Poèmes islandais, (Voluspa Vafthrudnismal, Lokasenna), tirés de l'Edda de Saemu

Poèmes islandais, (Voluspa Vafthrudnismal, Lokasenna), tirés de l'Edda de Saemund, publiés avec une traduction, des notes et un glossaire par F. G. Bergmann,.... 1838. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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RELIURE TIESSEN NANCY 2002 POËMES DE L'EDDA (VOLUSPA,VAFTHRVDNISMAL,LOKASENNA) . • TIRÉS , *' DE L'EDDA DE S^MUND PUBLIÉS AVEC UNE TRADUCTION, DES NOTES ET UN GLOSSAIRE P>R F. G. BERGMANN • MEMBRE DELASOCIETE ASIATIQUE DEPARIS IMPIUMEy^ARNA^TOM^ncM DU ROI A L'IMPRllrfg*E ROYALE M DCCC XXXVIII AYANT-PROPOS. Le recueil de poésies islandaises connu sous le nom de YEdda de Soemund, paraît avoir été composé dans les premières années' du xiv° siècle. Peu de temps après cette époque qui marque le commencement de la décadence de l'ancienne littérature islandaise, ces poésies, à peine recueillies, tombèrent dans l'oubli, et leur existence même semble être restée ignorée pendant deux siècles et demi. Mais au xvne siècle, plusieurs savants islandais, tels que Arn- grim Ionsen, Bryniolf Svendsen, Thorlak Sku- lason, Magnus et Stephan Olafsen, se livrèrent à la recherche et à l'étude des anciens manus- crits. En 1643, Bryniolf Svendsen, évêque à Stalholt en Islande, découvrit un manuscrit de parchemin renfermant la plupart des poésies sur l'ancienne Edda de Soemund. Ce manuscrit qui remonte au xive siècle, se trouve aujourd'hui à Copenhague à la Bibliothèque royale, et porte le nom de Codex Regius. Après cette heureuse découverte, on retrouva encore quelques autres ii AVANT-PROPOS. manuscrits qui servirent à compléter le précé- dent. Le zèle infatigable des Islandais dans l'étude des antiquités Scandinaves se communiqua bien- tôt à quelques savants danois parmi lesquels on doit distinguer le célèbre Ohf Worms, mort en 1651. C'est lui qui a réellement fondé dans le Danemarck la science des antiquités du Nord, et qui a donné la plus puissante impulsion aux études archéologiques, dans lesquelles s'illustrè- rent plus tard les Piesenius, les Th. Bartholin, les Stephanius et autres. Bientôt les savants da- nois purent publier, à Copenhague, des poésies de l'Edda, avec le secours prêté par l'érudition des Islandais que Worms avait appelés dans cette ville. C'est ainsi que Stephan Olafsen fit paraître pour la première fois en i665, sous le nom de Resenius, une traduction latine de la Vôluspd, du Hâvamâl et du Rûna-capituli. En 1673, Gudmund Anderson publia, sous les aus- pices de Resenius, une nouvelle édition de la Vôluspâ, et enfin, en 1689, Th. Bartholin fit connaître, par des extraits de quelque étendue, la plupart des autres poèmes de l'Edda. Après cette suite de publications, qui toutes ne sont que des essais, l'étude des poésies islandaises AVANT-PROPOS. m fut interrompue pour quelque temps. L'attention se porta sur d'autres monuments littéraires de la Scandinavie, particulièrement sur les monu- ments historiques, ou sur les Sagas dont on s'appliqua à rassembler un grand nombre de manuscrits. , Cependant les Suédois, qui jusqu'alors n'a- vaient pris que peu de part à ces travaux des Islan- dais et des Danois, commencèrent à rivaliser avec eux dans l'étude des antiquités Scandinaves. Ce genre d'études fut particulièrement favorisé par le comte de la Gardie, chancelier de Suède, auquel la science est redevable de la conserva- tion de quelques manuscrits précieux achetés par lui à grands frais, et qu'avec une munifi- cence presque royale il a donnés à l'université d'Upsal. Les principaux ouvrages qui ont paru en Suède sur les différentes branches de l'ar- ché'ologie Scandinave, sont ceux de Scheffer, de Rudbeck, de Verelius, de Gudmund Olavsen, de Peringskiôld et de Hadorph. Il est vrai que tous, ces ouvrages ne