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UNE MÉTHODE Cette collection propose : l’étude d’œuvres complètes ; par une app

UNE MÉTHODE Cette collection propose : l’étude d’œuvres complètes ; par une approche « de l’intérieur ». DES OUTILS Pratique et pédagogique, cette méthode offre : aux élèves, des fiches d’études indiquant des pistes de recherche précises pour la préparation d’exposés ; aux professeurs, des études de textes conduites selon des approches variées. DES OBJECTIFS Simple et rigoureuse à la fois, elle vise à : susciter ou développer le goût de la lecture ; affiner le sens de l’analyse. approche L’ŒUVRE complète Marie GRÉSILLON conseillère pédagogique MAÏMOUNA d’Abdoulaye Sadji Etude Les classiques africains 184, avenue de Verdun 92130 Issy les Moulineaux N° 830 Sommaire Couverture Présentation Page de titre INTRODUCTION À LA MÉTHODE Un état de fait Quelle solution ? Une solution négative Une véritable solution La bibliothèque de classe L’œuvre complète Une méthode de travail Les grilles de lecture Approche de l’œuvre complète Les étapes du travail La recherche Le travail en classe Les résultats Pour l’élève Pour le professeur MAÏMOUNA PREMIÈRE PARTIE - ÉTUDE GLOBALE Fiche 1 - PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE I – L’AUTEUR : ABDOULAYE SADJI II – LE LIVRE III – DÉCOUPAGE DE L’ŒUVRE 1 – Divisions matérielles 2 – Découpage selon la durée 3 – Prolongements possibles a) Etude de l’enchaînement b) Etude de l’intrigue Fiche 2 - RÉSUMÉ I – PREMIÈRE PARTIE II – DEUXIÈME PARTIE Fiche 3 - LE CADRE DE VIE I – LE MILIEU PHYSIQUE 1 – Géographie des lieux 2 – Végétation 3 – Climat II – LA VIE AU VILLAGE 1 – Vie quotidienne 2 – Soins du corps à la veille d’une fête III – LA VIE SOCIALE 1 – Oppositions entre garçons et filles au village 2 – Relations villageoises IV – LES COUTUMES, LA LANGUE Fiche 4 - LES PERSONNAGES I – LES PERSONNAGES PRINCIPAUX 1 – Maïmouna a) Enfance et adolescence b) A Dakar c) A Louga 2 – Yaye Daro 3 – Rihanna 4 – Bounama 5 – Yacine Il – LES PERSONNAGES SECONDAIRES 1 – Doudou Khary 2 – Galaye Kane 3 – Doudou Diouf 4 – (Mâme) Raki 5 – Karr 6 – Serigne Thierno 7 – Alima 8 – Silvy Fiche 5 - THÈMES DE RECHERCHES I – LA RELIGION 1 – Croyances populaires au village a) Yaye Daro b) Maïmouna 2 – Croyances populaires en ville 3 – Ceux qui représentent la religion II – LA VILLE 1 – La ville vue de la brousse avant le départ 2 – La grande ville quand on y vit 3 – Le village vu de la ville 4 – La ville vue du village, au retour III – LA SOCIÉTÉ 1 – Au village 2 – A la ville a) Les gens parvenus (grâce au pouvoir de l’argent) b) Des intellectuels : les médecins et la sage-femme c) Les parasites d) Les jeunes e) Les petites gens f) Les Blancs Fiche 6 - LES FORCES AGISSANTES SITUATION INITIALE I – PREMIÈRE PARTIE a) Que recherche Maïmouna dès qu’elle quitte l’enfance ? b) Qui ou qu’est-ce qui s’oppose à son désir ? c) Qui ou qu’est-ce qui l’aide à obtenir ce qu’elle désire ? II – DEUXIÈME PARTIE 1 – Phase ascendante a) Que cherche Maïmouna à Dakar ? b) Qui ou qu’est-ce qui l’aide dans ce sens ? c) Qui ou qu’est-ce qui s’oppose à son bonheur ? 2 – Phase descendante a) Que cherche Maïmouna ? b) Qui ou qu’est-ce qui l’aide ? c) Qui ou qu’est-ce qui s’oppose à son bonheur ? III – TROISIÈME PARTIE a) Que cherche Maïmouna ? b) Qui ou qu’est-ce qui l’aide ? c) Qui ou qu’est-ce qui s’oppose à son bonheur ? SITUATION FINALE TABLEAU DES FORCES AGISSANTES DEUXIÈME PARTIE - ÉTUDES DE TEXTES 1 – Explications de textes 2 – Dictées TEXTE 1 - ENFANCE 1 – Structure du texte 2 – Notion d’implicite 3 – Notion de point de vue de l’auteur 4 – Notion d’image 5 - La langue a) Travail de vocabulaire b) Travail de grammaire TEXTE 2 - UNE VIE DE RÊVE 1 – La toile de fond : une vie de rêve a) Notion de subjectivité et d’objectivité b) Le bonheur tel que l’envisage Maïmouna dans ce passage 2 – Le gros plan : passage sur le cinéma a) Les gens de la brousse sont toujours considérés comme retardataires par ceux de la ville. b) Que pense l’auteur de tout ce qu’il écrit ? c) Le « mystère » du cinéma 3 – Remarques concernant la langue a) Temps des verbes b) Syntaxe (ou morpho-syntaxe) c) Vocabulaire TEXTE 3 - LA DOMESTIQUE YACINE 1 – Etapes de la vie de