Citroën est un constructeur automobile français. Son nom en forme longue est Au

Citroën est un constructeur automobile français. Son nom en forme longue est Automobiles Citroën. L'entreprise a été fondée en 1919 par André Citroën. La marque a toujours été réputée pour ses technologies d'avant-garde et, à plusieurs reprises, elle a révolutionné le monde de l'industrie de l'automobile. Citroën a notamment créé la Traction Avant, l'utilitaire H, les 2 CV, DS, Méhari, SM, GS, CX, BX ou encore, la XM, qui sont toutes des créations d'avant-garde. L'entreprise Citroën appartient depuis 1976 au Groupe PSA qui englobe également Peugeot et DS Automobiles, ainsi que Opelet Vauxhall depuis 2017. Son siège social est installé à Paris, rue Fructidor, et ses bureaux d'étude et de recherche à Vélizy- Villacoublay, La Garenne-Colombes, Carrières-sous-Poissy et Sochaux-Montbéliard. L'actuel président du directoire du groupe PSA est Carlos Tavares, ancien numéro deux de Renault. Citroën est engagé en compétition automobile via son département Citroën Racing (anciennement Citroën Sport). Histoire Les débute À la sortie de la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il a fondé et dirigé une importante usine de fabrication d'obus, le polytechnicien André Citroën décide de créer, en 1919, sa propre marque d'automobiles. Il transforme son usine d'obus, complexe métallurgique construit en six semaines au printemps 1915 et situé sur l'actuel emplacement du parc André-Citroën, quai de Javel (actuel quai André- Citroën) dans le 15 arrondissement de Paris, pour la reconvertir dans la production de véhicules à moteur. Il absorbe le constructeur automobile Mors dont il est le directeur général administrateur depuis 1906, et industrialise le premier modèle de la marque : la Citroën Type A. Ce modèle est la première automobile européenne construite en série. La voiture bénéficie d'une publicité par le biais d'une affiche du dessinateur Mich. En 1919, il sort quotidiennement 30 voitures, pour un total de 2 810 véhicules et 12 244 en 19204. En 1924, Citroën commence une collaboration avec l'ingénieur américain Edward Gowan Budd, qui a travaillé depuis 1899 au développement des carrosseries tout en acier pour les voitures de chemin de fer, et pour de nombreuses marques d'automobiles (Dodgeetc). En 1925, Citroën industrialise par ce biais la première carrosserie « tout acier » entièrement fermée en Europe. Le succès est au rendez-vous mais la concurrence industrielle est forte et implique un très fort développement créatif, technique et industriel. En 1928, après la montée en puissance des sociétés industrielles françaises à la Bourse, elles représentent pour la première fois 3 des 5 premières capitalisations françaises et Citroën est la cinquième. Propriété quasi exclusive de son fondateur, . Citroën innove en matière de fordisme et de taylorisme avec des voitures bon marché, au détriment de ses bénéfices et des très importants coûts de développement, ruineux en pleine période de guerres mondiales et de crises (Grande Dépression). C'est également au cours de cette période que la banque "Lazard Paris", dorénavant installé rue Pillet-Will, devient un acteur important dans plusieurs sociétés industrielles françaises, auréolé de son succès chez Citroën. En effet, dès 1927, la banque apporte au constructeur automobile les fonds dont il a besoin, renégocie sa dette, par exemple en lui rachetant la Sovac (filiale de Citroën spécialisée dans la vente d'automobiles à crédit), qui lui servira plus tard à distribuer de nombreux crédits. Mais elle va plus loin en entrant dans son capital et en installant trois de ses membres au conseil d'administration (Raymond Philippe, André Meyer et Paul Frantzen). En 1933, lors des grèves et tandis qu'André Citroën souhaite diminuer les salaires de ses employés, Jacques Prévert écrit Citroën, texte qui sera lu à la foule des grévistes par le Groupe Octobre. Les relations entre les deux groupes se distendent par la suite et, en 1934 la banque ne peut empêcher la faillite de l'industriel. Les deux familles restent cependant liées, avec le mariage du fils d'André Citroën et de la dernière fille de David David-Weill. Le lancement révolutionnaire mais très coûteux de la Traction Avant, première carrosserie monocoque qui surclassera toutes ses rivales pendant 15 ans à partir de 1934, ne sauve pas la marque de la faillite. Fin 1934, les banques (dont la banque Lazard) et créditeurs perdent confiance et décident de ne plus suivre son sur-endettement chronique et ses importantes pertes financières, et de confier la gestion à son principal débiteur Pierre Michelin, du groupe Michelin, (second fils d’Édouard Michelin, cofondateur du groupe Michelin, un des principaux créanciers de Citroën) avec la mission très difficile de lui éviter la faillite. Par contre, dans son livre La Conjuration de