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- 433 - APPENDICES Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés - 435 - SOMMAIRE DES APPENDICES Appendices Page 1 CARACTÉRISTIQUES DES DÉTONATEURS NORMALISÉS ................................. 437 2 MÉTHODE BRUCETON ET ESSAI DE COMPARAISON DES ÉCHANTILLONS .................................................................................................. 441 3 CAVITATION DES ÉCHANTILLONS......................................................................... 445 4 CORRESPONDANTS NATIONAUX POUVANT FOURNIR DES PRÉCISIONS SUR LES ÉPREUVES.................................................................... 449 5 EXEMPLE DE MÉTHODE D'ESSAI POUR LE DIMENSIONNEMENT DES DISPOSITIFS DE DÉCOMPRESSION................................................................. 451 6 PROCÉDURES DE PRÉSÉLECTION .......................................................................... 457 7 ÉPREUVE HSL DES COMPOSITIONS ÉCLAIR ........................................................ 463 Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés - 437 - APPENDICE 1 CARACTÉRISTIQUES DES DÉTONATEURS NORMALISÉS 1. DESCRIPTION DU DÉTONATEUR ÉLECTRIQUE NORMALISÉ À 0,6 g DE PENTHRITE Schéma No Elément Pièce Description Remarques I A Détonateur B Tête d'amorce À protéger des compressions. Quantité recommandée de matières pyrotechniques formant la perle inflammable : 20 à 50 mg. Exemple : Tête d'amorce électrique Fa. DNAG, Allemagne, T 10 - U - avec revêtement d'aluminium II A Étui Étui tubulaire étiré en cuivre pur (5 % de zinc) ou autre alliage dont la composition soit comprise entre celle de l'alliage ci- dessus et le cuivre pur. La figure montre les dimensions de l'étui. En cas de besoin, les étuis utilisés pour les détonateurs normalisés seront choisis par contrôle des dimensions exactes de chaque étui. B a) Charge secondaire Charge de base 0,40 g (± 0,01 g) de penthrite; comprimée sous 440 bar. La penthrite peut contenir jusqu'à 0,5 % de matière carbonée pour éviter la formation de charges électrostatiques lors de la manipulation et améliorer les caractéristiques d'écoulement. C Charge intermédiaire 0,20 g (± 0,01 g) de penthrite; comprimée sous 20 bar. Hauteur totale de la charge secondaire : 12,3 mm (± 0,6 mm) D Charge primaire (d'amorçage) La matière et sa quantité peuvent être choisies librement. Toutefois il faut utiliser au moins le double de la quantité minimale nécessaire pour l'amorçage. Le bilan total en oxygène de la charge primaire plus charge secondaire ne doit pas être plus négatif que - 9,5 % de O2. Exemple : 0,30 ± 0,01 g d'azoture de plomb dextriné pur à 88 %, comprimé sous 440 bar. E Opercule (percé) - Un opercule percé n'est pas exigé. Il n'est pas admis de presser la charge primaire sur une partie fortement comprimée de la charge secondaire. III A Tête d'amorce - Exemple : Tête d'amorce électrique Fa. DNAG, Allemagne T 10 - U - avec revêtement d'aluminium B Bouchon - Pas de dispositions particulières. Il doit cependant offrir un joint absolument étanche (pour éviter la formation d'azoture cuivreux et assurer la puissance d'amorçage voulue). Le modèle courant du commerce donne satisfaction. C Fil - Au choix, à condition de tenir compte des risques électriques (électricité statique, courants vagabonds). Toutefois, l'emploi d'une gaine isolante en plastique, à l'intérieur du tube du détonateur, n'est pas admis. D Tube de court- circuit Tube en plastique E Étiquette Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés - 438 - I Détonateur électrique (détonateur normalisé) III Tête d'amorce V Coupelle (A) Détonateur (C) Charge intermédiaire (E) Coupelle II Détonateur (détonateur normalisé) IV Étui (B) Tête d'amorce (D) Charge primaire d'amorçage Figure A1.1 : DÉTONATEUR NORMALISÉ (EUROPÉEN) Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés - 439 - (A) Étui en aluminium (objet - alliage d'aluminium 5052; longueur : 31,8 mm; diamètre extérieur : 7,06 mm; épaisseur : 0,19 mm) (B) Filament et charge d'allumage (C) Charge d'amorçage, 0,195 g d'azoture de plomb dextriné (D) Charge de base : 0,447 ± 0,019 g de penthrite comprimée sous 28 MPa Figure A1.2 : DÉTONATEUR No 8 (ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE) Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés - 441 - APPENDICE 2 MÉTHODE BRUCETON ET ESSAI DE COMPARAISON DES ÉCHANTILLONS 1. Méthode Bruceton Introduction : La méthode Bruceton sert à déterminer le niveau d'action auquel la