COURS I}E CHIMTB Écolps n*r** *pÉnlsuRps BREvET ÉT,ÉupixTAIRE Programure dc 192
COURS I}E CHIMTB Écolps n*r** *pÉnlsuRps BREvET ÉT,ÉupixTAIRE Programure dc 1920 'ûtr {ï t{ ,r{ vè i ùt hu' ë No 201 B COLLECTION D'OUVRAGES CLASSIQUES à I'ueage de I'Enreignement Primaire Supérreur paR UNE nÉunrox DE pRoFESsDURS COUR.S CHTMIE à I'usage des Écoles Primaires Supérieures et des Gndidats au Brevet Elémentaire TBOIS ^*TWTÉdS RÉUNIES Quatriime ëditton LIBRATRIE GÉ,NÉRALE 77, Rue ns V.rucrRÀRD, PAFÙIS-6o TOURS NIAÀ,IE Énrrsun PARIS.66 J. DE GIGORD 15, Rut eassETTE Tous droits rêserats PREMIÈRE Ah[I.{EE PROGRAMME DE LA I'. ANNEE L'air. - Combustion et vie. - Rouille des métaux (fer, cuivre et, mercure) - Expérience de Lavoisier. - Azote et oxygène. Combustions : lo phosphore, 2o soufre, 30 carbone {caractère acide): 4o calcium,.So sodium (eau-de chaux, eau de soude, caractère base). Oxydeé en général (fer, zinc, magnésium). Azote atmosphérique. Carbone. - Gaz carbonique. - Distinction de ce gaz et de I'azote. - Carbo. nate de calcium naturel. - Sa calcination. - Gaz-carbonique dans I'air. Charbons naturels et artificiels. Réduction des oxydes métalliques par le charbon, du gaz carbonique pal le charbon, - Oxyde de carbone. Eau. - Eau naturelle : sous I'action de la chaleur, dégagement de gaz dissous, $épô-t d'gg rlsidu solide. - Propriétés dissolvantes de leàu (quelqués mots suri la cristallisation). Eau pure. - Le courant électrique et I'eau pure. - Le courant électrique et I'eau acide ou basique. - Dégagement d'hydrogène et d'oxygène (lcs résultâte pouvant être rapportés à I'eau pure). - Composition de I'eau en volume. - Vapeur d'eau tlans I'air. - Respiiatioir. - Comfosition de I'air. Hydrogène. - Préparation et principales propriétés. - Action sur I'oxyde de cuivre en particuli Composition de I'eau en rnasses. - Idée de ld- Ioi do Lavoisier et d'une équation chimique. Propriétés de l'azote. - Quelques mots sur la syntlièse électrique de I'acidc azotique, sur Ia présence de I'azote dans les tissus vivants, sur la formation de produits ammoniacaux à partir des matières organiques azotées. Ammoniaque. - Extraction du gaz des sels ammoniacaux. Solution ammo. niacale, ses piopriétés basiques. BaJes. Soufre. - A l'état natif, son extraction, ses principales propriétés. Cornbustion du soufre. Transformation du gaz sulfureux èn acide sdlfuiique. Acides. Sels. Chlorure de sodium naturel. - Action de I'acide sulfurique, propriét6s principales de I'acide chlorhydrique ; chlorures. Azotate de soclium naturel. - Action de I'acide sulfurique, propriétés prin. cipales de I'acide azotique; azotates. Norl. - Dès qu'il le jugera possible, le professeur introduira I'usage dos symboles et des formulcs, Les élèves seront exercés à se .servir du tableau donnant Ia.valeur de.ces symboles et à tirer tout le parti possible des formules pour dcr calculs numérigues sur les masses et los yoiurlcs, Ct}URS DI CHIMIE NOTIONS PA,ÉLIMINAIRES Norr. - Plusieurs,!.!s notio.n-s renferméee dans ces préIïninaîres sont déià lamilières auæ'éIèpes !soljdesr liquitles, gà2, etc,) :. Ies autres' ptttrraient être étud,iits au-_fur el à mesure des besoitts, et c,esi 1 itlit'. oî p""iiàîiâo"' commenier d, ,r;Ë";;11:',t:;â,'" [!!''"'on' quand' iI sera 1. solides, Liquides, Gaz. - Les corps qui nous entourent peuvent être rangés en trois catégories. _.!u. uns, comme le fer, la pierre, Ie bois, etc., sont des corps soliiles. t D_'autres, comme I'eau, Ie vin, Ie mercure, etc., sont d.es corps Iiquides. D'autres en{in, comme I'air . que nous respirons, la vapeur d'eau qui s'échappe de Ia cheminlée d'une locômotive, sont des corps gazeux appelés encore gAz ou VABeufS. 2 Phénornènes. _- Un même corps d'ailleurs peut se présen- ter successivement sous les trois états ; iela dépend àr, ,orrditions dans_lesquelles il se trouve placé. Ainsi I'eau eit solide sous forme de glace ou de neige, en h1ver, quancl iL fait très froid.; erte esi llglilrl à Ia température ord,inairi,. à partir de 100b, rilÉ parrc u l'état de vaFeur. Et les autres cor.ps se comportent de même suivant les tempé- ratures auxquelles ils sont portôs. - -ces _changements de formes 0u d.,aspects constituent des Bhénomènes. outre ceux qui sont dus aux iariations de Ia tempo- rature, il en est un grand nombre d'autres que nous aurons à étudier dans !g suite. _ 3. Physique et chimie. - to si nous chauffons du mercure dans une cornue en verrer jusqu'à 3600, il se transforme rn I.O PREMIùRE ÀNNÉE vapeur. I\Iais cette vapeur- amenée, à I'aide d'un tutre à dégn:e' **t, dans un récipient froid, s'y c-ondense et revient à l'ét'ab Jn *àrrnre liquide. L* u"porisation du mercure n'est dgnc qu'urt phénomène pa,ssq,ger, qui cesse en même temps que l'élér'ation he tempéraiur. '*c'est un rhénomène Bhysique' -- T;d les plrénomènes qui présentent des caractères analogues appartieno.ti "n domaine de la Phrysiqwe' t*- 20 Si maintenant nous chaufÏons, jusque vers -400o,- de I'oxyde '. ,.oo!