PLAN PLAN Introduction I. La société temple d’éducation II. Les formes d’éducat

PLAN PLAN Introduction I. La société temple d’éducation II. Les formes d’éducation dans une si longue lettre 1) l’éducation traditionnelle 2) L’éducation moderne III. L ’Ecole Lieu de socialisation IV. Bilan de l’éducation dans une si longue lettre 1) La réussite 2) L’échec Conclusion Groupe Privée Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Moyen 3èmeA Mr. CISSE Français 2019 // 2020 Etablissement : Cycle : Classe : Professeur : Matière : Année Scolaire : Exposé de Français Sur L’éducation dans une si longue lettre Exposé de Français Sur L’éducation dans une si longue lettre o o MEMBRES DU GROUPE Baye Malick Mbengue Mame Diarra Ndiaye Maman Dié Mbacké Fatou Sall Fatou Binetou Mboup Rokhaya Diongue Introduction Dans une si longue lettre le thème de l’éducation occupe une place de choix et cela on ne s’aurait l’amputer au métier de l’auteur qui est à la fois enseignante et écrivaine. En effet l’acception globale de l’éducation montre quelle peut être conçue comme l’enseignement des règles de conduites, sociales et formation des facultés physiques, morales et intellectuelles qui président la formation de la personnalité de l’homme. Ainsi dans notre analyse, nous nous évertuerons de montrer à travers une si longue lettre que l’école, la famille et la société sont des lieux privilégiés de transmission des connaissances. Nonobstant les tares de cette société l’artiste doit porter son regard critique et constructif sur la transmission des valeurs sociétales sans lesquelles l’humanité serait en décadence. I. La société temple d’éducation L’Education est un thème récurrent dans l’œuvre de Mariama Ba et cela ne peut être cadré qu’au limite de l’école d’où la nécessite de l’élargir au sein de la société par le biais de la famille. La société est la première des écoles ou l’homme naquit grandit et devient un responsable, un leader capable de cerner des problèmes et les solutionnes. L’Education de la société est cette action de développement des facultés physiques, intellectuelles et morales à travers le savoir ; savoir-faire et savoir être en vue de l’adaptation ou de la transformation du milieu naturel et social. Cette éducation ne peut se faire que dans un cadre social adéquat et apaisé et cela Ramatoulaye l’a très bien compris en essayant de comprendre les cupidités de son mari et en s’attachant en son foyer pour garder l’harmonie de sa famille. D’ailleurs dans la société africaine, l’homme est façonné par ses pairs dans le bois sacré, lieu de formation et d’initiation aux valeurs cardinales de la société car c’est vraiment au cœur de la collectivité que jaillit cette tendance éducative ; chaque africain se fait éduquer par d’autres africains et il en éduque d’autres à son tour. Aujourd’hui Moderne, elle fut jadis transmise par générations et par rite et rituels par des sages comme le montre Seydou Badian dans Sous l’Orage. Cette sagesse plusieurs fois séculaire est le socle de la société africaine et en croire Amadou Hampathé Ba, elle devrait être sauvegardée lorsqu’il affirme ‘’En Afrique traditionnelle un vieillard qui meurt c’est une bibliothèque qui brule’’. II. Les formes d’éducation dans une si longue lettre Deux types d’éducation opposés d’une part et complémentaires d’autre part sont mis en exergue dans le roman : 1) l’éducation traditionnelle Elle est marquée par la connaissance des valeurs traditionnelles et l’apprentissage coranique. 2) L’éducation moderne L’éducation dite moderne est celle véhiculée par l’école classique. Les jeunes que l’on rencontre dans le roman s’inspirent du mode de vie occidentale. C’est le cas des filles qui portent des pantalons au grand dam de leur maman (voir P142). III. L ’Ecole Lieu de socialisation L’école est un lieu de transmission des connaissances mais à travers des méthodes et des acteurs qui sont façonnés par cette même école l’éducateur selon nos propres dire est un travailleur qui cherche à transmettre des connaissances, des compétences et à véhiculer des valeurs, à être un modèle, à contribuer à l’édification de sa nation ou simplement à trouver un emploi, par contre son domaine ; l’éducation