dimensions culturelles de Hofstede: Si on parle de l’interculturel, on parle au

dimensions culturelles de Hofstede: Si on parle de l’interculturel, on parle aussi d’échange, de rencontre, de partage, d’apprentissage et d’enrichissement mutuels entre cultures différentes. L’interculturel signifie de créer des liens entre les cultures et caractérise «un processus dynamique d’échanges entre les différentes cultures».[1] Mais en général, comment peut-on définir le terme « culture » ? Le terme «culture» vient du mot latin cultura et décrit au sens figuré, selon Cicerón, la «culture de l’âme, soit la formation de l’esprit par l’enseignement». [2] Pour compléter la définition, on doit ajouter que la culture ne se limite pas qu’à la littérature et aux arts. Il faut prendre en considération aussi les perspectives sociologiques et anthropologiques qui ajoutent à la définition de la culture une dimension importante.[3] En 1986 Gary R. Weaver a créé un modèle, qui compare la culture à un iceberg et la divise en deux parties : une partie visible-externe et une partie invisible-interne.[4] La première partie résume les caractéristiques les plus représentatives d’une culture, comme la langue, l’histoire, la géographie, la littérature, la musique et l’alimentation. Par contre, la partie invisible-interne désigne les valeurs, les codes culturels, le langage corporel et les règles de politesse. Le psychologue néerlandais Geert Hofstede a lui élaboré un modèle comparable à ceux de l’iceberg, le célèbre «modèle de l’oignon» D’après le modèle d’Hofstede, il y a quatre dimensions pour comparer un pays à l’autre[8]: (1) «individualisme ou collectivisme» (IDV) (2) «distance hiérarchique forte ou faible» (PDI) (3) «contrôle de l’incertitude fort ou faible» (UAI) (4) «la dimension « masculinité ou féminité» (MAS) (1) L’ IDV (Individualism) détermine le degré par lequel sont liés les individus aux groupes. L’échelle d’individualisme va de 0 à 100 et montre les caractéristiques générales d’une société. Si l’indice IDV est élevé, la culture serai plus individualiste et l’individu est au centre de l’intérêt. Si l’indice est plus bas, la société est plus communautaire et on y trouve «un tissu social très serré», comme p.ex. en Chine.[9] (2) La deuxième dimension, le PDI (Power Distance Index), définit le grade de la distance par rapport au pouvoir et montre la tolérance des individus face à une répartition inégale du pouvoir. Si on compare la France et l’Allemagne, on peut constater des différences. La France se caractérise par une grande distance hiérarchique. En revanche, l’Allemagne est parmi les pays qui ont une faible distance hiérarchique. Dans une telle société, le pouvoir est distribué de manière plutôt démocratique et ses membres sont perçus comme égaux.[10] Cette différence au niveau hiérarchique se manifeste notamment dans l’organisation de l’entreprise. Dans une entreprise française, c’est le patron qui décide tout parce qu’il jouit de la plus grande autorité et les employés ne participent pas à la prise des décisions. En Allemagne, la prise de décisions se déroule de manière plus collégiale et les employés participent aussi au processus de décision. (3) Cette dimension désigne la tolérance d’une société vis-à-vis de l’incertitude et de l’ambigüité. L’ UAI(Uncertainty Avoidance Index) décrit dans quelle mesure une culture se sent menacée par une situation inconnue ou un évènement inattendu. Dans une société à fort contrôle de l’incertitude, les gens ont peur du changement. Contrairement a cela, dans une culture à faible contrôle de l’incertitude les gens n’ont pas peur de l’avenir inconnu. Ils tolèrent l’incertitude et prennent chaque jour comme il vient. De plus, une culture à faible contrôle de l’incertitude se caractérise par une grande tolérance, car les gens ne se sentent pas menacés par les opinions et personnes différentes. Ils acceptent les avis opposés et considèrent les conflits comme enrichissants.[11] (4) La dimension de MAS (Masculinity) détermine la division des rôles des sexes dans une société. Un indice très élevé définit une culture masculine et fait une claire distinction entre les rôles exclusivement féminins et les rôles exclusivement masculins. En revanche, dans les sociétés féminines les rôles des sexes ne sont pas clairement différenciés. Cela veut dire que l’homme, par exemple, s’occupe aussi de l’éducation des enfants. De plus, une culture féminine met l’accent sur les êtres humains et l’environnement ; elle considère, par contre, l’argent et les biens matériels comme moins importants. La qualité de vie prime sur la réussite. Par conséquent, on travaille pour vivre et on ne vit pas pour travailler.