Enregistrement des opérations courantes. L'entreprise peut être définie comme u

Enregistrement des opérations courantes. L'entreprise peut être définie comme une unité économique, qui en combinant des facteurs de production, produit des biens et des services, pour les vendre sur un marché, afin de réaliser un profit. A cet effet, toute organisation, et donc plus particulièrement l'entreprise, s'intègre et doit s'analyser par rapport à son environnement. En effet, il existe un lien de dépendance fort entre l'un et l'autre - puisque l'entreprise doit trouver ses ressources, mais aussi placer ses produits dans son environnement. Ce dernier est constitué par l'ensemble des partenaires de l'entreprise - ou encore - tiers, agissant sur différents marchés. Pour voir les mouvements entre l'entreprise et son environnement, consultez la figure 2.1, à la page 591 du livre. Les nombreux échanges ainsi mis en évidence - peuvent être assimilés - à autant de flux analysés par la comptabilité. La notion de flux, exprime l'idée de circulation d'un bien - ou d'un service, d'un point d'origine - à un point de destination. Pierre Lassègue - dans l'encyclopédie Universalis - définit la comptabilité comme étant "une technique quantitative - de collecte, de traitement, et d'interprétation de l'information appliquée aux faits matériels, juridiques, et économiques. Pour lui, la comptabilité de l'entreprise - procède à la notation, au classement, à la comparaison, et à l'analyse des faits, mesurés en unités physiques, ou le plus souvent, en monnaie. Ces flux sont de deux natures : - soit il s'agit de flux réels ou physiques tels que l'achat ou la vente de biens et services, le travail des salariés, etc.; - soit il s'agit de flux financiers ou monétaires tels que l'encaissement ou le décaissement d'espèces, le règlement par chèque, le remboursement d'un emprunt, etc. Ce chapitre se propose d'étudier plus particulièrement les flux générés par le cycle d'exploitation de l'entreprise, flux qui correspondent alors aux opérations courantes - ou opérations relatives à l'activité courante de l'entreprise. Le dictionnaire de gestion - publié aux éditions Foucher quant à lui - définit le cycle d'exploitation - comme étant la période de temps - entre l'achat en amont - et la vente correspondante - en aval. L'enregistrement de ces opérations en comptabilité - fait ainsi apparaître :- la valeur des biens et services acquis par l'entreprise pour être revendus en l'état, ou permettre la production de produits finis - point 1. Point 2. Elle fait apparaitre - les charges de personnel payées aux salariés, et autres charges et produits divers - nécessaires à l'entreprise pour exercer son activité. Le classement des opérations comptables fait référence à deux autres cycles : le cycle de financement (cf. point 51 - et le cycle d'investissement (cf. point 4), dans lequel sont repris plus particulièrement les événements relatifs aux immobilisations. Ce classement - nécessite l'attribution des flux aux cycles, et donc la distinction entre l'acquisition d'une immobilisation dépendant du cycle d'investissement, et l'achat d'un bien rattaché au cycle d'exploitation - point 3. Enfin, parmi les opérations courantes, certaines font intervenir la taxe sur la valeur ajoutée ou TVA - dont il faut mesurer l'impact dans la comptabilité de l'entreprise - point 4. Point 1. Opérations courantes d'achat et de vente. Pour procéder à l'enregistrement comptable d'une opération réalisée entre l'entreprise et un tiers, il faut : 1. Identifier l'événement à partir d'un document comptable (aussi appelé pièce comptable), qui atteste de la réalité de l'opération. 2. Analyser le document comptable - afin de déterminer le partenaire impliqué, l'objet du flux, le mode et la date de paiement. 3. Utiliser la règle de la partie double, qui stipule que chaque flux - donne lieu à l'enregistrement dans deux comptes, décrivant l'origine et la destination. Avant de présenter l'enregistrement des opérations d'achat et de vente dans les comptes de l'entreprise, intéressons-nous aux acteurs et documents mis en jeu. 1.1. Acteurs et documents comptables intervenant lors des opérations d'achat et de vente. 