Thème: La place de l'agriculture dans l'économie égyptienne Plan Introduction I
Thème: La place de l'agriculture dans l'économie égyptienne Plan Introduction I-Conception et organisation de l'agriculture I-1-Conception de l’agriculture égyptienne I-2-Organisation de l’agriculture égyptienne II-Atouts et contraintes de l'agriculture II-1-Atouts II-2-Contraintes III-Les types et techniques de cultures III-1-Les types de cultures III-2-Les techniques de cultures IV-La contribution de l'agriculture dans l'économie égyptienne IV-1-Au plan social IV-2-Au plan économique Conclusion 1 Introduction L'Egypte est située dans le Nord-Est de l'Afrique. Ses pays limitrophes sont le soudan, la Lybie et l'Israël. Le pays est aussi bordé par la mer rouge, la mer méditerranée et est traversé par le canal de suez. L'Egypte a influencé le monde par sa brillante civilisation. Le pays est considéré selon Hérodote comme « un don du Nil ». L'agriculture fut perçue comme le moteur principal de l'économie égyptienne. Ainsi, quelle analyse pouvons-nous faire de la conception et de l'organisation de l'agriculture égyptienne? Quels sont les atouts et les contraintes de cette agriculture? Quels sont les techniques et les types de cultures? Quel est l'apport de cette agriculture dans l'économie égyptienne? Notre travail consistera d’abord à élucider la conception et l’organisation de l’agriculture. Ensuite, nous analyserons les atouts et les contraintes suivies des types et les techniques de cette agriculture. Enfin, nous montrerons l’apport de l’agriculture dans l’économie égyptienne. I- Conception et organisation de l'agriculture égyptienne I-1-Conception Les égyptiens concevaient l’agriculture comme une activité harassante et ingrate. C'est pourquoi ce travail était réservé uniquement aux gens du peuple c'est à dire les paysans, les fermiers etc. Aussi, ils faisaient de l'agriculture une activité du Nil car toutes les activités agricoles rodaient autour de ce fleuve. Les égyptiens voyaient en cette agriculture le principal moteur du développement économique de l'Egypte. I-2-Organisation L'agriculture est le fondement de la civilisation égyptienne. Elle s'est développée sur un mince ruban fertile, une oasis longue de 1000km et la largeur n’excédait pas 15 km à certains endroits. Ainsi la vallée du Nil présente des agricultures diversifiées du point de vue chronologique, régional et des acteurs de vie rurale. Les textes administratifs concernaient essentiellement les activités agricoles des grandes institutions comme les temples et le palais royal. Ils disposaient des techniques, de régime de travail et des productions très particulières. A côté de ces textes il existait une agriculture domestique plus 2 intensive en main d'œuvre, moins dépendante des animaux de trait et plus tournée vers l'horticulture. De même cette stratification se termine par l'idée de mise en place d'une paysannerie uniforme ayant à sa tête des potentats locaux. En effet 90% des égyptiens sont des paysans mais ils n'étaient pas des propriétaires terriens. En réalité toute la terre appartient au pharaon, celui-ci en rétrocède cependant une grande partie en jouissance aux temples, aux administrations et aux grands dignitaires afin qu'ils en tirent leurs revenus. Quant à ces derniers, ils rémunèrent leurs personnels avec des produits de cultures et doivent payer des taxes à l'Etat. Toute activité du paysan égyptien est soumise au rythme du Nil. Ainsi, les travaux agricoles sont découpés en fonction des (03) trois saisons de l'année qui sont l'Akhet, Pèret, Chémou. - Akhet ou période de l'inondation. Cette période va de Juillet à fin Septembre. Durant cette période, le paysan ne peut pas travailler dans ces champs car ils sont recouverts par l'eau. Alors ce dernier reste sous patience mais devrait surveiller les digues, les réparer et canaliser la crue. -Pèret ou la sortie des terres va de Novembre en Février. Elle est aussi appelée la période de la germination. Aussitôt l'inondation terminée, le paysan commence véritablement les travaux agricoles. C'était une période de travail intense car la terre est bonne à labourer. -Chémou ou la saison des récoltes, elle va de Mars en Juin. Ce moment est consacré à la moisson où l'agriculteur récoltait seulement les épis et laissait le chaume en place. On souligne qu'il existait un joueur de flûte qui motivait les travailleurs lors de l'activité. Cette saison est terminée par l'étape du battage des récoltes. II-Atouts et contraintes de l’agriculture égyptienne II-1- Atouts de l’agriculture égyptienne L’Egypte se situe dans la zone désertique, comme une longue oasis aménagée le long de la vallée du Nil, entre plus loin dans le sud de la tropicale et tout près au nord de la zone méditerranéenne. Sur le plan agricole, les températures élevées de l’été y joue un rôle très particulier. On explique d’habitude la prodigieuse et durable fertilité du sol égyptien par le limon que régulièrement les crues du Nil y déposent chaque année. 