@ George STAUNTON VOYAGE dans l’intérieur de la CHINE et en TARTARIE fait dans

@ George STAUNTON VOYAGE dans l’intérieur de la CHINE et en TARTARIE fait dans les années 1792, 1793 et 1794 par Lord MACARTNEY ambassadeur du Roi d’Angleterre auprès de l’Empereur de la Chine Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, collaborateur bénévole Courriel : ppalpant@uqac.ca Dans le cadre de la collection : “ Les classiques des sciences sociales ” fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi. Site web : http://classiques.uqac.ca Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi. Site web : http://bibliotheque.uqac.ca Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, collaborateur Voyage dans l’intérieur de la Chine et en Tartarie bénévole, Courriel : ppalpant@uqac.ca à partir de : VOYAGE DANS L’INTÉRIEUR DE LA CHINE ET EN TARTARIE, par Sir George STAUNTON (1737-1801). G. Nicol, Londres, 1797. Traduction française de J. CASTERA, éditions Buisson, 1798. Nombreuses rééditions. Dernière en date : Éditions Olizane, Genève, 2005 (avec une préface de Matthias Huber), 830 pages. Police de caractères utilisée : Verdana, 12 et 10 points. Mise en page sur papier format Lettre (US letter), 8.5’x11’’ [note : un clic sur @ en tête de volume et des chapitres et en fin d’ouvrage, permet de rejoindre la table des matières. Nous n’avons repris, de la relation de G. Staunton, après les préparatifs en Angleterre, que la partie relatant le voyage en Chine proprement dit, depuis l’arrivée aux côtes de la Chine, jusqu’au départ de Macao (pages 21-58, 283- 768 et 783-790 des éditions Olizane) Le lecteur curieux trouvera l’intégralité de la relation dans l’ouvrage des éditions Olizane. On utilisera enfin avec profit les cartes de l’ouvrage d’Elisée Reclus, l’Empire du milieu.] Édition complétée le 15 décembre 2006 à Chicoutimi, Québec. Voyage dans l’intérieur de la Chine et en Tartarie T A B L E D E S M A T I È R E S Avertissement PREMIÈRE PARTIE Chapitre premier : Motifs qui ont déterminé la cour de Londres à envoyer une ambassade à la Chine. Chapitre II : Préparatifs de l’ambassade. . . . . . . . DEUXIÈME PARTIE Chapitre premier : Traversée de la Cochinchine aux îles des Larrons, près de Macao. Chapitre II : Navigation dans la mer Jaune. Entrée de l’ambassadeur dans la rivière qui conduit à Tien-Sing. Chapitre III : L’ambassade remonte la rivière de Pei-Ho, pour se rendre dans la capitale de la Chine. Les vaisseaux quittent le golfe de Pé-Ché-Lée. Chapitre IV : L’ambassade débarque près de Tong-Choo-Foo. Elle traverse Pékin pour se rendre dans un palais qui est au-delà. Elle retourne dans la capitale. TROISIÈME PARTIE Chapitre premier : Voyage aux frontières septentrionales de la Chine. Vue de la grande muraille. Chapitre II : L’ambassade anglaise arrive auprès de l’empereur de la Chine, en Tartarie, dans le palais où ce prince fait sa résidence pendant l’été. Chapitre III : Retour à Pékin. Séjour de l’ambassade dans cette capitale et à Yuen- Min-Yuen. Observations qui y ont rapport. Chapitre IV : L’ambassade quitte Pékin. Voyage à Han-Choo-Foo, fait en partie sur le canal impérial. Chapitre V : Voyage à Han-Choo-Foo, et de Han-Choo-Foo à Chu-San. QUATRIÈME PARTIE Chapitre premier : Voyage de Han-Choo-Foo à Canton. Passage du Lion et de l’Indostan de Chu-San à Canton. Chapitre II : Séjour de l’ambassade anglaise à Canton et à Macao. . . . . . . . APPENDICES Appendice 1 : Tableau de la population et de l’étendue de la Chine propre, séparée de la Tartarie chinoise par la grande muraille. Voyage dans l’intérieur de la Chine et en Tartarie Appendice 2 : Tableau des revenus entrés dans le trésor impérial de Pékin, et provenant des différentes provinces de la Chine propre. Appendice 3 : Liste des Officiers civils de la Chine. Appendice 4 : Liste des principaux Officiers militaires de la Chine, avec leur nombre, leur rang et leurs appointements. Carte sur laquelle on a tracé la route des vaisseaux le Lion et l'Indostan depuis l'Angleterre @ Voyage dans l’intérieur de la Chine et en Tartarie AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR @ Cet ouvrage a été composé pour obéir au public. Les raisons qui avaient déterminé à envoyer une ambassade à la Chine, les préparatifs qui furent faits à cette occasion, la route que suivit l’ambassadeur, les pays qu’il visita, ses négociations, tout excitait une curiosité que le gouvernement a cru devoir s’empresser de satisfaire. Il a aussi vraisemblablement pensé qu’il convenait de ne confier la rédaction de ce voyage qu’à un homme instruit, dès l’origine, des particularités qui y ont eu rapport, et témoin de tous les événements qui l’ont suivi. Cet homme a senti l’importance du