1.1.1. Le mécanisme d'achat et de vente. Les opérations d'achat, comme d'ailleurs celles de vente, mettent en jeu deux types d'entreprises : l'une tient le rôle du client, l'autre celui du fournisseur. Au cours du cycle d'exploitation, une même entreprise peut tour à tour tenir ces deux rôles, et devenir ainsi - client de ses fournisseurs, et fournisseur de ses clients. Leurs relations commerciales entraînent alors la création de documents matérialisant les droits et obligations de chacun. Lorsque l'entreprise veut entrer en relation commerciale avec son Fournisseur, elle émet un Bon de commande. A la livraison, son Fournisseur lui remet - un Bon de livraison + une Facture. Et il en est de même pour la relation entre le Client - et l'entreprise. Lorsque le Client veut entrer en relation commerciale avec l'entreprise (qui devient ici son fournisseur), il émet un Bon de commande. A la livraison, l'entreprise lui remet - un Bon de livraison + une Facture. Pour voir le schéma des relations commerciales et des documents établis à cette occasion, consultez la page 592 du livre. Quelques remarques s'imposent concernant ce schéma. Certains des documents commerciaux mentionnés, ne constituent pour l'entreprise que des flux d'information utiles à la tenue des stocks. C'est le cas des bons de commande et bons de livraison, qui permettent un contrôle des informations - grâce au rapprochement du contenu physique de la livraison - avec les biens commandés. Le traitement de ce flux chez le client comme chez le fournisseur - est l'occasion de la mise à jour des comptes stocks. Les flux financiers générés par l'échange ne figurent pas sur ce schéma, et sont pourtant enregistrés dans les comptabilités des entreprises respectives. 1.1.2. La facture : preuve de l'achat ou de la vente. Définition et mentions obligatoires. La facture est un document commercial établi par le fournisseur, constatant les conditions auxquelles il a vendu, et justifiant le montant que le client doit lui payer. De ce fait, elle est aussi appelée facture de doit. Pour des raisons fiscales (entre autres TVA et détermination du revenu imposable), il est obligatoire de procéder lors de toute opération d'achat ou de vente - à l'établissement en double exemplaire - d'une facture, l'une destinée au fournisseur, l'autre au client. À la base de l'enregistrement de ces opérations, elles doivent - être ensuite archivées dans les comptabilités respectives comme pièces justificatives. La facture se décompose en deux parties : l'en-tête et le corps, dans lesquelles apparaissent certaines mentions obligatoires. Dans l'en-tête, doivent figurer :- le nom ou la raison sociale, et l'adresse du fournisseur, en haut de l'en- tête. Le nom et l'adresse précise du client - en bas - à droite. Le numéro d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés du fournisseur, ou toute autre référence à une immatriculation selon les pays - sous l'adresse de celui-ci. Les références de la facture. C'est-à-dire, la date et le numéro de celle-ci. Le numéro d'identification à la TVA du fournisseur, et en cas d'échange intra-communautaire - celui du client. Dans le corps, doivent figurer :- la dénomination précise des biens - ou services échangés, leur référence, leur désignation, leur quantité, le prix unitaire hors taxes, le montant (quantité multiplié par prix unitaire), le taux de TVA applicable par produit. Le montant total hors taxes, ou montant brut (qui est en faite, la somme des montants précédemment calculés). Les éventuelles réductions acquises au moment de l'échange. Le montant total de taxe sur la valeur ajoutée (ou TVA). Le net à payer, ou montant TTC (toutes taxes comprises - qui en faite, est la somme du montant total hors taxes - diminué des éventuelles réductions - et du montant total de TVA). La date de règlement, les pénalités de retard et les conditions d'escompte par paiement anticipé. Événements particuliers lors des opérations d'achat et de vente. Il s'agit entre autre - des réductions, des frais accessoires, et du retour des biens commandés. Les réductions. La politique commerciale - regroupe la politique de produit - qui permet de tenir compte des besoins des consommateurs, la politique de distribution - qui cherche à optimiser le choix des canaux de distribution, la politique de communication - qui fait connaitre le produit, et enfin la politique de prix - qui vise à leur réduction. Par la mise en pratique d'un des volets de la politique commerciale, le fournisseur peut décider d'accorder des réductions - calculées à partir du montant brut des biens - ou services vendus. A ce propos, il doit aussi calculer la taxe sur la valeur ajoutée - en ce qui concerne cette réduction. Mais pour ce cours, nous poserons comme hypothèse - que la TVA est absente. Deux grandes catégories de réductions sont donc distinguées, selon qu'il s'agisse de réductions liées aux conditions générales de vente - ou selon qu'il s'agisse de réductions liées aux conditions de paiement. Lorsqu'il s'agit de réductions liées aux conditions générales de vente - le fournisseur accorde des réductions commerciales, et lorsqu'il s'agit de réductions liées aux conditions de paiement - le fournisseur accorde une réduction financière. Les réductions commerciales. La nature de la baisse permet de distinguer trois types de réductions commerciales. Premièrement - uploads/Finance/ 008-enregistrement-des-operations-courantes.pdf

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  • Publié le Aoû 30, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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