Quelles ruptures provoque Giotto dans la peinture du Trecento italien ? Chapell

Quelles ruptures provoque Giotto dans la peinture du Trecento italien ? Chapelle Scrovegni, Padoue, revers de la façade ouest, détail du jugement dernier Sommaire I. Analyse de l’œuvre de Giotto……………………………….…….. diapositives 2 à 13 • Biographie • Œuvre 1 : Les fresques de l’Eglise supérieure de la basilique Saint François d’Assise • Œuvre 2 : Les fresques de la Chapelle Scrovegni, Padoue • Conclusion VI. Giotto dans le Trecento italien • Maniera greca, buona maniera • Symbolisme et naturalisme • Question de profondeur • Conclusion XI. Successeurs de Giotto • Ambrogio • Gaddi, Taddeo • Conclusion Giotto, ou la restauration de la « belle et bonne manière de peindre » (Vasari) • Artiste Florentin du Trecento italien ( né en 1266 ). D’abord peintre puis architecte et sculpteur vers la fin de sa vie. • Ses successeurs : Gaddi Tadeo et Maso Di Banco. Eglise St François d’Assises, Noli me tangere • Cimabue fut son maître. Il rompt plus tard avec lui. • Nombreux voyages, mais reste toujours attaché à Fl Passage du maître à l’élève et de l’obscurité à la pénombre : Œuvre 1, Fresques de la chapelle supérieure de la Basilique de St-François, Assise • Arrivée de Giotto 1294 avec son maître Cimabue, mais ne peint la vie de St François qu’après son voyage à Rome ( 1296 ). • 21 premières fresques de la chapelle supérieure : Giotto, ses élèves aidèrent pour les 7 dernières.( 1297) • Pape Nicolas IV donne l’idée du sujet • Large part à l’imagination, puisque jamais traité. Sujet qui ne vient pas des traditions chrétiennes. • L’art a ici pour modèle la réalité et la nature. Giotto ne représente plus symboliquement mais tente de représenter les choses de façon naturelle Cimabue, St François d’Assise Giotto, St François d’Assise Iconographie : Qui était Saint-François d’Assise ? • Né en 1181/2 - Mort en 1226. Stigmatisé dès 1228. Fondateur de l’ordre des Franciscains, basé sur les notions de pauvreté et de joie. • Considéré comme un saint parce qu’a pris exemple sur la vie du Christ. A vécu en toute piété et reçoit les stigmates en 1224. • Personnage quasi-historique dont la légende mêle faits historiques et symbolique chrétienne. Ses enseignements : « Aimer Dieu à travers la nature - sa création », avoir le Christ pour modèle : « J’ai accomplit ce que j’avais à faire, que le Christ t'apprenne à en faire de même » ( sur son lit de mort ). Détail, fresque ST François d’Assise Giotto et les intérieurs : détail, le miracle du crucifix, Basilique St-François d’Assise • Volonté de donner un aspect tridimensionnel. •La fresque est une fenêtre sur l’extérieur : sorte de maison de poupée, amplification par la représentation de ruines. • Influence de l’antique : bâtiment qui ressemble à une villa romaine. • Fenêtre et trous : effet de réel. Naissance de l’espace moderne • Mais : « maniera greca » pour la représentation de Saint François : car il a une auréole et est bien trop grand. Le miracle du crucifix, Basilique St­François d’Assise La fin de l’arrière-plan comme simple fond et le dialogue des personnages : le miracle de la source, Basilique St-François d’Assise « les peintres devraient savoir que… les choses (sont) vues sur cette surface plane comme si elle était faite de verre transparent…Je trace un rectangle de la taille qui me plaît et j’imagine que c’est une fenêtre ouverte par laquelle je regarde tout ce qui y sera représenté… » (Alberti) • Arrière-plan fait partie du tableau, du paysage que l’on voit à travers « la fenêtre ». • Communication des personnages entre eux. Pas apposés les uns à côté des autres. Pas d’adaptation de leur taille en Basilique St­François d’Assise, le miracle de la source Œuvre 2 : Fresques de la Chapelle Scrovegni (Chapelle Arena), Padoue • Giotto y travaille de 1303 à 1306, première « œuvre de maturité » de l’artiste. • Iconographie : Chapelle autour de deux sujets principaux : la vie du Christ et celle de Marie : inspiration d’évangiles apocryphes . • Jugement dernier : place importante La charité, Chapelle Donateur : Enrico Scrovegni, pour sa rédemption et celle de son père. Détail, fresque du jugement dernier, chapelle scrovegni Iconographie : Entre tradition et esprit novateur Emplacem ents des scènes religieuses Source : web gallery O E N S • La vie de la vierge : sur le revers de la façade Est et au niveau du premier registre du mur Nord ( vert ). On y rattache la vie de Joachim, son père ( jaune ). • La vie du Christ : façade est ( bleu ciel) rattachement vie de la vierge (nativité), deux registres intermédiaires des murs