Baudrit, L.. L. Baudrit. L'Évolution des forces psychiques.... 1914. 1/ Les con
Baudrit, L.. L. Baudrit. L'Évolution des forces psychiques.... 1914. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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BAUÙRIT L'Évolution des Pif ces Psychiques avec 104 figures Rien ne se perd. Tout se transforme. " La Ferronnière " S^Quay-Portrieux (Côtes-du-Nord). ÀVÀNT-PHOPOS Pour qae Io lecteur prenne ce livre avec sympathie, ou le referme sans perdre un temps précieux, je dois dire avant tout qui je suis, car l'oeuvre estlerefletde l'homme et un moraliste n'est capable de penser sainement que s'il a pratiqué, en une certaine mesure, les choses dont il parle 1. Sachez donc tout d'abord, a dit François Coppéo: « qu'un siècle de travail, d'honneur, de bon exemple » «Sont la dot, la noblesse et l'orgueil des liaudrit. » I. Gautier. Ulduil uuidtfnt,i'J. AVIS I.e présent ouvrage est rédigé comme exemple de coque devrait être le cours do philosophie de renseignement secondaire; et un résumé en a été fait, sous le titre de Précis d'instruction morale qui pourrait convenir aux écoles primaires. Ainsi la1 pensée de tous lés jeunes français serait orientée vers le mémo idéal. -../. L. BAUDR1T Ofliciev del'Instruction Pobliqtie, Fondateur d'Ecole professionnelle. ÏNÏ110DUCTI0N l/houimc sesent déchoir «'il c SJC de luiter. M,PUISCAM '. M'inspirant du haut exemple de Montesquieu, je no demande point de protection pour ce livre : on le lira s'il est bon, et s'il est mauvais, je ne me soucie pas qu'on lo lise. C'est une simple idée que je jette sur le chantier de la' morale sociale, pour qu'un esprit plus pénétrant que le mien la mette un jour au point. Ma témérité est grande ; niais je marche, encouragé par cette pensée de Louis Havet : que tout progrès vient d'un homme qui a vu juste avant les autres et qui agit tout seul, sans attendre que les autres comprennent. Habitant la pensive Bretagne et nVoccupant beau- coup de nos'jeunes marins pour lesquels j'ai fondé une école professionnelle de mécaniciens, de poche et de navigation, j'ai été frappé de la détresse morale dans laquelle la religion précipite leur aine au début de la vie. Pour réagir contre cet amollissement, des caractères, j'ai cherché, dans les oeuvres philoso- phiques les plus réputées, une raison de nos actes, capable de remettre un peu d'idéal dans l'Ame de ces jeunes gens ; mais hélas, la lecture des philosophes laisse au contraire l'esprit vaincu, anéanti, sans aucune I. Poinc.iré.Discoursde réception à l'Académie. 1 2 î/évoMJTiox DESronces i»s¥CHiQUBS ' ]':':. idée directrice, susceptible d'imposer le devoir et de susciter l'altruisme, cette qualité londumcntale de notre race, a dit Michclct ; tandis que leducation moderne no développe au contraire que l'effort égoïste, comme l'a si bien démontré Agathon, dans son enquête sur les jeunes gens d'aujourd'hui. Cette constatation de I insuffisance des philosophics fut loin d'abattre mon courage ;. car, l'homme qui s'est assis un instant pour réfléchir sur sa destinée porte au coeur une flèche qui n'e s'arrache plus, a dit Ilenan ; et je sentais en moi le désir dévorant de comprendre la cause de nos actes, afin de faire aimer la vie aux malheureux qui peinent ; tout en excusant un peu l'égolsmc instinctif des hommes dans l'opulence, qu'une morale précise ramènerait au rôle très élevé qu'ils ont à remplir, pour se faire pardonner l'injustice appa- ronte du sort qui les lit naître riches, quand tant d'au- tres meurent misérables au déclin d'une vie laborieuse et honnête. J'ai donc travaillé avec acharnement à trouver dans les oeuvres des savants les plus qualifiés, les raisons d'une morale capable de tirer la conscience humaine de l'incertitude déprimante du matérialisme universitaire, qui mène au plus éconirant « Struggle for life ». La méthode qui a guidé mes recherches, et grAce à laquelle j'ai pu me faire une philosophie, consiste à objectiver les idées puisées dans les oeitvres des maî- tres ; à les schématiser, pour les faire passer de l'idéal dans le réel, suivant en cela les principes de l'école anglaise mis en valeur par Spencer, Maxwell et lord Kelvin. Celte méthode est essentiellement scientifique puisqu'elle sert de base à la géométrie et à la méca- nique, qui schématisent les abstractions en des repré- sentations graphiques. Mais les mathématiciens déter- minent actuellement les propriétés des corps par rap- port a trois axes pris en dehors des phénomènes consi- dérés tandis que la philosophie doit les objectiver par INTRODUCTION O rapport à leur centre même, afin d'atteindre ce que Descaries appelait « l'intuéri des choses ». J'ai donc schématisé les lois de la pensée par rapport au centre réel du sujet, repérant les abstractions de l'esprit sur le fond solide de la réalité ; ce qui m'a permis d'at- teindre les radieux sommets de l'Infini, sans craindre le vertige qui a précipité l'idéalisme de Schopenhauer dans la désespérance du néant, d'où est sortie, comme conclusion naturelle, la morale révoltante de Nietzsche. Cette disposition d'esprit, brisant l'enchaînement du monde physique après chaque proposition, pour en faire résonner la contre-partie virtuelle en mon for intérieur, me fil sentir que tout mon être est bien une parcelle de ce Tout grandiose qui forme l'Univers. La contemplation continuelle, sous les fenêtres de mon cabinet de travail, de la mer immense où mon esprit se fondait dans l'Infini lorsqu'il suivait les. marins et leurs barques disparaissant à l'horizon de la Terre et du Ciel, me fit comprendre que la loi physique, qui règle l'évanouissement infiniment petit du navire et des hommes en un môme point de l'Espace infiniment grand, est bien une loi morale, puisqu'elle englobe en un même centre infini : de la matière cl des êtres cons- cients. Pour vérifier cette conclusion, nous allons passer en revue la série des changements subis par les êtres iso- lément et dans leur ensemble, depuis leur passage du perceptible à l'imperceptible, jusqu'à leur retour de l'imperceptible au perceptible comme le demandait H. Spencer. Notre philosophie sera ainsi idéalement complète puisque, suivant le conseil de Uerthclol, l'ana- lyse des faits sera contrôlée p.ir leur synthèse. Cette méthode est en effet la plus rationnelle et la seule répondant de tous points a la constitution de l'esprit humain dont !a connaissance, observe Abel Rey, pro- cède d'un rythme perpétuel d'analyse et de synthèse, .de généralisation et de restriction, que tous les logi- 4 l/ÉVOLITIOX DESFOaCBSl'SVCIIiyUKS ciens ont noté dans les opérations do l'esprit, sous forme «le jugement analytique et de jugement synthé- tiquo, correspondant eu somme au principe do rêver? sibilité qui préside aux phénomènes \<\s plus généraux do l'Univers. Etudiant alors les transformations de la Nature dans ses procédés d intégral ion et de désintégration, nous suivrons la science pour uploads/S4/ evolution-des-forces-psychiques.pdf
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- Publié le Nov 30, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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