Yacine et structure du texte a) Etapes de la vie de Yacine b) Structure du texte 2 – La narration a) La narration se présente à deux niveaux : b) Le narrateur 3 – La description a) Portrait physique b) Portrait psychologique 4 – La dynamique du récit 5 – Le discours intérieur TEXTE 4 - LE VILLAGE VU DE LA VILLE 1 – La ville/la brousse 2 – Une vision idéalisée 3 – Remarques sur le style a) Langage métaphorique b) Emploi de la métonymie c) Emploi particulier de on TEXTE 5 - L’ÉPIDÉMIE DE VARIOLE 1 – Temps employés dans le texte a) Trois temps b) Valeur spécifique de chacun 2 – Narration/description 3 – Objectivité / subjectivité 4 – L’implicite du texte 5 – Le vocabulaire TEXTE 6 - ET LA VIE CONTINUA... TROISIÈME PARTIE - SYNTHÈSE I – BILAN DES DÉCOUVERTES 1 – L’écriture romanesque dans Maïmouna a) Les choix du narrateur • La distance • Le point de vue • Les interventions • Le non-dit b) La nature des textes 2 – Eléments de critique a) La langue b) La structure de l’histoire II – PROLONGEMENTS 1 – Sur le thème de la mère 2 - Sur le thème du mariage 3 – Sur le thème de la ville Notes Copyright d’origine Achevé de numériser INTRODUCTION À LA MÉTHODE Un état de fait Rares sont les professeurs qui ne se lamentent pas devant le peu de goût de leurs élèves pour la lecture, leur maigre culture générale, la médiocrité de leur expression. Dans le second cycle, le problème devient plus aigu : si un candidat au baccalauréat n’est pas capable de lire intégralement une œuvre, il faut reconnaître que c’est inquiétant ! Le malheur est que l’on pose souvent trop tard ce problème et que l’on fait traverser le premier cycle aux élèves sans les initier véritablement à la lecture : on se contente des fameux « morceaux choisis ». La peur du livre entier, long, sans images, va se perpétuer alors de l’école primaire jusqu’aux portes de l’université... Quelle solution ? Une solution négative Et si nous étions un peu responsables de leur incapacité à lire ? N’avons- nous pas omis, quand il en était encore temps, de provoquer leur curiosité, de les familiariser avec les longs textes, de leur faire découvrir un véritable plaisir de lire ? Naturellement, il y a toujours la solution des « cent pages à résumer pour mercredi prochain, sinon vous aurez zéro » ou encore du contrôle écrit sur les noms des personnages, le lieu de l’action, etc. Infaillibles épées de Damoclès qui doivent décourager les paresseux... Ces solutions sont négatives et, dans le meilleur des cas, les élèves connaissent cette œuvre, mais ne souhaitent pas en connaître d’autres ! Une véritable solution On oublie trop souvent que, sauf cas pathologique, l’élève n’est pas paresseux : il lui manque une motivation. D’où vient que l’on peut capter l’intérêt de classes entières, si vraiment la paresse est un fléau impossible à enrayer ? Provoquer cet intérêt, c’est s’assurer un enseignement passionnant et d’un bon niveau ; c’est, en même temps, enthousiasmer les élèves par la conscience qu’ils ont, en donnant le meilleur d’eux-mêmes, d’être tout à fait intelligents. Une fois que l’on a suscité la curiosité d’un individu ou du groupe classe, on peut exiger beaucoup. La bibliothèque de classe L’expérience prouve que la meilleure explication de texte reste partielle : il y manque la réinsertion dans le contexte. Il faut donc saisir ce moment précieux de la rencontre entre le lecteur et un héros de roman pour aller plus loin. Une bibliothèque constituée de prêts ou dons (d’anciens collègues, d’élèves, de librairies, d’éditeurs, de bibliothécaires des centres culturels) et comportant des ouvrages de niveaux variés, afin d’encourager ceux qui lisent à peine, ouvrira la porte à la curiosité de la classe : si l’on a rencontré Maïmouna dans des textes, on voudra lire Maïmouna ; si on a vu se disputer Birama et Sibiri à propos du mariage de leur sœur, on voudra lire Sous l’orage, etc. Il faut prévoir, dans la bibliothèque de classe, au moins cinq exemplaires de chacun des livres qu’on se propose d’étudier en classe. L’œuvre complète Quand les élèves en arrivent à échanger les romans sans vouloir en avertir le responsable de la bibliothèque, on peut penser qu’ils sont mûrs pour uploads/s3/ maimouna-dabdoulaye-sadji-etude-marie-gresillon 1 .pdf