Arts 8 Collection dirigée par Jean-Paul Olive et Claude Amey Consacrée à l’art

Arts 8 Collection dirigée par Jean-Paul Olive et Claude Amey Consacrée à l’art du XXe siècle et à la réflexion esthétique, la collection Arts 8 a pour v tion de diffuser les travaux collectifs de groupes et équipes de recherche, de pro mouvoir un débat transversal entre les diverses disciplines artistiques, et d’encour ager les recherches et échanges autour de thématiques contemporaines importantes. Déjà parus Giordano Ferrari (dir.), Pour une scène actuelle, 2009. Jean Paul Olive (dir.), Présents musicaux, 2009. Georges Bloess (dir.), Destruction création, rythme: l’expressionnisme, une esthétique du conflit, 2009. Márta Grabócz et Jean-Paul Olive (dir.), Gestes, fragments, timbres : la musique de György Kurtág, 2008. Giordano Ferrari (dir.), La parole sur scène, 2008. Ivan Toulouse et Daniel Danétis (dir.), Euréka, le moment de l’invention. Un dialogue entre art et science, 2008. Collectif, Edgard Varèse : Du son organisé aux arts audio, 2007. Collectif, Pratiques artistiques, Pratiques de recherche, 2007. Collectif, L’opéra éclaté, la dramaturgie musicale entre 1969 et 1984, 2006. Collectif, Expérience et fragment dans l’esthétique musicale d’Adorno, 2005. Collectif, Musique et mémoire, 2003. Collectif, Dialogues sur l’art et la technologie, 2001. Collectif, La naissance de l’opéra, 2001. Collectif, A partir de Jean-François Lyotard, 2000. Collectif, La couleur réfléchie, 2000. Collectif, L’art au XXème siècle et l’utopie, 2000. Collectif, Danse et utopie, 1999. Collectif, Les frontières esthétiques de l’art, 1999. Collectif, Théâtre 2, 1999. Collectif, Le Récit et les Arts, 1998. © L’HARMATTAN, 2010 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr 9782296132399 EAN : 9782296132399 Mémoires et histoire en danse Isabelle Launay Sylviane Pages Sommaire Arts 8 Page de Copyright Page de titre PRÉSENTATION Remerciements I. - MÉMOIRES DES ŒUVRES CHORÉGRAPHIQUES POÉTIQUES DE LA CITATION EN DANSE … D’UN FAUNE (ÉCLATS) DU QUATUOR ALBRECHT KNUST, AVANT -APRÈS 2000 LA MORT DU CYGNE DE MICHAEL FOKINE ENJEUX ET DEVENIRS D’UN BALLET “PRESQUE IMPROVISÉ” INTERPRÉTER LE RÉPERTOIRE DE L’OPÉRA DE PARIS (RE)PRENDRE DANCE DE LUCINDA CHILDS (1979/2003) LA CRÉATRICE CACHÉE DE VÉRONIQUE DOISNEAU DE JÉRÔME BEL À ISABEL TORRES DE SILVIA SOTER II. - ANALYSE D’UN GESTE CHORÉGRAPHIQUE LE SAUT DE NIJINSKI (N’EST PAS CELUI QU’ON CROIT) UNE POLITIQUE DE L’ABSTRACTION OU LES RUSES CHORÉGRAPHIQUES DES NOCES DE BRONISLAVA NIJINSKA MÉDITATIONS SUR LE PORTER III. PRATIQUES D’ÉCRITURES ET DE LECTURES “LEARNING TO DANCE BY BOOK” FORMES ET ENJEUX D’UN APPRENTISSAGE SOLITAIRE DES DANSES A U XVIIIe SIÈCLE TANZSCHRIFT UND SCHRIFTTANZ1 ÉCRITURE DE LA DANSE ET DANSE ÉCRITE ANDRÉ LEVINSON (1887-1933) OU L’INVENTION D’UNE CRITIQUE CHORÉGRAPHIQUE DANS LA FRANCE D ES ANNÉES 1920 IV. - PORTRAIT DE L’ARTISTE EN DANSEUSE(R), CONSTRUCTIONS D’UNE FIGURE COMMENT SE CONSTRUIT UNE BALLERINE ? MARIE MADELEINE GUIMARD ENTRE VIE ET SCÈNE DA NS LES SOURCES DU XIXe SIÈCLE ISADORA DUNCAN EST-ELLE UNE D ANSEUSE ? ÊTRE DANSEUR ET CHORÉGRAPHE AU DÉBUT DES ANNÉES 1930 : RETOUR SUR UNE ENQUÊTE DES ARCHIVES INTERNATIONALES DE LA DANSE LA PAROLE DU DANSEUR DANS LES ARCHIVES