Les mythes et les légendes de l'Inde et la Perse dans Aristophane, Platon, Aris
Les mythes et les légendes de l'Inde et la Perse dans Aristophane, Platon, Aristote, Virgile, Ovide, Tite Live, Dante, [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Lévêque, Eugène. Les mythes et les légendes de l'Inde et la Perse dans Aristophane, Platon, Aristote, Virgile, Ovide, Tite Live, Dante, Boccace, Arioste, Rabelais, Perrault, La Fontaine / par Eugène Lévêque. 1880. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Sujets dogmatiques. Deuxième édition. 1 vol. in-12. 3 fr. 50 c. Toue'II. Histoire abrégée de la philosophie et des sciences. t vol. in-12. 2 fr. MÊME LIBRAIRIE TRAITÉ DE LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE Par EUGÈNE LÉVÉQUE LES MYTHES K^_}^J__J LES LÉGENDES DE L'INDE ET LA PERSE ARISTOPHANE, PLATON, ARISTOTE ARGILE, OVIDE, TITELIVE DANTE,BOCCACE, ARIOSTE RABELAIS,PERRAULT, LA FONTAINE ETJGHÈNE liÉVÊQUE EUGÈNE BELJN,LIBRAIRE-ÉDITEUR RUE DE VAUGIRARD, N°S2 IOUB DROITS RÉSERVA ~S~n~(jAL\ •' loti ET DA3S PAS Les perles yabondent. (Valmiki.) 'O 9tî.6coyos çiXqiiu9oî. (Auïstote.) PARIS 1880 (à Tout exemplaire de cet ouvrage non revêtu de ma griffe sera sera réputé contrefait. SAXNÏ-CLOUI). – IMl'IUMERLB DE Mmo V° EUG. BELIft INTRODUCTION Dans une brillante fiction dont nous expliquerons l'origine et le sens, Virgile nous dépeint Énée allant, par l'ordre de la Sibylle, cueillir dans une épaisse forêt un rameau d'or auquel il est conduit par des colombes. On peut en dire autant des emprunts que les Grecs et les Latins ont faits à l'Orient en littérature et en philoso- phie, deux choses qui n'étaient point séparées dans l'antiquité l'épaisse forêt figure cette végétation luxuriante de l'imagination qui a produit les hymnes et les poëmes de l'Inde et de la Perse; le rameau d'or, ces mythes et ces légendes admirables dont les plus grands esprits de la Grèce et de Rome ont enrichi leurs œuvres les oiseaux consacrés à Vénus, ces vives couleurs et ces grâces qui les ont guidés dans leur choix. Les emprunts que les Grecs et les Latins ont faits à l'Orient n'ont pas été accidentels; ils avaient leur raison d'être dans les origines, les coutumes et les croyances religieuses des peuples. De savantes recherches ont démontré que les conteurs du moyen âge avaient reçu de l'Orient, soit par tradition orale, soit par trans- mission écrite, des légendes et des paraboles qu'ils ont appropriées au goût de leurs lecteurs et à leur propre génie Cette assimila- tion offrait beaucoup plus de facilité dans l'antiquité. Le grec et le latin étaient plus près du sanscrit. et du zend que l'italien et le français. La mythologie avait le même fond dans l'Europe et dans l'Inde, de telle sorte qu'il suffisait souvent de changer les noms pour retrouver les mêmes croyances religieuses ainsi Zeus (Ju- piter), roi des Dieux, correspondait exactement à Indra, roi des Dévas. Les formes littéraires offraient aussi une analogie incon- testable, comme on le voit par les épopées la Grèce avait l'Iliade et VOdyssêe d'Homère, la Théogonie d'Hésiode l'Inde, le Maliâbhâ- rata (le grand Bharata, c.-à-d. la grande guerre des descendants 1. Gaston Paris, Les Contes orientaux (Librairie Franck, 1875).– Au moyen âge, deuxouvragesde l'Inde, le Litre deSendaiai et le tantckalantra, ont été traduits en gice (p. 552, 564). De même, dans l'antiqmlé, Solon a rapporté d'Égypte des manusciits grecs contenant des extraits du Mitlmblidralaet desLois de Mono»; Platon s eu est servi. Virgile et Ovide ont également connu des morceaux des poèmes de l'Inde par des traductions grecques. 