NOTES A L’INTENTION DES CONS (DONT L’ACHETEUR NE PEUT EN AUCUN CAS FAIRE PARTIE
NOTES A L’INTENTION DES CONS (DONT L’ACHETEUR NE PEUT EN AUCUN CAS FAIRE PARTIE!) Quesceke sa veut dire la phrase en anglais au dessous? Eh banane! Ça veut dire qu’on peut pas copier ce livre ni à la main, ni le scanner, ni le photocopier, ni l’enregistrer sur magnétophone à piles, à fil, à K7, à bande, à poils, qu’on ne peut pas non plus l’apprendre par cœur pour le passer à la douane en fraude et aller le réciter à des oreilles ennemies comme les Russes qui sont très méchants ou les chinois qui sont très jaunes malgré leur aspect poli (c’est d’ailleurs de là d’où vient l’expression « Se polir le chinois » - je le dis pour les incultes-). Ça veut dire aussi con ne peut pas non plus le transmettre par téléphone, fax, télégramme, morse drapeau ou sifflet, ni par satellite même petit Zip TM, Jaz TM, disque optique, disque dur, disque mou, disque obole, qu’on ne peut pas filmer les pages en vidéo et revendre les bandes après que: TOUT CONTREVENANT aura le choix entre: - Être sodomisée par un pitbull séropositif en place de grève, ou - Être condamné à apprendre la levée double ET le comptage Elmsley à Didier Puech! (Catalogue sur demande!) A LA MÉMOIRE DE TONY SLYDINI QUI M’A DIT UN JOUR QUE MES PÂTES ÉTAIENT BONNES… LONG PRÉAMBULE QUE L’ON PEUT SAUTER MAIS QUI EXPLIQUE QUAND MÊME BIEN DES CHOSES OU COMMENT J’AI RENCONTRÉ GRÂCE A LA MUSIQUE, CELUI QUI ALLAIT CHANGER MA VIE C’était il y a bien longtemps, lorsque j’étais encore chez mes parents, où nous vivions, comme beaucoup d’autres gens de l’époque, une vie bien modeste sans trop nous en rendre compte. Très vite, je me suis ouvert deux petites fenêtres sur l’avenir: La première, ce fut, bien sûr, la magie. On m’a tout de suite prévenu: Ce n’est pas un métier. Mais à 10 ans, on n’a pas encore d’acquis à défendre, on n’a que des choses à gagner… Bref, à les en croire, je n’allais pas tarder à aller grossir les rangs des chômeurs... Et la vie leur a donné raison: depuis trente ans, chaque soir, je suis tranquillement chômeur jusqu’au lendemain matin… Alors, petits voyous qui me lisez, retenez bien ceci: si vous écoutez les conseils de vos proches, vous finirez comme eux... Les spectacles, il y en a depuis la nuit des temps, ils changent de forme et de rythme pour s’adapter à leur époque, mais ce n’est pas demain que ça va s’arrêter. On a toujours le temps de devenir fonctionnaire... Mais je m’emporte! Ma deuxième petite fenêtre fut la musique. Je dormais dans la pièce où se trouvait l’unique poste de radio: le Grundig et son « œil magique » (voyez-bien que magie et musique sont intimement liées) le soir, le dîner fini, j’éteignais pour ne pas être dérangé par le papier peint, je ne laissait qu’une petite lampe qui plongeait la pièce dans une pénombre complice et j’écoutais la musique, LES MUSIQUES. La musique, c’est le billet d’avion du pauvre. Elle vous transporte, elle vous construit des cathédrales de son, elle peut faire pousser des bananiers en fleurs dans la pièce, ou vous baigner dans des océans d’oiseaux. Vite, j’ai retenu les titres, j’ai chanté les thèmes de mémoire, sans aucun effort. A dix ans, j’écoutais tous les dimanches une émission qui s’appelait « Toute la ville chante ». C’était un jeu qui consistait à deviner un air à la mode ou une œuvre classique, en entendant les instruments arriver un par un: la contre-basse, puis la batterie, puis un contre-chant, un autre, et enfin le chant. Les instruments venaient se rajouter les uns aux autres , pour former petit à petit le morceau. Plus on devinait vite, plus on gagnait d’argent: or, à ce jeu, j’étais redoutable, je reconnaissais les thèmes pratiquement au premier instrument, puis je notais soigneusement sur une feuille de papier les sommes que j’aurais dû gagner... J’avais bien demandé à mes parents de m’emmener aux éliminatoires, sûr que j’étais d’arriver en finale, mais « j’étais trop petit », et puis, bien qu’on ne me l’eût pas dit, dans notre famille, ce n’eut pas été convenable: l’argent de devait jamais n’être que le produit d’un travail. J’ai donc entassé des sommes fictives, plusieurs années en me promettant que, dès que je serais majeur, de me servir de cet atout le plus vite possible. J’ai aussi grandi en magie et en musique, quand d’autres grandissaient en âge et en sagesse… L’année du congrès de Barcelone, je