Javel (publié en 1996), Bernard Citroën démontre que la dette était moins sévère que l'on avait dit, et que la marque aurait pu échapper à la faillite. Le 21 décembre 1934, Citroën est mis en liquidation judiciaire. Le principal créancier, Michelin, reprend la marque, sauve les 250 000 emplois, calme 1 500 créanciers et les milliers de petits porteurs mécontents. Pierre Michelin succède à André Citroën en juillet 1935, après 15 ans d'activité industrielle au sommet, suivi par Pierre-Jules Boulanger en 1937. En 1938, lors de la fin de la convention collective de travail des ouvriers métallurgistes, les ouvriers entendent voir leurs salaires augmentés. Face au refus de Pierre Michelin, les usines Citroën-Javel, Saint-Ouen et Levallois-Perret, bientôt rejointes par d'autres partent en grève. Willy Ronis immortalise la militante CGTU, Rose Zehner en train de haranguer la foule à la veille de l'action de grève (23 mars 1938). Nommée initialement Société anonyme André Citroën, l'entreprise a pris le nom de Citroën SA en 1968. En 1976, le gouvernement français demande à la famille Peugeot de sauver la marque aux chevrons en faillite, elle rachète alors 90 % du capital de Citroën à Michelin et ils forment ensemble le groupe PSA Peugeot Citroën, société à directoire et conseil de surveillance, la famille Peugeot en est actionnaire majoritaire jusqu'en 2014. Les modèles historiques  Type A : 1919-1921. Première voiture de grande série, à conduite facile. Existe en de nombreuses versions : sport, camionnette, autochenille, etc.  5 CV Type C : 1921-1926, deux ou trois places, carrosserie séparée du châssis en tôle clouée sur structure en bois, pas de freins avant, 60 km/h, démarreur électrique, moteur à soupapes latérales de 4 cylindres 856 cm3 refroidi par thermosiphon, trois vitesses. Suspension à ressorts à lames longitudinales AV / AR . Surnommée « cul-de-poule » à cause de son arrière pointu. La version à trois places sera surnommée « Trèfle ». Absence de porte à gauche. Existera aussi en version camionnette plateau et bâchée avec carrosserie métallique.  B2 : 1921-1925. Remplace la type A, existe en autochenille.  B10 : 1924-1925. Carrosserie tout acier, 3 vitesses.  B12 : 1926-1927. Moteur à soupapes latérales de 4 cylindres 1 453 cm3.  B14 : 1926-1928. Freins à tambours avant et arrière, cinq places. Grand succès : plus de 100 000 fabriquées.  B15 : 1928. Camionnette à cabine fermée.  C4 : 1928-1932. Remplace la B14. Le moteur utilise une pompe à eau pour le refroidissement et un allumage par delco. Le « moteur flottant » est monté sur des blocs de caoutchouc, anti-vibrations.  C6 : 1928-1932. Citroën à moteur 6 cylindres. Apparition des vitres Securit. Sert de base au modèle à chenilles de la Croisière jaune.  Citroën Rosalie 8, 10 et 15 : 1932-1938. Succèdent aux C4 et C6 et annoncent la traction avant. La version 8 CV bat tous les records de distance parcourue en 24 h.  Traction avant 7, 11, 15 : 1934-1957. La version 22 CV (vitesse maximum : 140 km/h) ne sera jamais produite en raison des difficultés financières de la marque et de problèmes de mise au point. Ce sera la 15 CV (1938) qui tiendra le rôle de porte-drapeau de la gamme.  Citroën 2CV : 1949-1990. Voiture populaire devenu l'un des symboles de la France des Trente-Glorieuses, se caractérisant par sa simplicité et son dépouillement.  DS et ID : 1955-1975. Modèle révolutionnaire à sa sortie, aussi bien par sa ligne et son intérieur dus à Flaminio Bertoni que par sa technologie embarquée (suspension, embrayage, freinage, et direction hydrauliques). L'aventure Le début de l'histoire de la marque est également marqué par les grandes expéditions organisées par André Citroën à travers le Sahara (la traversée du Sahara en 1922), l'Afrique (la Croisière noire en 1924-1925) et l'Asie (la Croisière jaune en 1932-1933). Ces expéditions, dirigées par Georges-Marie Haardt et Louis Audouin-Dubreuil, utilisaient des autochenilles Citroën- Kégresse et devaient prouver la robustesse des voitures de la marque. Ces aventures firent l'objet de films et d'expositions scientifiques puisque des journalistes et des scientifiques faisaient partie des équipes (Pierre Teilhard de Chardin participa à la Croisière jaune). André Citroën prêta aussi des véhicules à l'Amiral Byrd qui les utilisa au Pôle Sud en 1934. Une tentative de traversée du Canada et de l'Alaska (la Croisière blanche en 1934) se solda par un total échec. Publicité[modifier | modifier le code] La marque acquit une forte image grâce à la publicité. André Citroën est l'un des premiers dirigeants d'entreprise à comprendre et à attacher beaucoup d'importance à la communication. Selon uploads/Finance/ citroen.pdf

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  • Publié le Fev 05, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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