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Dossier de presse Direction de la communication et du numérique centrepompidou.fr Centre Pompidou Dossier de presse Direction de la communication et du numérique centrepompidou.fr Boltanski Faire son temps 13 novembre 2019 – 16 mars 2020 #ExpoBoltanski Dossier de presse Direction de la communication et du numérique centrepompidou.fr Centre Pompidou Dossier de presse Direction de la communication et du numérique centrepompidou.fr Direction de la communication et du numérique 75191 Paris cedex 04 Directrice Agnès Benayer T. 00 33 (0)1 44 78 12 87 agnes.benayer@centrepompidou.fr Attaché de presse Timothée Nicot T. 00 33 (0)1 44 78 45 79 timothee.nicot@centrepompidou.fr assisté de Grégoire Samson T. 00 33 (0)1 44 78 12 49 gregoire.samson@centrepompidou.fr centrepompidou.fr #ExpoBoltanski Boltanski Faire son temps 13 novembre 2019 – 16 mars 2020 Galerie 1, niveau 6 Sommaire Faire son temps p. 3 - 5 À propos de l’exposition Christian Boltanski et Bernard Blistène p. 6 - 16 Entretien Le parcours de l’exposition p. 17 - 18 Autour de l’exposition p. 19 Publications p. 20 Informations pratiques p. 21 3 Centre Pompidou Boltanski Faire son temps Dossier de presse Boltanski Faire son temps 13 novembre 2019 – 16 mars 2020 Galerie 1, niveau 6 Vaste déambulation en forme de méditation sur la vie et son cours, l’exposition de l’œuvre de Christian Boltanski au Centre Pompidou entre le 13 novembre 2019 et le 16 mars 2020, propose un regard singulier sur l’un des principaux artistes de notre temps. Après la première rétrospective que le Centre Pompidou lui consacrait en 1984, cette nouvelle exposition développe un parcours de 2000 mètres carrés au cœur duquel Boltanski met en scène un choix d’œuvres par lesquelles il ne cesse d’explorer la frontière entre présence et absence. Conjuguant mémoire individuelle et collective à une réflexion toujours plus approfondie sur les rites et les codes sociaux, Boltanski développe depuis un demi-siècle une œuvre sensible et corrosive, tel un état de veille lucide sur nos cultures, leurs illusions et désenchantements. Misterios 2017 Pour trouver une réponse à la question de la destinée, Boltanski, ayant appris que chez les Amérindiens les baleines la connaissent, s’est rendu au nord de la Patagonie, dans le village de Bustamante. Les baleines se réunissent à certains moments de l’année. Il y a installé, avec l’aide d’ingénieurs acousticiens, des trompes dont la forme a été étudiée pour que le vent puisse s’engouffrer à l’intérieur et émettre des sons très proches du chant des baleines. Ces objets sonores, situés dans cet endroit désertique, sont voués à la disparition ; il n’en restera que le récit. Vidéoprojection sur 3 écrans, format 16/9, son stéréo, couleur, durée : 12 heures Archives Christian Boltanski Photo © Christian Boltanski © Adagp, Paris, 2019 4 Centre Pompidou Boltanski Faire son temps Dossier de presse Depuis ses débuts, en 1967, Boltanski scrute la vie des hommes et ce qui en subsiste après la mort, une fois qu’ils ont fait leur temps. En recourant à l’inventaire et l’archive, il développe au gré d’albums photographiques ou d’objets reconstitués comme autant de souvenirs d’enfance, un essai de reconstitution de la vie des êtres pris dans l’anonymat de leur disparition. Par le biais de « petites histoires », il met en exergue tout un chacun et personne et s’attache à la mise en forme fragile et troublante d’une mémoire collective de l’humanité. D’envois postaux en documents mêlant fictions et vies réelles, d’évocations de l’enfance perdue à la suggestion de la mort latente, Boltanski a toujours mis en scène la fragilité de l’être. L’éphémère gouverne toute l’œuvre et l’utilisation d’éléments voués à la conservation, à la pérennisation, tels les boîtes métalliques ou les vitrines, apparaît d’abord comme un vocabulaire plastique récurrent au cœur de ses premières œuvres. La pratique de Boltanski concilie ainsi le caractère dérisoire de toute action avec le désir de permanence et de préservation propre à toute civilisation. Elle témoigne aussi de l’acharnement avec lequel l’art tente de réussir à se saisir de la vie et de lutter contre l’oubli. L’art de Boltanski est d’abord un art du temps qui passe. À partir de 1984, ses œuvres se détachent de l’ironie et de l’humour qui les constituaient et se font plus sombres. Les Monuments, les Reliquaires, les Réserves conjuguent les thèmatiques du souvenir et de la disparition. Au-delà de ses travaux liés à la mémoire du monde, les œuvres de Boltanski tendent à montrer, de manière chorale, les structures mises en place par l’homme pour faire face à la mort. Les années 1990 voient son travail s’orienter de plus en plus vers une recherche portée par des mythes et des légendes puisant à