Histoire des musiques anciennes, Moyen Age L’examen comportera des écoutes. htt

Histoire des musiques anciennes, Moyen Age L’examen comportera des écoutes. http://classic-intro.net/introductionalamusique/moyenage12.html « La différence entre la musique et la musicologie, c’est la même qu’il y a entre l’amour et la gynécologie » SEANCE 1 (titre 3) LECTURE DU PLAN DU COURS REMARQUES o A l’époque, 3 types de musiciens : - le musicus (le musicien, celui qui sait, qui connaît la théorie de la musique, qui l’associe à la connaissance de l’univers, elle s’inscrit dans un grand appareil naturel = la musica mundana, la musique des sphères). La musique des hommes est censée rentrer en harmonie avec la musique des sphères. - Puis, vient le cantor, le chantre, il est un clerc. On ne pouvait pas à l’époque médiéval être musicien « laïc ». On va beaucoup parler de musique chrétienne, car la musique médiévale est une musique chrétienne. Les musiciens étaient donc des clercs. - Enfin, il y a l’instrumentiste, celui qui joue d’un instrument de musique, c’est un ménestrel, le ménétrier. Corporation de musiciens qui apprennent entre eux la musique par imitation. Système de mimétisme, l’élève imite le maitre. Payés pour « faire du bruit » auprès du prince. Ils ne savaient pas forcément lire la musique. Mais ils savaient jouer par imitation, et ils avaient une très bonne oreille et une très bonne mémoire. o Début de la polyphonie : 12ème siècle, l’école de Notre Dame, construction des cathédrales gothiques. Idée d’associer des instruments disparates et d’appeler cela de la polyphonie. Nous allons aborder également la naissance du contrepoint. On compose la musique avec des couches successives, les unes contre les autres jusqu’au 17ème. o Ars Antiqua : L'expression Ars antiqua a été créée au XIVe siècle par opposition à l'idée d’Ars nova (art nouveau), par laquelle les musiciens de la nouvelle génération voulurent désigner fièrement leur art. L’Ars antiqua est actuellement le nom générique donné à la musique médiévale occidentale des XIII e et du début du XIV e siècles. Cet art a principalement développé la polyphonie, technique de composition radicalement nouvelle qui était apparue en France vers le IXe siècle. Né d'un désir d'orner le plain-chant (ou chant grégorien), cet art avait connu un brillant développement dès le début du XIIIe siècle. L’Ars antiqua est considéré aujourd'hui comme la principale manifestation musicale du classicisme médiéval, celui du XIII e siècle . Une des principales formes musicales nées à l'époque précédente reste l'organum, qui fait entendre le plain-chant en valeurs longues o Ars nova : A partir du 14ème siècle. Composition contrapuntique compliquée, donc besoin d’information précise au niveau du rythme : nouvelle science rythmique, c’est l’art mensurel. Le théoricien Philippe de Vitry théorise cette nouvelle notation rythmique, d’où le terme d’Ars Nova. o Ars subtilior : période de société très sophistiquée, musique savante réservée à une élite. On veut une musique très subtile. On parle de musica reservata et d’ars subtilior, pour des gens puissants. o Art de la fin du Moyen Age : période bourguignonne. Epoque de Dufay. Epoque de la chute de Constantinople, les chrétiens de Constantinople viennent en Italie avec les livres, bibliothèques de cette région, on invente l’imprimerie et les textes grecs antiques. C’est l’humanisme. On laisse de côté les digressions, et on revient à la lettre, à la source et l’étudier. On redécouvre les évangiles également. Une glause, quand on fait un discours sur une phrase. Le Haut Moyen Age Le haut Moyen Âge est la première des trois subdivisions principales du Moyen Âge avec le Moyen Âge central et le Moyen Âge tardif. Le Haut Moyen Âge, est une période historique qui commence en 476 par la chute du dernier empereur romain d'Occident. Si autrefois on le faisait terminer en l'an 1000, cette date symbolique n'est plus vue comme charnière par les historiens. En fonction des spécialistes, la transition entre le haut moyen-âge et le moyen-âge central se fait en 888, qui correspond au début de la période d'alternance entre des rois carolingiens et robertiens, mais également au début de la féodalité et des raids vikings, ou en 987 avec le début de la dynastie capétienne1. Il inaugure une époque médiévale durant laquelle la culture latine est transmise dans les monastères. Le latin vulgaire se mélange progressivement à des dialectes locaux, racines des langues régionales d'Europe du Sud (occitan, catalan, etc.). A l’époque médiévale, la musique est associée à une fonction, la