devoir qu’une telle confiance lui imposait, et s’est efforcé de le remplir avec tout le zèle que lui a permis sa mauvaise santé. Il savait d’ailleurs que le travail des artistes, employés aux cartes et aux gravures qui accompagnent cet ouvrage, lui laisserait assez de temps pour l’empêcher d’être en retard. Enfin, il espère que les motifs qui l’ont engagé à écrire cette relation lui mériteront plus d’indulgence que s’il l’avait publiée de son propre mouvement, et dans la seule persuasion que ses talents littéraires lui donnaient le droit de défier la sévérité des critiques. @ Voyage dans l’intérieur de la Chine et en Tartarie P R E M I È R E P A R T I E Voyage dans l’intérieur de la Chine et en Tartarie CHAPITRE PREMIER Motifs qui ont déterminé la cour de Londres à envoyer une ambassade à la Chine @ On a remarqué, avec raison, que les entreprises et les succès d’une aussi grande et aussi riche partie de la nation anglaise que celle qui s’occupe du commerce fixent dans tous les temps l’attention du gouvernement, et influent sur la plupart de ses démarches. Lorsque le projet d’envoyer une ambassade à la Chine fut connu, on pensa donc assez naturellement que cette ambassade n’avait qu’un but commercial. On était même d’autant plus fondé à le croire que les relations qui subsistaient entre la Chine et l’Angleterre exi- geaient un changement qui nous les rendît plus avantageuses. Ni dans les premiers temps où les Anglais allèrent trafiquer à Canton, ni depuis, il ne s’était présenté aucune circonstance qui pût les faire mieux traiter des Chinois, et ils étaient, à cet égard, les moins favorisés des Européens. Les Portugais furent les premiers qui fréquentèrent les côtes de la Chine. Il y a environ deux cents ans qu’ils y abordèrent. C’était l’époque de leurs plus brillants exploits, et de la grande réputation qu’ils leur acquirent. Ils rendirent de si importants services aux Chinois, qu’en récompense, ceux-ci leur accordèrent à l’extrémité méridionale de leur empire, un terrain pour bâtir une ville auprès d’un port sûr, avec divers autres avantages ; et quoique leur puissance déchue et leur gloire ternie aient fait insensiblement enlever aux Portugais une partie de leurs privilèges, le souvenir de leurs anciennes et utiles liaisons leur attire encore, de la part des Chinois, un accueil plus facile et plus confiant qu’aux autres nations de l’Europe, et même, dans beaucoup d’occasions, une préférence marquée sur elles. Vers le milieu du siècle dernier, les Hollandais aidèrent les Chinois à soumettre un dangereux rebelle, nommé Cosching-Ga, dont les flottes infestaient les mers orientales de la Chine. Pour prix de ce secours, le gouvernement les favorisa quelque temps. Ils furent même invités à aller à Pékin, où régnait alors le premier empereur de la race des Tartares- Voyage dans l’intérieur de la Chine et en Tartarie Manchoux. Son successeur, le grand Cam-Hi, ou plutôt, comme on le prononce, Caung-Schée, accueillit favorablement pendant la durée de son règne, long et prospère, tous les étrangers instruits des arts et des sciences, dans lesquels l’Europe l’emporte sur la Chine. Il prit plusieurs de ces étrangers à son service, leur accorda sa confiance, et en employa quelques- uns dans des négociations politiques. Tous ces étrangers, nés en différentes contrées de l’Europe, appartenaient à divers ordres de moines de la religion catholique ; et comme ils s’étaient montrés zélés pour la propagation de leur foi, leurs supérieurs les avaient chargés d’aller la prêcher parmi les nations éloignées. La plupart d’entre eux s’acquirent beaucoup d’estime et de crédit, tant par leurs connaissances et leurs talents que par l’austérité de leurs mœurs, leur désintéressement et leur extrême modestie ; aussi leur conduite qui ne permettait guère de leur supposer, au moins en ce qui concernait les affaires temporelles, les vues ambitieuses des autres hommes, leur attirait le respect de ceux qui étaient le moins disposés à suivre leur exemple. Non seulement ils firent beaucoup de prosélytes à leur religion, mais ils inspirèrent une haute idée des pays qui les avaient vu naître, et ils servirent efficacement ceux de leurs compatriotes qui faisaient le commerce dans les ports de la Chine. Les Anglais ne trouvèrent ni l’occasion de rendre des services à l’empire chinois, ni d’y faire respecter leur caractère et protéger leur commerce. Cependant leur gouvernement avait encouragé et soutenu d’une uploads/Voyage/ staunton-voyage-dans-l-x27-interieur-de-la-chine-et-en-tartarie.pdf

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  • Publié le Fev 17, 2021
  • Catégorie Travel / Voayage
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