ETUDIER LES GESTES PROFESSIONNELS EN CLASSE A PARTIR DU PARADIGME DE L’ACTION C
ETUDIER LES GESTES PROFESSIONNELS EN CLASSE A PARTIR DU PARADIGME DE L’ACTION CONJOINTE EN DIDACTIQUE PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA REUNION UNIVERSITÉ DE LA RÉUNION PHILIPPE CLAUZARD MCF UNIVERSITÉ DE LA RÉUNION - ESPE Formation au MRP MÉMOIRE DE RECHERCHE À VISÉE PROFESSIONNELLE En préambule PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA RÉUNION QU’EST-CE QU’UN MÉMOIRE PROFESSIONNEL ET QUI LE DIRIGE ? q La réalisation d’un mémoire de recherche professionnalisant permet une initiation à la recherche sur des problématiques liées à l’enseignement, l’éducation ou à la formation. Au- delà de cette initiation, le mémoire doit s’inscrire dans le cadre d’une formation professionnelle dédiée aux métiers de l’Education (Annexe 1). q Le mémoire est destiné conjointement à vérifier l’aptitude à la recherche (maîtriser l’étude d’une question, la documenter valablement tant au plan des publications existantes que de celui du recueil d’informations originales, en tenant compte des normes et des exigences des disciplines de référence) et à contribuer à la formation de praticiens réflexifs. q Le directeur de mémoire peut être un formateur de l’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education, un Inspecteur de l’Education nationale ou un professeur des écoles maître formateur. q Le sujet du mémoire est défini en collaboration avec le directeur de mémoire. q Il est possible, après négociation avec le directeur de mémoire, de rédiger un mémoire en binôme. Dans ce cas, les parties rédigées devront être clairement identifiées. Les étudiants choisissant de travailler en binôme peuvent rendre : - un mémoire unique pour le binôme au nom de deux étudiants ; - un mémoire distinct par étudiant du binôme. PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA RÉUNION QUEL FORMAT DOIT PRENDRE LE MÉMOIRE ? Présentation générale · entre 50 et 60 pages, bibliographie comprise sans compter les annexes ; · police : times new roman (taille 12) ; · interligne 1,5. marges 2,5 cm ; · numérotation des pages. Pages liminaires · un sommaire ; · un engagement de non plagiat doit figurer en première page de l’écrit rendu (Annexe 4) ; · une bibliographie ; · des annexes ; · 4 ème de couverture (résumé en français, en anglais ou dans une autre langue parlée dans la Communauté Européenne, mots clés) ; Première de couverture du mémoire La première de couverture du mémoire comporte les informations suivantes (Annexe 3) : - ESPE de l’université de la Réunion (logo téléchargeable) ; - année de soutenance ; - titre du mémoire ; - parcours du Master 2 : MEEF mention « premier degré » – parcours « professeur des écoles » ; - présenté et soutenu par : Nom et Prénom de l’auteur ; - sous la direction de : Nom et Prénom du directeur, sa fonction ; - jury (faire figurer sa composition dans l’ordre alphabétique des noms des membres avec leurs prénoms et leurs fonctions respectives). PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA RÉUNION QUEL FORMAT DOIT PRENDRE LE MÉMOIRE ? Le résumé du mémoire Le résumé du mémoire est constitué d’environ 1000 signes et reprend les éléments clés du mémoire (problématique, méthodologie retenue, principaux résultats). Le résumé doit être rédigé selon les normes en vigueur : en français, en anglais ou éventuellement dans une langue parlée au sein de la communauté européenne. Le résumé est accompagné de 5 mots-clés issus des thesaurus en usage dans le domaine d’étude, en français et en anglais (Annexe 5). La bibliographie Il existe plusieurs normes bibliographiques. Une norme sera choisie en accord avec le directeur de mémoire et utilisée strictement (exemple en Annexe 6). Voir les annexes sur le site internet de l’ESPE : http://espe.univ-reunion.fr/formations/meef-1er-degre/memoires/ PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA RÉUNION COMMENT CONDUIRE LE PROCESSUS DE RÉDACTION DU MÉMOIRE ? Les étudiants doivent adopter une attitude proactive dans le travail de rédaction du mémoire consistant à mettre en place un échéancier de travail précis. Outre les séminaires éventuellement organisés par le directeur, les étudiants solliciteront ce dernier pour des entretiens de travail (pouvant être en présentiel, en distanciel- sessions Skype par exemple), ou la lecture de leurs écrits. PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA RÉUNION POUR PLUS D’INFOS http://espe.univ-reunion.fr/formations/meef- 1er-degre/memoires/ COMMENT S’ORGANISE ET SE DÉROULE LA SOUTENANCE ? La soutenance dure 30 minutes : - 15 minutes de présentation par l’étudiant(e) ; - 15 minutes d’échange avec le jury de soutenance. Les questions peuvent porter aussi bien sur l’écrit que sur l’exposé oral. En cas de soutenance conjointe du mémoire (présentation interdépendante) ou de soutenance à deux (l’un après l’autre), la présentation sera de 20 minutes : - 10 minutes par étudiant ; - 15 minutes d’échange pour chaque étudiant. Après sa soutenance, l’étudiant sera invité à sortir de la salle afin que le jury délibère. Il sera demandé à l’étudiant d’entrer à