QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6943 MA
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6943 MARDI 9 JUIN 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 Un ressortissant marocain prend en otage un enfant de 6 ans P .28 AÏN TÉMOUCHENT Publicité ERREUR DANS L'ÉNONCÉ, FUITE DE SUJETS ET LE PARQUET OUVRE UNE ENQUÊTE Benghebrit rate son bac Revoilà le parti unique ! P .2 APRÈS LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE, L’ÉTAT-MAJOR DE L’ANP SOUTIENT LE FLN 3 ans fermes pour Oultache et 13 acquittements P .8 VERDICT DE L’AFFAIRE ABM-DGSN LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER DÉBUT DES PLAIDOIRIES DU COLLECTIF DE DÉFENSE “Le silence de Khelifa a réduit le procès aux cartes de thalassothérapie”P .6 La bataille perdue du ministère du CommerceP .4 ÉRADICATION DES MARCHÉS INFORMELS P .3 AF AF “Il faut investir en Algérie avant de prétendre conquérir l’Afrique” P .4 ABDELOUAHAB RAHIM, HIER, AU FORUM DE “LIBERTÉ” “Le dossier de la JSK est à l’étude” P .27 Louiza/Archives/Liberté Yahia/Liberté nfant 8 Mardi 9 juin 2015 2 LIBERTE L’actualité en question L e Forum des chefs d’entrepri- se (FCE) a plaidé, hier, pour une relation étroite entre l’en- treprise et l’État. “Notre association réitère sa détermination à contribuer à l’instauration dans notre pays d’un climat apaisé pour bâtir une confian- ce entre tous les acteurs de la vie éco- nomique et sociale, pour asseoir une relation empreinte de respect et d’écoute de l’autre”, a souligné le pré- sident du FCE, Ali Haddad, lors de la journée parlementaire sur l’inves- tissement en Algérie, organisée à la résidence d’État Djenane El-Mi- thaq. Ali Haddad a appelé à “une ap- proche globale du partenariat, pou- voirs publics, représentations natio- nales et entreprises”. Une approche qui aurait pour fon- dement l’idée selon laquelle l’entre- prise serait au centre des politiques publiques. Le FCE veut construire une relation de confiance, à travers le dialogue et le débat responsable. “C’est ce que nous venons d’entamer aujourd’hui et c’est ce que nous sou- haitons continuer à faire en mettant en place un comité de suivi mixte qui aura pour mission essentielle de per- mettre à cette concertation de deve- nir une démarche systématique, voi- re une tradition dans nos relations”, a indiqué Mohamed Baïri, vice-pré- sident du FCE et président de la commission Relations institution- nelles. “Le FCE se considère comme le partenaire des pouvoirs publics dans la définition des stratégies éco- nomiques, il est dans une logique de construction et non de confrontation”, a renchéri Brahim Benabdeslem, vice-président du FCE, estimant que “la concertation permanente doit être la règle”. Pour Salah Abdes- semed, “la législation à caractère économique et financier est un input très important dans la décision de l’entrepreneur”. Dans son allocution d’ouverture, Ali Haddad a certes relevé les progrès accomplis par notre pays ces der- nières années, en matière d’encou- ragement de l’entrepreneuriat, de création d’entreprises, d’investisse- ment et de création d’emplois. Mais, affirme-t-il, “il reste beaucoup à fai- re pour que soient créées les conditions qui permettront à l’entreprise de prendre véritablement le relais du dé- veloppement par l’investissement”. Pour le président du FCE, l’investis- sement est contrecarré par les condi- tions draconiennes du financement et par l’accès au foncier industriel, en plus des entraves de toutes sortes liées à l’environnement institution- nel dans lequel évolue l’entreprise al- gérienne. “Notre pays crée aujour- d’hui moins de 20 000 entreprises par an, et il en meurt la moitié. Nous de- vrions créer 60 000 entreprises par an au moins pour réaliser les taux de croissance qui permettraient de don- ner du travail à tous les Algériens qui arrivent massivement sur le marché du travail”, a indiqué M. Haddad, plaidant pour “une politique du cré- dit rénovée” et la levée “de la contrainte lourde de l’accès au foncier industriel”. Le FCE insiste, par ailleurs, sur “la nécessité vitale de ré- organiser et de mettre à niveau l’ap- pareil de formation”. Il est non moins vital, a ajouté M. Haddad, que l’État mette en œuvre tous les moyens dont il dispose pour endiguer l’expansion de l’économie informelle qui consti- tue un frein important à l’investisse- ment. “Par-dessus tout, il est primor- dial de libérer les initiatives, de rendre l’investissement libre et possible dans tous les domaines de l’activité écono- mique”, a-t-il insisté. MEZIANE RABHI LORS D’UNE JOURNÉE SUR L’INVESTISSEMENT EN ALGÉRIE Le FCE plaide pour une relation étroite entre l’entreprise et l’État APRÈS LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE, L’ÉTAT-MAJOR DE L’ANP SOUTIENT LE FLN Revoilà le parti unique ! Sa qualité de chef d’état-major de l’ANP faisant de lui un militaire opérationnel, Gaïd Salah implique son institution, laquelle se retrouve de fait mise en faux par rapport à ses missions constitutionnelles. L ors du 6e congrès extraordinaire du Front de libération nationale (FLN), en décembre 1988, le pré- sident de la République, le défunt Chadli Bendjedid, désireux de montrer une volonté d’éloigner l’armée de la vie politique, demanda et obtint des militaires