semble plus difficile à cerner. Dans une Si longue lettre Ramatoulaye, Aïssatou ont fait l’école d’où leur ouverture d’esprit mais aussi l’ascension sociale qui leur évite d’être traitées comme des femmes objets. L’éducation est d’abord dans le cercle de la famille sur l’utilisation de la télévision ou de la crise d’adolescence des jeunes. L’école doit être la vitrine de la société, elle doit contribuer à la formation d’un type responsable et citoyen. IV. Bilan de l’éducation dans une si longue lettre 1) La réussite Ramatoulaye l’héroïne est une enseignante à l’image de la narratrice, mais aussi écrivaine pour dire qu’elle maitrise bien ce thème qu’elle aborde d’amont en avale dans son ouvrage. Elle n’occulte rien l’école Sénégalaise et apporte sa contribution à l’édification d’une école minée par des problèmes et qui demeurent actuels. Sur le plan conjugal mère de douze enfants, Ramatoulaye et par elle la femme est l’âme du foyer même si elle demeure et reste professionnelle, elle doit donc être courageuse, bien entretenir sa famille à faire de sa maison un havre de paix. Elle peut donner sans compter sa mission ne se limite pas à cette seule fonction. Dans ce livre la petite Nabou, Aïssatou mais aussi les hommes que sont Modou et Mawdo sont le produit de l’école et de l’éducation moderne bien que n’ayant pas les mêmes comportements. La petite Nabou est présentée comme compétente dans son métier de sage – femme. La bonne éducation de sa fille Daba dotée d’une forte personnalité, elle contribue à rétablir la justice, pour remplacer sa mère convoque au lycée. Mariama compare l’enseignant au médecin, ce dernier s’occupant du corps, le maitre se charge de l’âme, ainsi ce métier devient un sacerdoce à en croire Mariam en ces mots ‘’Debout dans nos classes surchargées, nous étions une poussée du gigantesque effort à accomplir pour la régression de l’ignorance’’ Cette hymne à la mission de l’enseignant montre une fois de plus que l’éducation nous extirpe de l’obscurantisme pour nous conduire vers la lumière. Elle renchérit en disant aux pages 47 et 48 que ‘chaque métier intellectuel ou manuel mérite considération, étendues qu’il requiert un pénible effort physique ou de la dextérité des connaissances ou une patience de fourmille. Elles sont les pionniers de la nouvelle école moderne mais aussi de la nouvelle gestion des familles mais leurs situations dans ce livre reste précaire, cependant le livre demeure un creuset de pensées sur tous les maux qui touchent notre société Africaine en générale et Sénégalaise en particulier. 2) L’échec «L’autre nuit, j’avais surpris le trio (comme on les appelle familièrement) Arame, Yacine et Dieynaba en train de fumer dans leur chambre », se désole Ramatoulaye à la page 148. Cette dame est à cheval entre ces deux types d’éducation : élevée dans une famille religieuse traditionnelle elle fréquente l’école française puis devient enseignante. Mariama Ba fustige le rôle exclusif que la société africaine a assigné à la femme : femme au foyer, « productrice» d’enfants, sans diplôme ni emploi. Pour elle, les rôles ne doivent pas être attribués en fonction du sexe mais plutôt en tenant compte des critères de compétences. La femme ne doit pas être «l’accessoire qui orne, l’objet que l’on déplace, la compagne que l’on flatte mais la racine fondamentale d’une nation ». Son statut d’enseignante n’empêche pas Ramatoulaye de s’occuper de son mari, d’avoir plusieurs enfants et de s’adonner à ses tâches ménagères. Mariama Ba veut voir la femme africaine émancipée, libérée de certains jougs de la société. Conclusion En définitive le thème de l’éducation est devenu une nécessité et une si longue lettre l’élargie tout en posant les vrais problèmes de mœurs dans notre société Mariama BA femme au foyer et malmenée par son mari a de sérieux problèmes pour assurer l’éducation de ses enfants, c’est comme le montre le trio Arame, Yacine et Dieynaba. Cette longue lettre à son amie est une sorte de prétexte pour peindre sa vision de la société, et tout le militantisme qu’elle porte en – elle-même. uploads/Societe et culture/ l-x27-education-dans-une-si-longue-lettre.pdf

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