nouveau après quelques minutes pour entendre officiellement le contenu de la délibération du jury et la note obtenue. PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA RÉUNION COMMENT EST ÉVALUÉ LE MÉMOIRE ? Le mémoire et la soutenance sont évalués par les membres du jury de soutenance. Différents aspects sont évalués : · le processus d’élaboration du travail ; · la qualité de l’écrit rendu ; · la prestation de l’étudiant au moment de la présentation de son travail ; · l’entretien avec le jury. Le mémoire est jugé selon la pertinence du lien : problématique/cadre théorique/recueil de données/analyses/interprétation et conclusions Lors de la soutenance, il peut être question de présenter l’origine du projet et les motivations personnelles ; une explicitation des liens théorie/pratique ; de discuter des problèmes rencontrés autour du travail du mémoire. Il est aussi apprécié de discuter des relations entre les données de l’étude réalisée avec les études antérieures ; des regrets (ce qu’il/elle aurait pu faire) ou des limites du travail ; des crikques que l’on peut formuler à propos du travail ; de l’évolution de la pensée (des prémices du projet à la rédaction finale) ; de perspectives pour la suite de la réflexion (transposition du travail spécifique à un autre cycle d’enseignement, à un autre niveau de classe ; les queskons qui restent en suspens ; les suites à donner à ce questionnement) ; de ce que le travail a apporté dans la formation (apports pour la vision du métier : transformations, confirmations) ; de perspectives pour la suite de la carrière. PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA RÉUNION Thématique générale de recherche proposé par P . Clauzard:« Analyse de l’activité didactique conjointe entre élèves et professeur » Le travail de recherche à réaliser interrogera comment décrire d’une manière rigoureuse et heuristique le travail du professeur avec les élèves? Comment décrire son propre travail dans une analyse suffisamment distanciée grâce à des critères rigoureux d’un cadre théorique didactique ? Comment peut-on penser l’enseignement et l’apprentissage dans leur solidarité, dans leur trait d’union ? En quoi les savoirs dont le professeur veut instruire les élèves donnent-ils leurs formes aux transactions didactiques? Il s’agira de se questionner sur le travail effectif et interactif de situations d’enseignement – apprentissage en école, d’observer sa planification, sa réalisation et d’évaluer les écarts entre le travail de classe planifié et le travail de classe réalisé afin de le comprendre et de saisir des phénomènes influant les apprentissages des élèves et l’enseignement du professeur. Il s’agit de comprendre le système de contraintes et de conditions agissant dans le « faire classe ». Pour ce faire, on étudiera la conception du milieu pour apprendre (mésogénèse), la prise en compte d’une temporalité (chronogénèse) et le rôle et la place de chacun des protagonistes des transactions dans le procès d’apprentissage - élèves et professeur (topogénèse). La recherche mettra en relief les gestes d’enseignements et les gestes d’étude, une co-activité qui donne sens au trait d’union des situations d’enseignement – apprentissage. Elle s’appuiera donc sur le concept d’activité didactique conjointe développé par Gérard Sensevy et les outils de l’analyse de l’activité de travail, notamment développé dans le champ de la didactique professionnelle, qui tentent de comprendre finement le travail des professionnels afin de professionnaliser au plus près des situations complexes et variables d’enseignement- apprentissage. L’objectif pour l’étudiant sera de démontrer sa capacité à mobiliser une grille de lecture éprouvée des situations de classe, son aptitude à saisir des phénomènes : des incidents didactiques, des impensés de planification, des processus d’apprentissages lacunaires. PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA RÉUNION Mots clefs de la thématique générale pour vos recherches documentaires : Analyse de l'activité enseignante, Didactique, Action didactique conjointe, Gestes d’enseignement, gestes d'étude Gestes professionnels Outil d’analyse de la classe Didactique professionnelle Ergonomie …/... PHILIPPE CLAUZARD MCF IUFM DE LA RÉUNION BIBLIOGRAPHIE SUR LA THÉMATIQUE livres et articles sur internet Clauzard, P. - Coopérer en classe avec ses élèves, Biennale internationale de l'éducation, de la formation et des pratiques professionnelles, Juin 2015, Paris, France. 2015. HAL Archives ouvertes, août 2015. En consultation : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01188556/document Sensevy, Gérard, Le travail du professeur pour la théorie de l’action conjointe en didactique. Publication en ligne : http://rechercheformation.revues.org/822 Sensevy, Gérard - Le jeu comme modèle de l'activité humaine et comme modèle en théorie de l'action conjointe en didactique, Publication uploads/s1/ etudier-les-gestes-professionnels-en-classe-a-partir-du-paradigme-de-l-x27-action-conjointe-en-didactique 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 28, 2022
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