de se retirer du Comité central du parti. Vingt-sept ans plus tard, en mai 2015, le vice-ministre de la Défense et chef d’état-ma- jor de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, entreprend de faire faire à l’institution militai- re le chemin inverse, en prenant sur lui de la mêler ouvertement à la vie politique nationa- le, à travers sa lettre de soutien au secrétaire général fraîchement désigné du FLN, en l’oc- currence le controversé Amar Saâdani. Sa qua- lité de chef d’état-major de l’ANP faisant de lui un militaire opérationnel, Gaïd Salah, par son initiative, implique nécessairement son insti- tution, laquelle se retrouve de fait mise en faux par rapport à ses missions constitutionnelles. Lesquelles missions que le même Gaïd Salah mettait en avant lorsqu’il lui fallut, en juin 2013, sonner la charge contre le vieux militant na- tionaliste, membre des 22 historiques, le dé- funt Mohamed Mechati, lequel, dans une tri- bune libre, avait appelé “l’armée à agir vite” et c’était dans le même argumentaire qu’il pui- sa pour répliquer à Mouloud Hamrouche, qui réclama, lui aussi, une intervention de l’armée pour aider à une solution à la crise politique. Pourquoi le chef d’état-major de l’ANP ne s’en est-il point tenu à l’obligation de réserve, à la- quelle l’astreint sa fonction, s’agissant du congrès du FLN auquel il vient d’apporter son onction et, par ricochet, celle de l’armée ? Il fau- drait qu’un enjeu majeur l’y pousse. Peut-être une sérieuse question de pouvoir. D’autant plus qu’il demeure incompréhensible que “ces honneurs” bénéficient au seul parti FLN, dont le Xe congrès fut salué comme une œuvre ma- jeure par Abdelaziz Bouteflika, non pas le pré- sident du FLN, mais le président de la Répu- blique. D’aucuns n’auraient pas déjà manqué de se poser la question de savoir ce qui déter- mine tout cet empressement au- tour du parti d’Amar Saâdani, alors que la scène politique regor- ge de partis agréés, et qui ont eu, eux aussi, à organiser leurs congrès sans que les représentants de l’É- tat estiment convenable d’y poster des messages de soutien. Tout procède, s’agissant du parti FLN version Saâdani, comme d’une tentative d’un retour au parti unique. L’intégration massive des membres du gouvernement dans le comité central du parti, en tant que désignés dans le quota élas- tique que les statuts du FLN confè- rent au secrétaire général, fait re- monter en mémoire la contrainte faite, jadis, aux responsables poli- tiques et autres qui, rappelons-le, étaient obligés d’avoir la carte du parti. C’était le fameux article 120. À la différence que, en l’espèce, cet- te obligation d’adhérer au parti n’intervient pas comme un préa- lable, mais bien a posteriori. Et avec cette majorité gouvernementale qui s’ajoute à la majorité parlemen- taire, le FLN, par ailleurs, soutenu par les deux institutions, que sont la présiden- ce de la République et l’institution militaire, tra- vaille à redevenir le parti-État. Une ambition qui s’exprime dans une phase de pré-succes- sion à la tête de l’État. SOFIANE AÏT IFLIS Archives Liberté RAMDANE TAÂZIBT, DÉPUTÉ DU PARTI DES TRAVAILLEURS, DÉNONCE “On voudrait que le Parlement légifère au profit de groupes d’intérêt” Gaïd Salah vient d’apporter son “soutien” à Amar Saâdani. LE MINISTRE DES FINANCES L’A AFFIRMÉ HIER “Il faut passer progressivement du budget au marché” ■ “Il faut passer progressivement du budget au marché”, a indiqué, hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, à l’ouverture de la journée parlementaire sur l’investissement en Algérie, organisée à la résidence d’État Djenane El-Mithaq. Alors que cela n’était pas prévu au programme, le ministre des Finances a voulu partager avec les opérateurs économiques et les parlementaires “trois réflexions”. D’abord un constat : le ministre des Finances a affirmé que l’Algérie a connu de 2000 à 2015 le niveau d’investissement le plus élevé dans la région. Cependant, reconnaît-il, les dépenses publiques sont le principal moteur de l’investissement. “Il faut passer progressivement du budget au marché”, a-t-il souligné. M. Benkhalfa indique que les dépenses publiques sont nécessaires. Cependant, souligne-t-il, “une alliance” est uploads/Finance/ 6-6943-2a21d56c-pdf.pdf
Documents similaires
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/3LOLeN2GyBy6jQDReeNTvZ6HZ5zMRXW1Xjx9R1qEgk4xRmHOiGiltEDpOyLZGkn7jCmbfhJ3A8hb2EBpdKEqyMtN.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/XJ9pW9NWMS8MSIfilP5iQlz4V3aXKXydP3ozZVd3Gtj7v03Gwmxi12KvQsbbnz4OWIH4lSDbqrlW3smRhcIDbbn9.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/MQD86lVdStE6as5UU5RvdqM8SAFYwVeySrT52wvau9FpGOq4xGOZALwwKSZkFHKRewWNABdQPvH63Tw5YRJhensd.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/t5ecWmG4EJHGvC2yFUhI4s3IFGG0qk4wRswlVDonlKimqxDWDAe7XOlXEzqiAPfJUaiD1aAj495WbSQZ15vEqhhD.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/RXnhcSOB62eo5633ndjZaUTuqVtPI3bbOYtMRTPacUiI1Tw2f9E1c3IGRnQJvZLsASI9q8kGYOK9lmF4isHDYdul.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/vQxA34FudlUz8xBoe51vAx2T33KNj5kggVjZVu77DXPdMr5d1RpcZTRKnbsTiYKFff6GTDNtwgAPuQMab7EmaBDx.png)
-
21
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 30, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 2.9855MB