N/S, et jugement dernier revers de la façade ouest. • Les vices et les vertus : dernier registre des murs N/S ( bleu foncé ). Novateur, habituellement façade occidentale des cathédrales. la communication des personnages de Giotto : La vie de Marie, détail, l’annonciation • Perspective artificielle comme moyen d’effet de réel. Profondeur, effet tridimensionnel. • Des personnages humanisés : positions. • Travail minutieux : drapés, fenêtres. A nouveau effet de réel • Esprit novateur : cadre réaliste qui donne un « souffle » au personnages. Fin du personnage comme symbole. • Scène en diptyque : le peintre montre sa virtuosité, il ’ Chapelle scrovegni, détail de la Le jugement dernier, preuve de la virtuosité de l’artiste : le revers de la façade occidentale •Traditionnellement : façade ouest, restes de « maniera greca » . •Enfer : personnages torturés aux expressions très réalistes, représentation du Diable, Dante. •Donateur fait partie des personnages. • Détail : virtuosité du peintre. Minutie. Profondeur à la fresque. • Cette fresque serait comme un « livre ouvert », une bible. Chapelle scrovegni, façade ouest 10m/8m40 Début de la représentation tridimensionnelle et « réaliste » des personnages : Les vices et les vertus •Très grande minutie : effet de profondeur, ombres. • La peinture comme art à part entière et non plus comme artisanat. •Personnage tridimensionn el, effet de réel, presque Chapelle Scrovegni, détail, la F i Portail sud Cathédrale de Strasbourg, l’E li La peinture de Giotto comme entrée dans « i primi lumi » (Vasari) • Utilisation de la perspective artificielle comme outil pour un effet de réel. • Rupture avec la tradition chrétienne : Saint François n’est pas un personnage biblique. Approche nouvelle de la foi . • Des espaces emprunts de modernité : arrière-plan n’est plus un simple fond. Monuments représentés de biais : raccourcis, début de perspective. • Des personnages qui communiquent entre eux. Personnages vivent dans leur époque : pas d’intemporalité, pas de sacralisation. Comme si les personnages bibliques avaient un quotidien. • La peinture de Giotto porte donc un message : la peinture est un art à part entière, capable d’approcher le réel au même titre que la sculpture. Cependant, Giotto semble être le seul à introduire de telles innovations dans la peinture. Pourquoi peut-on dire qu’il rompt avec les autres artistes italiens du Trecento ? Sommaire I. Analyse de l’œuvre de Giotto • Biographie • Œuvre 1 : Les fresques de l’Eglise supérieure de la basilique Saint François d’Assise • Œuvre 2 : Les fresques de la Chapelle Scrovegni, Padoue • Conclusion VI. Giotto dans le Trecento italien…………………………………… diapositives 14 à 18 • Symbolisme et naturalisme • Maniera greca, buona maniera • Question de profondeur • Conclusion XI. Successeurs de Giotto • Ambrogio • Gaddi, Tadeo • Conclusion Giotto, crucifixion, Eglise inférieure de la basilique St­François d’Assise Duccio, crucifixion Deux écoles différentes, deux espaces différents : Giotto et Duccio • Un espace aéré ou les personnages peuvent se mouvoir • Réalisme des attitudes des personnages : communication entre eux. • De la symbolique païenne. • Individualisation des personnages • Un espace ou les personnages sont entassés, pas de mouvement possible • des attitudes traditionnelles, pas naturelles. Pas ou peu de communication. • Pas d’individualisation des personnages La « maniera greca » de Duccio, et la bonne manière de Giotto : même fonction ? • Espace : utilisation du fond •individualisation des personnages : visages, travail sur la lumière, couleurs. • Teinté de « maniera greca » • Restent massifs mais émotions. Fonction d’humanisation • Espace : surchargé. Personnages font l’espace. •Position des personnages : très statiques. Position de la Vierge. • Traitement des draperies irréaliste. • Symbolique très importante : Jésus et la « statuette ». Fonction de sacralisation. Duccio, détail de la maesta, dormition Giotto, Chapelle Scrovegni, la visitation La profondeur comme outil de l’effet de réel : exemple de la Cène Giotto, la cène, chapelle Scrovegni Duccio, la cène, détail de la maesta • Bâtiment cohérent . Seul problème la colonne. •Communication des personnages entre eux, autour d’une table. • Banc : réaliste on peut voir les pieds sous les bancs. • Bâtiment cohérent. Mais profondeur ne rend pas l’effet de réel. • Personnages ne sont pas cohérents ensemble. • Table : Représentation non tridimensionnelle. Comme si certains étaient assis plus haut que uploads/s3/ expose-giotto-alexia-orfanoudakis.pdf

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