traitent pas directement des poëmes de l'Edda; mais en éclaircissant plu- sieurs questions concernant l'histoire et les an- tiquités, ils ont contribué à rendre plus facile l'interprétation de ces poésies. iv AVANT-PROPOS. Dans la première moitié du xvm° siècle, deux savants islandais, Thormod Torfaeus et Arnas Magnoeus, donnèrent, par leurs travaux, une nouvelle direction à l'étude de l'histoire et des antiquités Scandinaves. Thormod Torfoeus qui était historiographe du Danemarck, soumit l'his- toire et les traditions mythologiques du Nord à un examen critique plus sévère, et, à part quel- ques opinions systématiques et inadmissibles, ses ouvrages ont généralement exercé une grande et heureuse influence sur la connaissance de toutes les parties de l'histoire des peuples Scan- dinaves. Arnas Magnseus professeur d'histoire et d'archéologie à Copenhague, où il mourut en 1730, a poursuivi dans ses études à peu près les mêmes vues que Torfoeus; de plus il a rendu d'immenses services à la science en léguant à l'université de Copenhague, non-seulement sa précieuse collection de manuscrits islandais en- richis de ses notes et de ses commentaires, mais aussi une somme considérable destinée à faire face aux frais de publication de ces manuscrits intéressants. C'est grâce au legs d'Arnas qu'a eu lieu la publication des poésies de l'Edda, dont le premier volume a paru à Copenhague en 1787, le second en 1818, et le troisième en 1828. AVANT-PROPOS. . v Ces trois volumes, publiés à de si grands inter- valles, peuvent servir à établir les progrès que la science a faits successivement depuis la se- conde moitié du siècle passé jusqu'à nos jours. Les éditeurs du premier volume étaient en grande partie réduits à leurs propres moyens, car depuis longtemps il n'avait paru aucun ou- vrage important sur l'Edda, à l'exception de la traduction danoise de dix-huit poëmes, faite par Sandwig (Copenhague, 1783-1785). C'est vers cette époque qu'on commença, en Allemagne, à prendre du goût pour l'étude des poésies Scan- dinaves; mais comme les traductions qu'on en fit n'étaient que des imitations plus ou moins libres, elles ont peu profité à la science. La même remarque s'applique aux traductions pu- bliées en Angleterre, et au livre de Mallet inti- tulé Edda, ou Monuments de la mythologie et de la poésie des anciens peuples du Nord. Comme Mallet ne savait pas l'islandais, il dut se contenter de rédiger avec goût et discernement les maté- riaux qu'il trouvait dans des ouvrages danois, ou que lui fournissait l'érudition de son ami Eri- chsen. Les éditeurs du second volume de l'Edda, publié à Copenhague, ont eu moins de diffi- cultés à surmonter que ceux du premier, parce vi AVANT-PROPOS. qu'ils pouvaient consulter quelques ouvrages importants qui avaient paru en Allemagne au commencement de ce siècle. Les chants épiques de l'Edda, dont la plupart appartiennent au cycle des Niflungues, ont été publiés par M. V. der Hagen en 1812 et 181 k, et par MM. Grimm en 1815. Une nouvelle édition de l'Edda, dont lé texte avait été revu par Rask, fut publiée à Stock- holm en 1818 par M. Afzelius qui en donna, quelques temps après, une traduction suédoise. Tous les ouvrages importants qui avaient paru jusqu'ici sur l'Edda, furent résumés par M. Finn Magmisen dans sa traduction danoise publiée de 1821 à 1823. Cette traduction accompagnée de notes, celle de M. Afzelius et les deux éditions complètes de l'Edda publiées à Copenhague et à Stockholm, sont indispensables pour l'étude de ces poésies Scandinaves. Aussi, ces ouvrages ont- ils servi de base à presque toutes les traductions qu'on a uploads/S4/ poemes-islandais.pdf

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  • Publié le Sep 16, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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