possibilité d'obtenir un résultat positif est de 50 %. Mode opératoire : La méthode consiste à appliquer différents niveaux d'action et à déterminer la présence ou l'absence d'une réaction positive. Dans l'exécution des essais on se concentre autour de la région critique en diminuant l'action d'un niveau lors de l'essai suivant en cas de résultat positif en accroissant celle-ci d'un niveau en cas de résultat négatif. On exécute généralement environ 5 essais préliminaires pour déterminer le niveau de départ dans la région droite approximativement, et ensuite au moins 25 essais pour fournir les données nécessaires aux calculs. Calcul des résultats : Pour déterminer le niveau où la probabilité d'obtenir un résultat positif est de 50 % (H50), ne sont pris en compte que les résultats positifs (+) ou que les résultats négatifs (-), en retenant ceux qui cumulent le total le moins élevé. Si les totaux sont égaux, on choisit indifféremment les uns ou les autres. Les résultats sont reportés dans un premier tableau (comme dans le tableau A2.1 par exemple) et ensuite groupés dans un deuxième tableau, comme le montre le tableau A2.2. La première colonne du tableau A2.2 indique les hauteurs de chute, en ordre croissant, en commençant par le niveau le plus bas pour lequel un résultat d'épreuves est relevé. Dans la deuxième colonne, "i" correspond au nombre d'intervalles égaux cumulés depuis la base ou le niveau zéro. La troisième colonne indique le nombre de résultats positifs (n(+)) ou négatifs (n(-)) pour chaque hauteur de chute. La quatrième colonne donne le produit de "i" par "n" et la cinquième colonne le produit du carré de "i" par "n". La relation suivante donne la moyenne : ⎟ ⎟ ⎠ ⎞ ⎜ ⎜ ⎝ ⎛ ± × + = 5 , 0 N A d c H S 50 où Ns = Σ ni, A = Σ (i × ni), c = hauteur de chute la plus basse, d = intervalle entre les chutes. Si l'on utilise les résultats négatifs, le signe entre crochets est positif; il est négatif si l'on utilise les résultats positifs. L'écart type, s, est tiré de la formule suivante : ⎟ ⎟ ⎠ ⎞ ⎜ ⎜ ⎝ ⎛ + − × × × = 029 , 0 N A B N d 62 , 1 s 2 S 2 S où B = Σ (i2 × ni). Exemple de résultats : Si l'on utilise les données du tableau A2.2, hauteur de chute la plus basse, 10 cm, intervalle entre les chutes, 5 cm, somme de i.n (-) 16, somme de i2.n(-) 30 et somme de n(-) 12; la hauteur moyenne est la suivante : 2 , 19 5 , 0 12 16 5 10 H50 = ⎟ ⎠ ⎞ ⎜ ⎝ ⎛ + × + = cm L'écart type étant : = ⎟ ⎟ ⎠ ⎞ ⎜ ⎜ ⎝ ⎛ + − × × × = 029 , 0 12 16 30 12 5 62 , 1 s 2 2 6,1 Source : W.J. Dixon et F.V. Massey, Jr., "Introduction to Statistical Analysis, McGraw-Hill Book Co., Toronto, 1969. Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés - 442 - Tableau A2.1 : DONNÉES ENREGISTRÉES RÉSULTATS CONSIGNES FRÉQUENCE Hauteur de largage (cm) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 + - 30 + 1 25 - + + + + 4 1 20 + - + - + - - + + 5 4 15 + - - - - - + + 3 5 10 - - 2 13 12 Tableau A2.2 : RÉSUMÉ DES DONNÉES CALCULS AU MOYEN DES RÉSULTATS NÉGATIFS Hauteur (cm) i(-) n(-) i(-).n(-) i2(-).n(-) 25 3 1 3 9 20 2 4 8 16 15 1 5 5 5 10 0 2 0 0 TOTAUX Ns = 12 A = 16 B = 30 Copyright © Nations Unies, 2009. Tous droits réservés - 443 - 2. Essai de comparaison des échantillons Introduction : Cette technique peut s'appliquer à toute épreuve faisant appel à la méthode Bruceton. L'essai de comparaison des échantillons est une opération non-paramétrique visant à donner un degré de confiance plus élevé pour différence de sensibilité quand les valeurs moyennes fournies par la méthode Bruceton sont proches les unes des autres. Mode opératoire : Des échantillons d'une matière explosive A sont éprouvés en suivant une méthode Bruceton normale, mais ensuite ils sont mis à l'essai en alternance avec des échantillons de l'explosif B. Toutefois, au lieu de suivre le programme ascendant et descendant, chaque échantillon de l'explosif B est soumis au même niveau d'action que dans l'essai immédiatement précédent effectué sur l'échantillon A. Ainsi, au fur et à mesure que l'épreuve progresse, à chaque niveau d'action on exécute un essai avec l'échantillon A et un autre avec l'échantillon B. Si l'un et l'autre réagissent ou, au contraire, ne réagissent pas, on ne tient pas compte du résultat pour l'évaluation. On ne retient que les paires de résultats qui ont fourni des réponses uploads/S4/ 05fr-appendices.pdf

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  • Publié le Mar 20, 2021
  • Catégorie Law / Droit
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