la pauvreté et la faim en Inde. Certains agronomes formés en Occident disent que le tabou contre le sacrifice des vaches a pour conséquence l’existence de centaine de millions d’animaux «inutiles». Ils affirment que le culte de la vache diminue l'efficacité de l'agriculture parce que, en plus de ne pas fournir de lait ou de viande, elles sont en concurrence pour les terres agricoles utiles avec d'autres animaux et les êtres humains sont affamés. Une étude commanditée par la Fondation Ford a conclu qu’ils représentaient plus au moins la moitié des bovins. Et un économiste de l'Université de Pennsylvanie en 1971 déclara que l'Inde avait trente millions de vaches improductives. Il apparaît ainsi que cela causaient la présence d’un grand nombre d'animaux inutiles et antiéconomiques et que cette situation est une conséquence directe des doctrines irrationnelles hindoues. [...] Pour aggraver les choses, l'amour des vaches ne favorise pas celui des hommes. Comme les musulmans méprisent la viande de porc mais ils mangent la viande bovine, de nombreux Hindous les considèrent comme des assassins de vaches. Avant la partition du sous-continent indien entre l'Inde et le Pakistan, des émeutes ont éclaté chaque année entre les deux communautés afin d’empêcher uploads/Societe et culture/ a26-identits.pdf

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