Notice sur le Musée de Tsarskoé-Sélo, renfermant la collection d'armes de Sa Ma

Notice sur le Musée de Tsarskoé-Sélo, renfermant la collection d'armes de Sa Majesté l'Empereur... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque de l'INHA Notice sur le Musée de Tsarskoé-Sélo, renfermant la collection d'armes de Sa Majesté l'Empereur.... 1860. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Tourelles. 15 Muraille de Créneaux. 1 AVANT-PROPOS. Vignette I. Commencement du XYIe siècle: Armureespagnolede tournoi,avecson manteaud'armes. La résidence impériale de Tsarkoé-Sélo est aussi con- nue à l'étranger qu'en Russie, car l'origine en remonte à PIERRELE GRAND. Le grand palais bâti par l'impératrice ELISABETH et agrandi par CATHERINE II, qui fit aussi ériger par Qua- renglu le Nouveau Palais ou Palais Alexandre; les jardins, le parc anglais qui les environnent, embellissements des règnes des empereurs ALEXANDRE 1 et NICOLAS I, couvrent une vaste étendue, toute semée d'édifices, élevés dans des situations pittoresques. II AVANT-PROPOS. Là où est aujourd'hui le parc, la forêt existait du temps de l'impératrice ELISABETH qui y avait fait construire un pavillon de chasse. Sous l'empereur ALEXANDRE I, un ar- chitecte anglais (il portait le nom classique de Ménélas) fut chargé de le convertir en une espèce de petit manoir à quatre tourelles, dans ce style roman secondaire, que l'on rencontre dans quelques châteaux en Angleterre. Le MUSÉEDETSARSKOÉ-SÉLO renfermant la COLLECTION D'ARMES DE L' E MPEREUR, a été installé dans cet édifice. La vignette placée en tête de ce volume, offre la vue et le plan de ce joli manoir. Au besoin, il pourrait servir de demeure; car, outre l'étage souterrain, qui renferme l'of- fice et les chambres de serviteurs, le rez-de-chaussée a un vestibule, deux chambres d'allenle, une salle, un ca- binet, une chambre à coucher et une bibliothèque; et l'é- tage supérieur une grande salle et plusieurs cabinets. Des vitraux des XVe, XVIe et XVIIe siècles en garnissent les fenêtres, et l'on y a disposé des meubles anciens ou dans le goût de ce temps. Sous l'empereur NICOLAS 1, ce petit manoir est devenu un Musée d'armes qui aujourd'hui, offre une des collec- tions les plus riches de l'Europe, la plus riche même en armes orientales. Comme tous les princes chevaleresques, l'empereur NICOLAS 1 aimait les belles armes; et dès l'année 1811, il commença à en former une collection. Il rappelait lui- même qu'un sabre turc, pris à un pacha sur le Danube, dans la campagne de 1811, était (d'ancêtre de son arsenah. Nous dirons en quelques pages, comment s'est formée et classée successivement une collection qui compte au- jourd'hui 5000 pièces. Les trophées des campagnes de Perse et de Turquie, en 1826, 1827, 1828, 1829, et la guerre du Caucase avaient largement pourvu à la composition de la partie AVANT-PROPOS. III orientale, qui s'augmenta en 1843 et 1844 d'acquisitions heureuses faites directement à Delhi et à Calcutta. Des selles riches, des housses brodées d'or, des harnais turcs ou persans, plusieurs en or enrichis de pierres fines, un grand nombre en argent ou en vermeil, étaient con- servés depuis le règne de CATHERINE II, au musée des Ecuries de la Cour Impériale. Des poignards orientaux avec monture en or massif, ornée de pierreries et de perles, les plus anciens datant de PIERRE LE GRAND,la plupart apportés par des ambassa- deurs turcs ou persans, avaient été déposés au musée de l'Académie des Sciences. En 1852, l'EJ)IPEREUR ordonna de réunir tous ces ob- jets à son arsenal, qui s'enrichit, peu de temps après, d'une partie de la collection d'armes du Grand-Duc MICHEL PAV- LOVITCH, léguée par son testament à L'HÉRITIER du trône. L'EMPEREUR régnant fit le partage de cette grande col- lection. Les armes orientales et celles du moyen-àge eu- ropéen furent affectées au Musée de Tsarskoé-Sélo. Les armes modernes des divers Etats d'Europe, à partir du XVille siècle, furent réunies à celles de l'arsenal du palais iSikolaievsky (autrefois d'AnitchkotT). Les armes orientales que notre AUGUSTE SOUVERAIN pos- sédait avant son avènement au trône, et qui n'avaient pas été choisies pour la Chambre Turque du grand palais de Tsarskoé-Sélo, prirent place dans l'arsenal avec celles du Grand-Duc MICHEL.On créa à cette occasion la Chambre Albanaise, au rez-de-chaussée. Pendant que la partie orientale de la collection se formait de cette manière, la partie européenne était réunie par des acquisitions successives faites surtout avant 1830, à une époque où il n'était pas aussi difficile qu'aujourd'hui de se procurer les belles panoplies du XVe et du XVIe siècle. C'est alors que plusieurs cabinets d'amateurs renfer- IV AVANT-PROPOS. mant des armes superbes, espagnoles, italiennes et alle- mandes, furent vendus, après décès de leurs propriétaires. On fit ainsi l'acquisition de la magnifique panoplie d'homme et de cheval qui est dans la grande salle de l'ar- senal, de la pesante armure pour le tournoi à la lance qui décore le haut de l'escalier, et de beaucoup d'armures de bataille conservées autrefois à Lunebourg, et dans divers châteaux en Franconie, dans l'ancien Palatinat et ailleurs en Allemagne, où elles reposaient depuis trois siècles. On acheta à Pétersbourg le cabinet du peintre Orloffsky qui renfermait de fort belles armes, russes et polonaises principalement, du XVIe et du XVIIe siècle. Beaucoup d'armes diverses arrivèrent de Pologne, après l'année 1831. Beaucoup de cuirasses et de casques sué- dois, de la fin du XVIe siècle et du XVIIe, autrefois con- servés à l'arsenal de la ville deNarva, furent envoyés vers l'année 1840. Le bailli de Tatistcheff, ancien ambassadeur de Russie à Vienne, avait légué par testament tout son musée à son Souverain. Les armes et armures, les vitraux peints et quelques objets de curiosité furent réservés pour l'arsenal de Tsarskoé-Sélo. Quelques armes historiques, le bouclier par exemple du doge Agostino Barbarigo, avaient été réunies en Italie en 1844. L'EMPEREUR en agréa l'hommage. Cet honneur que nos Souverains accordent à quelques-uns de leurs serviteurs, a fait arriver dans l'arsenal un assez grand nombre de pièces intéressantes. Mais, comme acquisitions partielles, ce sont les dons que la Famille Impériale se fait à elle-même qui ont con- tribué essentiellement à enrichir le Musée de Tsarskoé- Sélo d'une foule d'armes précieuses, acquises quelquefois à l'étranger, après longues recherches et informations prises. AVANT-PROPOS. V Les armes données par l'Impératrice ALEXANDRA FÉO- DOROVNA et par L'IMP ÉRATRICE régnante, la plupart de celles provenant du Grand-Duc MICHEL PAVLOVITCH portent e 19 sur leurs étiquettes les initiales A, M, M, indiquant leur origine. Les uploads/S4/ notice-musee-empeureur-russe.pdf

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  • Publié le Jan 14, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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