RADIOPHONIQUES PETER VAN DYK ENTRETIEN PAR ANTOINE LIVIO POUR LA RADIO SUISSE ROMANDE, 1964 “J’AI BIEN CONNU LA BASCULE…” V. - QUESTIONS D‘HISTORIOGRAPHIES RÉSURGENCE, TRANSFERT ET VOYAGES D’UN GESTE EXPRESSIONNISTE : UNE HISTORIOGRAPHIE DI SCONTINUE ET TRANSNATIONALE. LE BUTÔ ENTRE LE JAPON, LA FRANCE ET L’ALLEMAGNE REVENIR AUX DEVADASIS VERS UNE HISTORIOGRAPHIE POSTCOLONIALE DES DANSES DE L’INDE LE DUENDE : DU TERME AU CONCEPT, GÉNÉALOGIE D’UN INEFFABLE L’HISTOIRE DE LA DANSE ET LES DANCE STUDIES ANGLOAMÉRICAINES PETITE CHRONIQUE : LES FÊTES MUSICALES DE LA SAINTE-BAUME (1976-1980) PRÉSENTATION Vingt ans après la création du département Danse à l’Université de Paris 8, dix ans après remier numéro de Mobiles intitulé Danse et utopie, nous f tons ces deux événements par un volume consacré à la mémoire et à l’histoire en danse autant que par l’ouverture d’un site sacré à la recherche (www.danse.univ-paris8.fr) ! L’activité historique en France fut en effet particulièrement importante dans le champ chorégraphique. Et s’il importait de proposer quelques synthèses des travaux de reche rches, il était tout aussi essentiel de rassembler les études de nombreux jeunes che rcheurs, souvent danseurs eux-m mes, qui ont travaillé ces dix dernières années sur la mém oire des œuvres en danse à partir de corpus et de méthodes diversifiés. Ces travaux issu s de masters ou de doctorats demeurent, on le sait, trop souvent dans la confide ntialité d’un jury de lecteurs. Or, leurs acquis, du fait de leur originalité et des p erspectives qu’ils ouvrent, méritent d’ tre partagés aujourd’hui par une communauté élargie Ils témoignent d’un intér t pour les avant-gardes, qu’elles soient chorégraphiques (ainsi d s études sur les œuvres de Fokine, Nijinski, Nijinska, Duncan), critiques (les débuts de la critique professionnelle d’André Levinson par exemple ou les débats au sein de l a critique et l’historiographie américaines), institutionnelles (ainsi l’étude sur les p remiers concours de chorégraphie menés par les Archives Internationales de la Danse ou la chronique des F tes Musicales de la Sainte Baume qui accueillit la postmoder n dance américaine). Ils témoignent encore d’un souci de la durée, celle de la durée de vi e d’un geste longtemps assigné à disparaître parce que prisonnier d’une idéologie présenti : on lira à ce sujet les analyses, entretiens et témoignages sur les multiples modal ités de retours à une œuvre (que ce soit celles du répertoire à l’Opéra de Paris, La Mort d ygne de Fokine et Pavlova, L’Après-midi d’un faune de Nijinski, Noces de Nijinska, Dan ce de Lucinda Childs, Véronique Doisneau de Jérôme Bel, ou encore des résurgences d’un ges te expressionniste venu d’Allemagne en France par le biais du Butô ou des transforma tions des gestes indiens dans l’Inde postcoloniale.) Toutes ces études entendent intégrer au cœur de la démarche historique, de la façon la plu s précise possible, l’analyse des œuvres telles qu’elles furent interprétées et des pratiqu s qui les sous-tendent. Il s’agit ici de ne pas faire comme si la danse n’était pas d’ab ord un art vivant. Cette orientation a trois conséquences importantes : - si elle n’ignore bien évidemment pas une diversité de sources textuelles, elle s’appui