[12] Avec un score de 66, l’Allemagne, peut être considérée comme un pays plutôt masculin. Par contre, la France obtient un score de 43 et se retrouve parmi les pays de culture plutôt féminine. Situation du Maroc par rapport aux quatre dimensions culturelles de Hofstede: Distance hiérarchique : Il s’agit du degré d'inégalité de pouvoir entre la personne qui détient un pouvoir hiérarchique et celle qui lui est soumise. Au Maroc, l'organisation est plutôt de structure pyramidale avec une direction trop éloignée de la base et avec une importance accentuée attribuée aux signes extérieurs de statut (cols blancs/cols bleus, culture du chef, téléphone et voiture de fonction). Mais, cette distance hiérarchique est généralement acceptée et parfois même valorisée et respectée aussi bien dans la société qu’au sein de l’entreprise. Collectivisme ou individualisme: Le marocain se situerait par rapport à cette dimension au milieu pour deux raisons : La plupart des marocains ne seraient pas collectivistes du fait que ce n’est pas tout à fait l’intérêt collectif qui expliquerait la majeur partie de leurs comportements. Il ne se qualifierait pas non plus d’individualiste car le marocain est très centré sur sa famille et ses proches. Pourtant, on remarque de plus en plus que l’individualisme commence à gagner surtout les villes industrialisées, et modernisées (Casablanca, Tanger, Rabat..). Masculinité ou féminité: Les résultats des rapports successifs sur le développement humain montrent que les femmes disposent dans les pays arabes (même constat pour le Maroc) d’un statut inférieur qui les place au bas de l’échelle du niveau de développement humain : faible participation à la vie politique, faible taux de scolarisation, taux d’illettrisme élevé. A l’instar de la majorité des pays arabes et musulmans (et aussi africains), le Maroc est un pays a domination masculine. Il est vrai que le principe d’égalité est consacré par la Constitution marocaine. Mais en réalité, la représentation des femmes au niveau des instances publiques de décision au niveau national, local et régional reste faible. t Evitement de l’incertitude : le Maroc sur cette dimension présentent une très forte préférence à éviter l’incertitude. le Maroc présente une forte incertitude ont des codes rigides de croyance et de comportement. Ils sont intolérants du comportement et des idées peu orthodoxes. Dans ces cultures ; il ya un besoin émotionnel des règles (même si les règles ne servent jamais à travailler) : le temps c'est de l’argent. Les individus ont un désir intérieur d'être occupé et de travailler dur. La précision et la ponctualité sont la norme. L’innovation peut être réalisée. La sécurité est un élément important dans la motivation individuelle. conclusions: L’attachement à la famille, la tribune, l’ethnie, la religion…etc, est présenté comme le défi majeur à relever pour le management en Afrique et poser les fondements d’une gestion efficace Dans un travail collectif ; relève les caractères culturels « les plus pertinents » qui influencent le management dans les pays d’Afrique noire : « la société traditionnelle, écrit-il, comporte un certain nombre de valeurs de base, au premier rang desquelles nous pouvons placer l’importance du rôle de la communauté par rapport à celui de l’individu ». Il identifie les valeurs de base des sociétés ayant un lien avec l’histoire et les traditions ainsi que l’importance du rôle de la communauté. L’orientation communautaire de la société traditionnelle africaine fait prévaloir le groupe sur l’individu. Assimilée à une organisation de type clanique, cette société est gérée par des notables désignés en vertu du principe de séniorité; principe hiérarchique préconisant que tout ancien d’âge soit revêtu d’une autorité. Ce principe serait fondé sur les temps de la Genèse en reconnaissant aux anciens un caractère divin. La dimension de l’âge est très prégnante dans l’ensemble des structures sociales africaines (la famille, la communauté, l’organisation, ...) L'appartenance familiale, ethnique, la culture et le management d'entreprise a attiré beaucoup de chercheurs au cours des années. Cela prend encore plus d’importance lorsque l'on considère les pays de l'Afrique où la culture au sein des communautés ethniques joue un rôle important dans la formation des croyances, les comportements et les perceptions. Comme ces pays s'efforcent de passer de l'élaboration des sociétés à revenu intermédiaire, la mesure de l'esprit d'entreprise parmi leurs citoyens jouera un rôle important. Par conséquent, si on peut démontrer qu'il existe des différences significatives dans la propension au management et/ou une perception collective du management d’entreprise, alors les gouvernements doivent faire des efforts pour une culture nationale favorable au management et ses outilles. uploads/Societe et culture/ dimensions-culturelles-de-hofstede.pdf

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