0 INTRODUCTION. de Bharata), le Râmâyana (les aventures de Ràma), le Harivansa (l'histoire de Hari ou Krichna, avatar de Vichnou). La Perse a beau- coup moins prêté, parce qu'elle professait le monothéisme et qu'elle ne possédait d'autre poésie que les hymnes de YAvesta* Ces considérations nous ont conduit à formuler la thèse dont ce livre est la démonstration L'étude des mythes et des légendes de l'Inde et de la Perse peut servir à l'intelligence et à la critique des auteurs grecj, latins, italiens, français, qu'on désigne particulièrement sous le nom de Classiques. Un exemple très-simple éclaircira notre pensée. Dans une de sesÉpitres (I, n), Horace, après avoir expliqué que Y Iliade et ['Odyssée fournissent d'utiles leçons de morale, démontre que, pour s'affranchir des passions, il faut se livrer à l'élude de la philosophie et à la pratique de la vertu « Si tu ne demandes pas avant le jour un livre et une lumière, si tu n'appliques pas ton esprit à des études et à des occupations honnêtes, tes veilles seront tourmentées par l'envie ou par l'amour. Un fétu te bles&e l'œil, tu l'ôtes aussitôt; un vice te ronge le cœur, et tu diffères d'année en aimée le soin de le guérir C'est avoir à moitié fait, que d'avoir commencé ose être sage, commence. Qui diffère de bien vivre res- semble au rustre qui attend que la rivière cesse de couler (fivstlcus exspectat dmn defluat amnis); niais la rivière coule et coulera dans tous les siècles. » Le ru sire qui attend que la rivière cesse de couler, est une allusion à un apologue perdu. Faute de le connaître, ou ne comprend pas comment cette idée se relie à celles qui précèdent. Une parabole bouddhique donne la solution de cette difficulté. Le voyageur altéré et l'eau courante1. – « faut détruireses passions, » – « II y avait une fois un voyageur qui mourait de soif. Ayant aperçu un canal de bois où coulait une eau pure, il s'en approcha et but. Quand il eut bu à sa soif, il leva les mains et dit au canal de bois « Maintenant que j'ai fini de boire, je défends à l'eau de couler encore. » II eut beau parler ainsi, l'eau continua de couler comme auparavant. Cet homme entra en colère et dit « Depuis que j'ai fini de boire, je t'ai défendu de couler; pourquoi coules-tu encore? Quelqu'un l'ayant vu lui dit « Tu n'as ni sens ni intelligence. Pourquoi ne pars-tu pas au lieu de défendre à l'eau de couler? » En disant ces mots, il le tira par le bras et l'emmena dans un autre endroit. 1. Avadànas, trad. de Slaaïslas Julien. INTRODUCTION. n Les hommes du siècle ressemblent ce voyageur. Dévorés par la soif des jouissances mondaines, ils boivent l'eau amère des désirs, et, lors- qu'ils sont dégoûtés des désirs, ils font comme cet homme qui a bu à sa soif, et ils disent à l'oule, à l'odorat, au goût « Ne revenez plus, je no veux plus vous voir. » Mais les désirs se succèdent sans interruption. Quand ils les ont revus, ils entrent en colère et disent « Pourquoi venez- vous encore vous montrer à mes yeux? » Dans cet état, un homme sage pourrait leur dire a Si vous voulez obtenir votre affranchissement, il faut dompter vos désirs et réprimer les inclinations de votre cœur. Qu'est-il besoin de ne point voir les désirs pour les empêcher de renaître? » Nous commencerons par constater analytiquement les faits auxquels se rapporte notre étude. uploads/S4/ les-mythes-et-les-legendes-de-l-x27-inde-et-de-la-perse-dans-les-philosophes-eugene-leveque 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 06, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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