1 1 Projet de Compétitivité des Filières de Croissance Filière Tourisme – Camer
1 1 Projet de Compétitivité des Filières de Croissance Filière Tourisme – Cameroun Projet de Compétitivité des Filières de Croissance Filière Tourisme – Cameroun Document Final Janvier 2010 Jean SECHERESSE – Rémy POLIWA SECHERESSE C O N S U L T A N T S INGENIERIE DU TOURISME VERT Chaurais - 36 220 - NEONS-sur-CREUSE ●Tél/Fax: 33 (0) 2 54 28 61 61 ●E-mail : contact@secheresse-consultants.fr SIRET: 489 428 441 000 13 ●TVA Intracommunautaire: FR 21 489 428 441 ●RCS Châteauroux 489 428 441 Site : www.secheresse-consultants.fr 2 2 SOMMAIRE SECHERESSE C O N S U L T A N T S INGENIERIE DU TOURISME VERT I – Introduction générale P 3 II – Environnement touristique P 6 III – Les préalables au développement touristique P 26 IV – La zone de Mengame P 32 V – La zone d’Édéa / Kribi P 50 VI – La zone de Limbe / Buéa / Mont Cameroun P 74 VII – La zone de Bafoussam / Bamenda / Foumban P 96 VIII – La zone du Grand Nord P 125 IX – Termes de références du site Internet P 152 X – Orientations stratégiques P 159 XI – Annexes P 165 3 3 I – Introduction générale I – INTRODUCTION GENERALE I - A : Les objectifs de l’étude I - B : Rappel méthodologique de l’étude SECHERESSE C O N S U L T A N T S INGENIERIE DU TOURISME VERT I - A : Rappel des objectifs de l’étude Le Gouvernement du Cameroun souhaite évaluer les activités et les investissements touristiques qui pourraient être pris en charge par le projet de Compétitivité des Filières de Croissance (PCFC) en préparation. Cette étude est réalisée en parallèle avec une autre sur la faisabilité de la mise en PPP ( Partenariat Public Privé ) du Parc de Waza. L’objectif principal de l’étude consiste à préciser les activités qui devront être financées par le projet au sein de la composante tourisme, à préciser leurs coûts, à justifier leur rentabilité économique, à préciser les indicateurs de performance, à établir les lignes de référence pour ces indicateurs et enfin, à préciser les modalités de mise en œuvre des activités de la composante tourisme Les objectifs spécifiques doivent prendre en compte : une identification chiffrée des besoins prioritaires de ce secteur, tant au niveau des investissements que d’actions ponctuelles spécialisées, une analyse des données de base sur la situation de l’offre camerounaise et les perspectives d’évolution dans les 10 ans à venir, un cadrage des sites géographiques et des produits camerounais les plus attractifs en terme de tourisme. 4 4 I – Introduction générale I – INTRODUCTION GENERALE I - A : Les objectifs de l’étude I - B : Rappel méthodologique SECHERESSE C O N S U L T A N T S INGENIERIE DU TOURISME VERT I - B : Rappel méthodologique Dans le cadre de la mission, une méthodologie en trois actes a été adoptée : Des rencontres avec les opérateurs de la filière : Cette étape a notamment permis d’identifier les priorités et les questions à résoudre pour la mise en œuvre de véritables mesures d’accompagnement sectorielles, d’analyser les besoins mis en évidence par le secteur privé camerounais et les délégations régionales et départementales du tourisme afin de rendre plus attractives les zones prioritaires définies par les termes de référence. Ces réunions avec les opérateurs privés et les acteurs publics du secteur ( cf. annexe 1 ) se sont tenues à : Oveng Kribi Douala Buéa Bafoussam Bamenda Elles ont été accompagnées d’entretiens avec certains partenaires jugés majeurs dans chacune des zones considérées. La prise de connaissance de la documentation pertinente sur le secteur du tourisme au Cameroun collectée par le Consultant national en tourisme dont la liste figure en annexe 2, ainsi que les documents identifiés par le consultant ou en sa possession. 5 5 I – Introduction générale SECHERESSE C O N S U L T A N T S INGENIERIE DU TOURISME VERT La visite approfondie des sites identifiés dans les termes de référence à l’occasion de la mission terrain de Novembre 2010 et de janvier 2010, en l’occurrence : le sanctuaire de Mengame la zone de Kribi et plus particulièrement de Yoyo le Mont Cameroun ( Limbe et Buéa ) la zone du Grand Ouest Cameroun ( Bafang, Dschang, Bouda et Babadjou, Bagangté, Bafoussam, Bamenda, Foumban ), prenant en compte les chefferies traditionnelles, les sites naturels, les équipements touristiques structurants, les équipements d’hébergement et les projets en cours. la zone du Grand Nord : Ngaoundéré, Rey Bouba, le parc national de Bouba Ndjida, Garoua, Figuil, Maroua, Rhumsiki. 