* ;;;;;."re, dans un.petit ballon dont le tube à dégagement aboutit ,o,r, ,ou éprouvett,e pleine d'eau, il se produit un gaz ' ;;;;; iiygent, dottt les bulles viennent se rassernbler au sommet de l,épruuvette. Pendant ce temps, I'o.1Yd.1 s'altère, change. de couleur et fait place enfin à du meicure liquide' Celui'ci ne revient : o*-à f état d;oàyd,e qu,and' on ry.latsse refrotdir' : "*il';*vd" * â;;" subi, sous I'action de la chaleur, une m'odifiea' , tioi duiabte,, qui en a changé complètement Ia nature' miques, et, sont I'objet de la Chim'ie' Ainsi : tu ptV*ique s'occupe des phénomènes *assagerc rlui n'altèrent pas La natwre d,es corps, et qui ôessent, d'ordinaire' en même ternps gue leur cause ; - chimis àtoai* des phénomènes durables qtij cltangent la nature des corPs. 4. Oorlls simpies et corps.conrposg:' -- Nous venons de voi. q"à f'à*yau à, *u"tnrd chauffé se décompo.sg en deu.x ,o*p* ai"îincts : le mercure, qui reste à.I'état liquide..dans le ;;ïo", et I'oxygène, qui se dégàge et que fon peut recueillir. Toutes trr'iubriuir** qui peuvent ainsi, par des procédés diyers; être Jécomposées chïcune en plusieurs autres, complète- ment, dif1érenter, piuttt'n1' le nom de corps com'osés' Par c,ontre, il existe des corps que l'on ne peut décornposer par aucun pt,ireae aotuellemtttd tottn"' Ainsi' tllÏ|-:.i, ^,llPit- q", a I'oxygène ou au mercure I'un quelconq.ue des proÛédés rle JOroÀpo*iiiîn auSourd'hui. usités, on ne peuL jama'is en extraire d'*omË substance- que de I'oxygène ou du mercure. - -G, corps, qu'ii ne nous e_st pas possible de décomposer en d,autres oorp'r,'root appelés dee ïorBi simBles ou des éléments, NOTIONS PNÉITMINÂTRES 11 5. Mélange eteombinaisoyt. - Soient un verre de vin rouge et un \zene d'eau ; versons-ies tous les deux dane un même récipient. Nous obtenons un Iiquide dont la couleur et Ie gorit sont moins prononcés que ceux du vin pur, mais beaueoup plus que ceux de I'eau. Les propriétés de ce liquidc sont intermédiaires entre cclles de ses composants; on dit que I'on a un mélango d'eau et de vin. IYous pourri,ons faiie va,rf,er les proportions d"eau et de çin à notre fantaisie, de manière que le liquide résultant se rapprochât plus ou moins soit du vin, soit' de I'eau. Soient encore de la limaille de fer et de Ia fleur de soufre ; nous pouvons les mêler aussi en proplt'tions quelconques et nous obtiendrons un corps dont I'aspect rappellera celui des deux eorps dont il est formé. Avec un aimant, nous pourrons ensuite séparer lacilement la lirnaille de fer et la fleur de soufre. C'est encore un nélange. Ainsi un mélange est formé par la réunion de plusieurs corps mêlés en proportions qnelconques,' il a d.es propriétés intæmédiaires de celles de ses constituants, et oeux-ci peuvent êffe aisément séparés les uns des autres. Prenons maintenant 56 g. de limaille et 32 g. de fleur de soufre; mêlons le tout intimement, plaçons-le dans un tube à essais et chaufions. Nous obl,iendrons un corps de couleur noire, solide, pesant 56 + 32 : 88 9., dont I'aspect et les propriétés ne sont plus du, tout ceun du ler ou, ceur. du soufre, Nous avons une combinaison. L'airnant n'a plus d'action sur ce corps. Si nous voulons séparer le fer du soufre, nous ne Ie pourrons que diflicile- ment et en employant d.es méthodes très compliquées. De plus, si au lieu de prendre 56 g. de fer etr 32 g. de soufre, nous avions pris 66 g. de fer et 32 g. de soufre, nous aurions eu un résidu de t0 g. de fcr que nous aurions pu ret,irer avec I'aimant. De rJême, avec 56 g. de fer et 40 S. de soufre nous aurions eu un résidu de 8 g. de soufre que nous aurions pu retirer en Ie dissol- yant dans du sulfure de carbone. En résumé, une combinaison -a les caractères suivants : le corps résultant de I'union des autres a des prep'iétes binn dis- tinctes de celles de ses constituants, et ceux-ci ne s'unissent que dans des rapports bien d,éter.minés : 56 g. de fer et, 32 g. de soufre dans notre exemple, ou des nombres proportionneis à ceux-là. L2 PREMIÈRE ÀNNÉE De plus, les.corps constituants ne pewvent plus être séparés que d,iflicilement. 6. Synthèse et Analyse. -. Qo*nd nous avons chauffé dans notre tube à essais le mélange de limaille de fer et de fleur de soufre, nous avons réalisé la SynthèSe d'un corps nguveau' appelé sulfure de uploads/S4/ prp-cours-de-chimie-1920.pdf
Documents similaires










-
24
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 21, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
- Taille du fichier 29.3201MB