musique instrumentale est là pour ornementer le palais du prince etc… La musique religieuse a une fonction liturgique, c’est une musique qui sert pour les rituels religieux. Il y a un petit peu de musique paraliturgique (quand on chante des motets quand le clerc mange par exemple). Il n’y a pas de compositeurs a l’époque. Léonin et Pérotin sont des compositeurs de l’école notre dame à Paris. Pérotin a repris des œuvres de Léonin et les a arrangées. Ces compositeurs travaillent au service de l’église. Ce sera à partir de la Renaissance (génération de Dufay et de Binchois) que l’on va avoir des œuvres d’un compositeur qui va vraiment vouloir mettre en avant sa personnalité d’artiste. Ces gens là veulent briller par leurs talents de compositeurs, exprimer leur silence dans leur art. Il n’y a pas de grands moyens de diffusion. Ces gens n’avaient pas d’autres moyens de comprendre la musique de la faire ou de demander à quelqu’un de leur faire de la musique. Revenons il y a 1000 ans Nous sommes dans une période entre l’effondrement de l’empire romain, et le début de l’humanisme. Nous allons parler des théoriciens de la fin de l’empire romain, dont Saint Augustin. Il a beaucoup écrit sur la musique, et il va avoir une grande influence au Moyen Age. Voici des dates 476 : chute de l’empire romain 800 : couronnement de Charlemagne 1000 : les croisades 1453 : chute de Constantinople Il nous faut des repères. Jeu d’écoute 1 Soliste, puis ensemble vocale. Si c’était une messe, ce serait le texte de la messe, ce n’est pas le cas ici. Organum : toutes les voix avancent pratiquement en parallèles. Ce n’est pas exactement ça ici, mais c’est proche. Cantus : Chant religieux (qu’on appelle chant grégorien aujourd’hui). C’est un chant qui n’appartient à personne, qui est considéré comme le chant de l’église chrétienne. Puis il y a la Res facta : littéralement la chose faite, la chose composée. Le cantus n’est pas la chose faite. C’est une composition écrite. On est entre les deux dans l’écoute. Du contrepoint improvisé = une chorale qui chante en improvisant le contrepoint sur le cantus. Il y a du cliché harmonique. Il y a le soliste d’une part, puis après le groupe arrive. C’était donc un chant responsorial, Conditor alme. On alterne du chant. L’écoute était rythmée, brève-longue. C’est le rythme iambique. On avait l’habitude de chanter les hymnes (dans la vie monastique, il y avait des offices. On ouvre l’office avec une hymne, qui est un poème dans un style récent métré à la façon grec) en rythme iambiques. 2 Danse Liturgique. Texte en latin. Ad mortem fetinamus. On dansait cela à une époque difficile (suite à des pestes, famines …). On peignait des danses macabres, et on est dans cette esprit (Hatons nous d’aller vers la mort). 3 Organum Parallèle. Da pacem Domine. Fin 12ème, on invente la polyphonie, on chante en quinte parallèle. Une voix seule, puis d’autres voix ensuite. Par la suite, il y aura le discantus (le fait de chanter à l’inverse du cantus, s’il descend, l’autre monte) 4 Chant Grégorien du 9ème siècle. Alleluia Gaude Dei genitrix. Le latin est chanté différemment dans toutes les langues. On entend Allel-u-ia (comme le u de voiture). Passage de la messe. Présence de mélismes. 5 Quando piu caro. Ballata de Landini. Genre le plus développé de l’ars nova italienne. Cadence avec une tierce, on parle d’une cadence à la Landini. 6 Homo que vigeas. Motet puritextuel. Chant en langue vernaculaire (ancien français). Particularité : une voix en valeur très longue avec des vocalises qui est le cantus. Au dessus premier texte profane, et encore au dessus un autre texte profane. On mélange tout ça, et on ne comprend pas grand chose. 7 Danse Royale : Danse (monodique, tout le monde joue ensemble la même chose). 8 Ondas do mar de vigo : chanson de troubadour 9 Et valde mane : Organum fleuri. Le cantus est donné en basse très lente. Et au dessus, on compose un contrepoint qui permet de faire des mélismes sur une teneur (la basse). 10 Kyrie : Messe de l’Ars nova. Début de la Messe de Machaut. 11 Adieu mon tres beau souvenir : Chanson bourguignonne (XVème). A trois voix, mais deux voix sont jouées sur des instruments (viole et luth). Bibliographie : Ferrand Françoise : Guide de la musique du Moyen Age : ouvrage assez approfondie La musique au moyen age, de Richard Hoppin. Un livre avec du texte, un avec des partitions. Gagnepain Bernard : Histoire de la musique au Moyen Age. Facile Le Vot Gérard : Vocabulaire de la musique médiévale. Aspect uploads/s3/ histoire-des-musiques-anciennes.pdf

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