6 6 II – Environnement touristique II - A : Un contexte sous régional : la CEMAC II - B : Cadre touristique du Cameroun II - C : Atouts et handicaps du tourisme II - D : Premières orientations SECHERESSE C O N S U L T A N T S INGENIERIE DU TOURISME VERT II – Environnement touristique II - A : Un contexte sous régional : la CEMAC Avec un nombre d’arrivées de touristes internationaux estimé à 33 millions en 2004, l’Afrique a enregistré une augmentation de 8 % par rapport à 2003 comparé à un résultat de 10 % au niveau mondial. Malgré l’existence de conditions peu favorables au tourisme, l’ensemble « Afrique » s’est relativement bien maintenu durant les dernières années. Toutefois, dans une région composée de plus de 50 pays, six d’entre eux ont accueilli plus d’un million de touristes : 68% des arrivées de touristes internationaux Afrique du Sud (6,8 millions), Tunisie (6 millions), Maroc (5,5 millions), Zimbabwe (1,9 million), Algérie (1,2 million), Kenya (1,1 million) L’Afrique orientale en reçoit 23 %. Les parts les plus petites reviennent à l’Afrique occidentale (9 %) et l’Afrique centrale (2 %) : la zone CEMAC représente moins de 3 000 000 des arrivées internationales soit moins de 0,5% du tourisme international. Les séjours en Afrique sont motivés par les loisirs, la détente et les vacances. En 2003, par exemple, 57 % des touristes internationaux reçus en Afrique avaient cette motivation, 23 % pour rendre visite à des amis ou des parents, effectuer un séjour de santé ou religieux et presque 15 % pour affaires. 7 7 SECHERESSE C O N S U L T A N T S INGENIERIE DU TOURISME VERT II – Environnement touristique Les recettes par arrivée s’élèvent, en Afrique, à environ 565 $EU, le plus faible niveau de toutes les régions et bien inférieur à la moyenne mondiale, de 853 $. Plus de 50% des arrivées en Afrique Centrale proviennent de pays africains. Les touristes en provenance de l’Europe viennent en deuxième position et représentent la source de recettes touristiques la plus importante. Les échanges entre pays de la sous région sont nombreux et représentent plus d’un tiers. Contrairement aux autres régions du Continent (Afrique du nord, Afrique australe et orientale), l’Afrique Centrale et particulièrement les pays de la CEMAC ont enregistré, sur les dernières décennies, une diminution du nombre d’arrivées de touristes européens. La part dans le tourisme mondial est marginale et en régression constante ; le poids et l’impact des programmes et projets mis en oeuvre n’ont pas permis : • de réduire la pauvreté ; • d’accroître les recettes touristiques nettes des États ; • de créer des emplois durables et stables ; • d’attirer les visiteurs internationaux dans la région ; • de créer un marché touristique sous régional viable aux plans économique et financier. C’est la conséquence des situations caractérisées par : • l’instabilité politique des dernières décennies dans certains états • l’insécurité civile latente dans le cadre des déplacements intérieurs (phénomène des coupeurs de route) • les craintes liées à l’hygiène et à l’insécurité sanitaire • le manque de professionnalisme des partenaires et opérateurs nationaux • les difficultés chroniques concernant les facilitations d’accès aux pays : problématique des visas. 8 8 8 II – Environnement touristique II - A : Un contexte sous régional : la CEMAC II - B : Cadre touristique du Cameroun II - C : Atouts et handicaps du tourisme II - D : Premières orientations SECHERESSE C O N S U L T A N T S INGENIERIE DU TOURISME VERT II – Environnement touristique II - B : Cadre touristique du Cameroun 1 - La situation de l’offre touristique L’offre touristique est constituée de l’ensemble des produits, des infrastructures, des équipements et des services qui permettent d’accueillir, d’héberger et d’agrémenter le séjour des touristes dans les conditions de confort et de sécurité acceptable. Les infrastructures de base Les infrastructures aéroportuaires Le Cameroun dispose de quinze (15) aéroports dont : Trois aéroports internationaux : Yaoundé - Nsimalen, Douala et Garoua ; Et onze aéroports nationaux, il s’agit de : Maroua, Ngaoundéré, Bafoussam, Bamenda, Bertoua, Koutaba, Mamfé, Dschang, Batouri, Tiko, Kribi. Les infrastructures portuaires Le Cameroun possède : uploads/Voyage/ secheresse-rapport-final-au-31-12-09.pdf
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