m’étais fait inscrire dans un jeu Martini, où il fallait reconnaître des airs. Et j’ai gagné à diverses reprises, mais jamais le gros lot... Puis, une copie de ce jeu a été télévisée, et la télé a piqué dans le fichier Martini pour obtenir ses candidats. J’ai été reconvoqué, j’ai repassé des éliminatoires, et j’ai tenu deux semaines. Je suis arrivé en finale et le gros lot se gagnait en reconnaissant un morceau classique dont 4 secondes étaient mixées avec le bruit du grincement de la porte du coffre-fort... J’ai chuté pour avoir confondu l’ouverture des « Maîtres Chanteurs » avec celle du « Crépuscule des Dieux »… Impardonnable…. J’ai bien reconnu Wagner, mais dans le désordre! Néanmoins, je m’étais constitué un petit pécule qui me permit d’aller avec Jacques TANDEAU, un ami de l’époque, au congrès de Barcelone. Fut-ce parce que c’était mon premier congrès international? Jamais, depuis, je n’ai retrouvé cette ambiance, sauf peut-être à Paris en 73 et plus récemment au Mayette Days. J’avais décidé de concourir, avec un numéro de cordes, soutenu, belle inconscience, par des textes en français… Aujourd’hui… Mais, chose qui sur le moment, m’a semblé parfaitement normale et qui me sidère aujourd’hui… J’ai eu un silence quasi religieux, et de bons applaudissements en finale. A ma sortie de scène, un curieux petit bonhomme m’attendait. Il avait une épaule plus haute que l’autre, il ne payait pas de mine, et ma dit: « Give me one of your ropes »… et il commencé à me montré des trucs de cordes. Grisé par mes bravos, j’ai dû lui dire que les miens étaient meilleurs... Sans se démonter, le petit bonhomme m’a rendu la corde, et m’a dit « Show me a trick… » Puis il m’a stoppé dans mon élan, en me disant « Là! Votre regard est mal placé et puis vous n’avez pas de misdirection, vous travaillez sur la vitesse, ce n’est pas comme cela qu’il faut faire… » Et ce « Je sais tout » m’agaçait prodigieusement, je lui ai dit quelque chose comme « Si vous savez tant de choses, pourquoi ne concourez vous pas? » Alors, avec son épaule plus haute que l’autre, et un délicieux petit sourire, il m’a répondu: « You don’t know me? I’m Slydini, you’ll see me performing in the Saturday night show… But, if you intent to go further in magic, you beter read my book… » Puis il m’a abandonné tandis que l’armée des amis se précipitait surmoi, en me disant: « Tu sais avec qui tu viens de parler? C’était Slydini… » Bon. Je crois que c’est Philippe Fialho, qui a eu la gentillesse de m’inviter à un déjeuner à la fin duquel Slydini nous a pratiquement fait passer sous la table. Il prenait son couteau et sa fourchette, et au moment de couper, il n’avait plus de couteau... Il a répété le truc 3 ou 4 fois, devant l’œil étonné du garçon, qui à chaque fois rapportait un couteau… Puis, alors que nous étions tous les yeux rivés sur son 5e couteau, bien décidés à le prendre en défaut, il a dit: « Il me faudrait aussi une fourchette… » Et se tournant vers moi: « La misdirection, c’est ÇA… » Le show su samedi soir, avait lieu dans les arènes de la « Plazza Monumental ». On avait monté là une scène qui semblait ridiculement petite aux 6000 personnes entassées sur les gradins. J’étais tout en haut. Cox, qui travaillait « à la vitesse » était grand comme un pantin qui gesticule quand on tire sur la ficelle. Anverdi était inexistant. Les Mayom brothers eux-mêmes, ressemblaient à un film de Laurel et Hardy un peu flou… Tous avaient l’air d’un point brillant, d’une mouche, qui cherche la lumière du projecteur. Puis est arrivé ce drôle de petit bonhomme. Il avait une épaule plus haute que l’autre, il était habillé en blanc, sur un fond blanc, et il a fait des tours avec des cigarettes, des foulards blancs, des cordes, des anneaux chinois, et une production de foulards, qui se terminait par un drapeau américain. Tout était clair, tout était visible, même du dernier rang. Comment était-ce possible? Tout a commencé à son entrée en scène. Les autres étaient traqueurs, ils savaient que quoi qu’ils fassent, la tâche était difficilement surmontable. on les avait envoyés au casse-pipe, alors ils « allaient vite », soutenu par des bravos épars. Slydini, lui, est entré en uploads/s3/ les-boulettes-jean-merlin.pdf
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- Publié le Mai 30, 2021
- Catégorie Creative Arts / Ar...
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