3 En Egypte la crue du fleuve se produit au cours de l’été, en raison de l’origine équatoriale et tropicale des hautes eaux .Ce qui est important c’est qu’elle se retire précisément à l’époque où se font les semailles du blé et de l’orge ; ainsi les céréales peuvent se développer jusqu’à la moisson, qui a lieu en Avril en Haute Egypte et en Mai dans le Delta, sans qu’on ait besoin de les irriguer. En Egypte l’irrigation se faisait par des voies naturelles. Son aménagement demandait aux Hommes un système de bassin où se brisait la force du courant dévastateur et où les eaux séjournaient le temps voulu pour y déposer le limon. De plus, l’existence d’une main d’œuvre abondante en Egypte permettait le développement de l’agriculture. II-2- Contraintes de l’agriculture égyptienne L’agriculture est le fondement de la civilisation égyptienne. Cependant, la plus grande partie du territoire égyptien est couverte par le désert. En effet, ce grand désert limitait les terres cultivables en Egypte ce qui constitue un handicap majeur. Seule la présence du Nil peut expliquer cette contradiction. Le milieu naturel caractérisé par un mince ruban et une Oasis longue de 1000km impact négativement le développement de l’agriculture égyptienne. 90% des égyptiens sont des paysans mais ils ne possèdent pas de terres. Toute la terre appartient au pharaon, il en rétrocède cependant une grande partie en jouissance au temple, aux administrations dignitaires afin qu’ils en tirent leur revenus. Ces bénéficiaires rémunèrent leur personnel avec le produit des cultures et doivent des taxes à l’Etat. Toute l’activité du paysan égyptien est soumise au rythme du Nil. Aussi, la dépendance du Nil fait que le paysan égyptien gagne moins, une seule culture dans l’année. L’inondation est une catastrophe pour l’agriculture car pendant toute cette période le paysan ne peut pas travailler ses champs qui sont recouverts par l’eau. L’Egypte, de part sa position désertique constituait un frein à l’épanouissement de l’agriculture. En effet, les trop faibles ou fortes crues mettent en péril la production agricole et entraine la disette voire la famine. III-Les types et les techniques de cultures en Egypte ancienne III-1-Les types de cultures S’agissant des cultures vivrières, l'agriculture de l’Egypte est largement tributaire du cycle du Nil. Selon les égyptiens, l'année se divise en 3 saisons : Akhet (la saison des inondations), Pèret (la saison des plantations) et chémou (la saison des récoltes). Ainsi, pour la consommation les égyptiens produisaient du 4 blé, utilisé dans la fabrication du pain et bien d'autres mets. Aussi, ils produisaient l'amidonnier, l'orge qui au-delà de la fabrication du pain sont utilisés dans la fabrication de la bière. En plus de ces produits à proximité des habitations et sur des terrains plus élevés, des fruits et légumes sont cultivés dans des parcelles de jardin qui sont arrosées manuellement. Parmi les fruits et légumes cultivés, on retrouve notamment des poireaux, de l'ail, des melons, des courges, des légumes sec, de laitue, du raisin pour le vin. En ce qui concerne les cultures de rente, il en existait plusieurs variétés. En effet, arraché avant que la floraison ne commence, le lin est cultivé pour ses tiges fibreuses. Ces fibres sont séparées sur toute leur longueur, puis filées pour être ensuite utilisées pour tisser des vêtements et des draps en toile de lin pour habiller le peuple égyptiens et exporter dans la sous-région. Aussi le papyrus qui pousse sur les rives du Nil sert à la fabrication de papier utilisé par les scribes en Egypte et exporté également dans les autres régions. Malgré que le blé soit utilisé pour nourrir la population il est classé parmi les principaux produits exportés. En plus, nous avons la vigne qui servait à la consommation et à la commercialisation. En dehors des cultures de rentes et vivrières, les égyptiens pratiquaient d'autres cultures notamment les cultures maraichères. Alors, ils cultivaient les lentilles, les fèves, les oignons, les concombres, les melons, les dattes, les figues, les caroubes riche en sucre, fruits du caroubier. Champ au bord du Nil 5 Source : 220px- Egypt-picture1.jpg III-2-Les techniques de cultures L'irrigation: Elle consiste à faire des canaux afin que l'eau passe et arrive rapidement aux champs. Ainsi à chaque crue du Nil, l'eau arrive jusqu’aux différents champs. Les égyptiens peuvent ensuite fermer les canaux pour garder l'eau en réserve quand le Nil commence la décrue. Ils ont donc permis à l'eau d'arriver dans les terres hautes par rapport au Nil. Ils se servent d'un instrument appelé « chadouf » pour puiser l'eau, c'est une sorte de puits à balancier. Par uploads/Societe et culture/ agriculture-egyptienne-a-imprime.pdf
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- Publié le Jan 20, 2021
- Catégorie Society and Cultur...
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