e aussi sur d’autres types de source, l’image filmée, la photographie, la peinture, l’ex périence du spectacle, mais encore les archives radiophoniques, les témoignages orau x, enfin les partitions chorégraphiques auxquelles est consacré ici tout un chapitre . - elle engage le chercheur à exposer sa perception. L’analyse est issue aussi d’un sav oir kinésique et d’une expérience de danseur et de spectateur. Regarder une œuvre n’exige- t-il pas un intense exercice de description phénoménologique et le renouvellement de nos facultés d’étonnement ? Aussi de nombreuses analyses entendent-elles décrire des opér ations esthétiques qui articulent concrètement dispositif scénographique, structure mu sicale, construction chorégraphique et expressivité du geste. Dans cette perspective , il n’y a rien d’étonnant à se pencher sur l’histoire d’un seul geste technique, que ce s t le saut (chez Nijinski), le porter, ou encore le travail de quelques motifs ch orégraphiques chez Nijinska. - elle propose un point de vue sur des œuvres qui ne s’ordonne pas à leur date de créati on. C’est le devenir des œuvres en danse, leurs altérations et transformations qui son t ici au cœur de la recherche plus que leur ancrage dans un seul moment passé. Elle permet alors de remettre en mouvement les catégories et les conditions du récit historique (ainsi de l’étude des cadres d’une biographie par Marina Nordera, de l’histo riographie de la danse américaine par Ramsay Burt, de celle des danses savantes de l’Inde, ou encore de la généalogie du concept de duende dans les discours sur le flam enco en Espagne). Par ailleurs, si ce recueil tente de rendre compte du devenir des œuvres, il cherc he aussi à historiciser ce qu’est devenir un(e) danseur(se). En d’autres termes à poser les conditions et les éléments socio-culturels qui construisent le métier et la figure de danseur(se) : ainsi des études sur Marie Madeleine Guimard, sur Isadora Duncan , sur les conditions de travail des danseurs en France dans les années 1930, 1960 et dans les années 1970-80 (par le biais des témoignages des danseurs tels Peter Van Dyk, Brigitte Asselineau ou Jean-Christophe Paré). C’est pourquoi, loin de s’opposer, mémoire(s) et histoire sont ici mises à l’épreuve l’une l’autre, articulées de telle sorte qu’elles puissent jouer aussi l’une tout contre l’autre , pour rouvrir l’imagination et le savoir historique sur des œuvres, des artistes ou des événements que l’on croyait connaître. Isabelle Launay et Sylviane Pagès 2010 ! LE DÉPARTEMENT DANSE DE L’UNIVERSITÉ PARIS 8 VINCENNES SAINT-DENIS FÊTE SES 20 AN S ! ET REMERCIE TOUS CEUX QUI L’ONT AIDÉ À POURSUIVRE. PORTRAIT DE GROUPE EN QUELQUES DATES CRÉER ET DÉVELOPPER UNE ÉQUIPE 1989 Dans une belle dynamique utopique, six années avant sa retraite, le philosophe Mic hel Bernard ouvre un diplôme d’université en Danse (D.U.) à Paris 8 dans une UFR d’Arts et Philosophie avec le soutien de la présidente de l’Université Francine Demichel. 1993 Quatre ans plus tard, ce D.U. se transforme en une Licence en Danse et s’inscrit c omme les autres arts au sein des cursus uploads/s3/ memoires-et-histoire-en-danse-sous-la-direction-d-x27-isabelle-la.pdf

  • 86
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager