Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France De l'égalité des races
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France De l'égalité des races humaines : anthropologie positive / par A. Firmin,... Firmin, Anténor (1850-1911). De l'égalité des races humaines : anthropologie positive / par A. Firmin,.... 1885. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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DE L'ÉGALITÉ DES 9 RACES HUMAINES DE L'ÉGALITÉ DES RACES HUMAINES /\k\\'} ( ANTHROPOLOGIE POSITIVE ) > PAR ~L. FÏT~TMIIST Membre de la Société d'anthropologie de Paris,' Ancien sous-Inspecteurdes écoles de la circonscription du Cap-Haïtien, Ancien commissaire de la République d'Haïtià Caracas, etc. Avocat. PARIS -J7 PARIS LIBRAIRIE COTILLON F. PICHON, SUCCESSEUR, IMPRIMEUR-ÉDITEUR, Libraire du Conseil d'État et de la Société de Législation comparée, 24, RUE SOUFFLOT, 24. 1885 t885 Tous droitsréservés, ,) Puisse ce livre être médité et concourirà accé- lérer le mouvement de régénération que ma race accomplit sous le ciel bleu et clair des Antilles! Puisse-t-il inspirer à tous les enfants de la race noire, répandus sur l'orbe immense de la terre, l'amour du progrès, de la justice et de la liberté Car, en le dédiant à Haïti, c'est encore à eux tous que je l'adresse, les déshérités du présent et les géants de l'avenir. A. FIRMIN. Le hasard entre pour une part notable dans toutes les choses humaines. En arrivant à Paris, je fus loin de penser à écrire un livre tel que celui-ci. Plus spécialement disposé, par ma profession d'avocat et mes études ordinaires, à m'occuper des questions relatives aux sciences morales et politi- ques, je n'avais aucunement l'idée de diriger mon attention vers une sphère où l'on pourrait me consi- dérer comme un profane. La plupart de mes amis croyaient même que j'aurais profité de mon séjour dans la grande capi- tale pour suivre les cours de la Faculté de droit, afin d'obtenir les diplômes de la licence et du doc- torat. Ce serait certainement un résultat bien di- gne de mon ambition, n'étaient les exigences de la scolarité et mes devoirs de famille. Cependant, à part toute autre raison, j'estime que lorsqu'on n'a pas eu le bonheurde grandir en Europe, mais qu'on a consciencieusementtravaillé chez soi pour mériter le titre que l'on porte, il est inutile de recommencer la carrière d'étudiant dans une branche de connais- sances déjà parcourue avec plus ou moins de succès. 1 Il y a d'autres besoins de l'esprit qui demandent également à être satisfaits. En y répondant, on compense largement la privation d'un papier infini- ment appréciable, mais dont l'absence ne retire rien au mérite du travail accompli en dehors des univer- sités européennes. Voici, d'ailleurs, d'où me vint l'inspiration déci- sive de cet ouvrage. M. le docteur Auburtin, dont je ne saurais jamais assez louer le caractère sympa- thique et libéral, m'ayant plusieurs fois rencontré, eut l'indulgence de trouver intéressantes les con- versations que nous avons eues ensemble et me fit l'offre gracieuse de me proposer au suffrage de la « Société d'anthropologie de Paris ». Mes études générales me permettantde profiter immédiatement des travaux de cette société, où tant d'hommes éminents se réunissent pour discuter les questions les plus élevées et les plus intéressantes qu'on puisse, imaginer, puisqu'il s'agit de l'étude même de l'homme, j'acceptai avec gratitude cette offre d'autant plus précieuse qu'elle a été spontanée. Le patronage de M. Auburtin réussit pleinement.- Présenté par lui, MM. de Mortillet et Janvier, je'fus élu membre titulaire dé la savante société, dans sa séance du 17 juillet de l'année dernière. Je leur y témoigne ici ma profonde et parfaite reconnais- sance. Je n'ai pas à le dissimuler. Mon esprit a toujours été choqué, en lisant divers ouvrages, de voir affirmer dogmatiquement l'inégalité des races humaines et l'infériorité native de la noire. Devenu membre de la Société d'anthropologie de Paris, la chose ne devait-elle pas me paraître encore plus incompréhensibleet illogique? Est-il naturel de voir siéger dans une même société et au même titre des hommes que la science même qu'on est censé repré- senter semble déclarer inégaux? J'aurais pu, dès la fin de l'année dernière, à la reprise de nos travaux, provoquer au sein de la Société une discussion de nature à faire la lumière sur la question,à m'édifier au moins sur les raisons scientifiques qui autorisent la plupart de mes savants collègues à diviser l'es- pèce humaine en races supérieures et races infé- rieures mais ne serais-je pas considéré comme un intrus? Une préventionmalheureuse ne ferait-elle pas tomber ma demande, préalablement à tout examen? Le, simple bon sens m'indiquait là-dessus un doute légitime. Aussi ést-ce alors que je conçus l'idée d'écrire ce livre que j'ose recommander à la médita- tion comme à l'indulgence des hommes spéciaux. Tout ce qu'on pourra y trouver de bon, il faut l'at- tribuer à l'excellence de la méthodepositive que j'ai essayé d'appliquer à l'anthropologie, en étayant toutes mes inductions sur des principes déjà re- connus par les sciences définitivement constituées. Ainsi faite, l'étude des questions anthropologiques prend un caractère dont la valeur est incontestable. Il est certain qu'un tel sujet réclame de longues et laborieuses études. La précipitation avec laquelle je l'ai traité doit indubitablement nuire au résultat ? désiré. Mais je n'aurai pas toujours des loisirs invo- lontaires. Le temps presse et j'ignore si parmi mes congénèresde la race noire, il s'en trouve qui offrent la somme de bonne volonté et de patience accumu- lée qu'il a fallu mettre en œuvre pour élaborer, combiner et présenter les arguments et les recher- ches de la manière .que je me suis évertué de le faire. Ai-je réussi, dans une certaine mesure, à répan- dre dans mon livre la clarté, la précision,'tous les attraits qui captivent l'esprit et font le charme des ouvrages destinés à propager des idées justes, mais encore contestées et méconnues? Je n'ose trop y compter. Je n'ai jamais eu une entière confiance dans mon talent de styliste. De plus, les conditions morales où je me suis trouvé, en développant la thèse de l'égalité des races, ont certainement exercé sur ma pensée une inflùence dépressive, hautement nuisible à l'élégance et surtout à l'am- pleur des expressions,qui correspondent toujours à g la bonne santé de l'esprit, à l'ardeur expansive du cœur Par-ci, par-là, quelques incorrections ont dû m'échapper. Je demande au lecteur son entière bien- veillance, le priant de considérer les difficultés des questionsque j'ai eu à embrasseret la hâte que les cir- constances m'ont, pour ainsi dire, imposée. Peut-être ai-je trop présumé de mes forces. Je l'ai senti par- fois. La soif de la vérité et le besoin de la lumière m'ont seuls soutenu dans le cours de mon travail. Pourtant, quel que soit le résultat que j'obtienne, je ne regretterai jamais de m'y être livré, « Dans cette masse flottante de l'humanité qui tourne sur elle-même, dit M., Mason, il existe un mouvement ordonné. Notre petit cercle est une partie d'un grand cercle et notre esprit est satisfait pour un instant, en apercevant une vérité nouvelle. La poursuite de cette vérité fortifie l'intelligence ainsi est produite la sélection naturelle de uploads/S4/ de-l-egalite-des-races-humaines-firmin-antenor-bpt6k84229v-pdf.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 04, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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