l’imaginaire collectif. En privilégiant des projets au contenu « humaniste » comme le démontre la conception des Archives du cœur, enregistrements d’innombrables battements de cœurs, collectés, au fil du temps, à travers le monde et conservés à l’abri du temps sur l’île de Teshima, au Japon, Boltanski fait de son œuvre une ample allégorie de l’éternité. Dans ses œuvres plus récentes, Boltanski explore la fatalité et questionne le hasard en construisant des dispositifs où la vie s’apparente toujours plus à une loterie. Plus près de nous encore, les immenses installations immersives de l’artiste se confrontent aux espaces du bout du monde où il aime se rendre, à la recherche de mythes enfouis qui deviennent le support de ses propres installations. Conçue sous la forme d’un chemin et comme une œuvre en soi, l’exposition conduit le visiteur à s’immerger au cœur d’une méditation sur la préservation de l’être. Se rapprochant du champ plastique et temporel du théâtre, domaine qu’il investit depuis plusieurs années, l’artiste dresse la scène d’une grande métaphore du cycle humain, de la naissance à la disparition. Crépuscule 2015 Chaque jour une des nombreuses ampoules, composant l’installation s’éteint. Le temps d’une exposition, la pièce, qui est au début très éclairée, devient à la fin complètement sombre. Avec cette œuvre, Boltanski apporte une autre image à sa réflexion sur l’avancée du temps et sur la précarité de l’existence. Ampoules, douilles, fils électriques noirs, dimensions variables Archives Christian Boltanski Photo © Joana França © Adagp, Paris, 2019 Commissaire Bernard Blistène Directeur du Musée national d’art moderne, Centre de création industrielle Avec la collaboration d’Annalisa Rimmaudo Attachée de conservation, Musée national d’art moderne, Service des collections contemporaines Chargé de production Hervé Derouault Architecte scénographe Jasmin Oezcebi Avec le soutien de la société Raja En partenariat avec Vranken-Pommery Monopole En partenariat média avec : Remerciements Galerie Marian Goodman, Paris - Londres - New York Galerie Kewenig, Berlin Galeria Albarrán Bourdais, Madrid Raphaële Coutant, Clémence Ouazana, Charlotte Richard 5 Centre Pompidou Boltanski Faire son temps Dossier de presse Christian Boltanski naît à Paris en 1944. Il pratique la peinture entre 1957 et 1968, puis s’en éloigne pour réaliser de courts films d’artiste. En 1969, il expose au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Ses œuvres autour des rites sociaux, réalisées avec diverses techniques, attirent l’attention de la galeriste Ileana Sonnabend. Il expose ensuite à la Documenta 5 d’Harald Szeemann en 1972 dans la section « Mythologies individuelles ». Son travail prend une autre orientation en 1986 pour son exposition à la Chapelle de la Salpêtrière à Paris, où il commence à réaliser des installations in situ incluant la lumière. À partir de 1998, il pense ses expositions comme des œuvres à part entière. Depuis 2008, il crée des installations dans des endroits reculés du monde. Lauréat de plusieurs prix internationaux dont le Praemium Imperiale japonais reçu en 2006, il a exposé dans le monde entier et a représenté la France à la Biennale de Venise en 2011. J’ai décidé de m’atteler au projet qui me tient à cœur depuis longtemps : se conserver tout entier, garder une trace de tous les instants de notre vie, de tous les objets qui nous ont côtoyés, de tout ce que nous avons dit et de ce qui a été dit autour de nous, voilà mon but. Christian Boltanski Départ 2015 Le titre prend son origine dans le titre qu’Alain Resnais aurait voulu donner à son dernier film : Arrivée et départ. Ces deux mots, un peu comme le tiret qui relie les dates de naissance et de mort dans Mes Morts, signifient pour Boltanski la vie, celle qui s’écoule entre les deux. Douilles, ampoules, fils électriques, 170 × 300 × 10 cm Courtesy Christian Boltanski et Galerie Marian Goodman. Photo © Rebecca Fanuele © Adagp, Paris, 2019 6 Centre Pompidou Boltanski Faire son temps Dossier de presse Christian Boltanski et Bernard Blistène Entretien — C.B. Je pense que je suis désormais dans le temps additionnel, j’aurais pu mourir il y a une dizaine d’années. Et en fait, dans ma vie d’artiste, il y a eu deux mi-temps et depuis une dizaine d’années, je suis dans un temps additionnel. Dans une vie d’artiste, on répète toujours les mêmes choses, mais il y a des moments de grande rupture. Donc, il y a eu les premières œuvres qui ont vu le jour quand je suis devenu adulte ; un deuxième moment, quand j’ai uploads/s3/ exposition-christian-boltanski-faire-son-temps-au-centre-pompidou.pdf
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- Publié le Dec 19, 2021
- Catégorie Creative Arts / Ar...
- Langue French
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