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ans le développement de l’entrepreneuriat féminin : cas des entreprene Département des Sciences Economiques Master de recherche Management des Entreprises Sociales et Territoires [MESET] Mémoire de fin de formation pour l’obtention de Master de recherche : « Management des Entreprises Sociales et Territoires » Préparé et soutenu par : Sous la direction du Professeur : Chaimae BOUKHAJOU Mme. Asmae DIANI Membres du Jury : Pr. Asmae DIANI ; Professeur à la FSJES-USMBA-Fès Pr. Bouchra DEBBAGH ; Professeur à la FSJES-USMBA-Fès Pr. Laila ALAMI KASRI ; Professeur à la FSJES-USMBA-Fès Année universitaire 2018/2019 Remerciements Je tiens à remercier « Allah » de m’avoir donné le courage et surtout la patience pour mener à bien ce travail, ainsi que toute l’équipe pédagogique du Master Management des Entreprises Sociales et Territoires de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah. Avant d’entamer ce mémoire, je saisis de l’occasion pour remercier tout d’abord mon encadrante Madame DIANI Asmae que Dieu la comble de ses riches bénédictions, pour sa générosité en matière de formation etd’encadrement. Je la remercie surtout pour l’aide et lesconseils concernant les missions évoquées dans ce mémoire, qu’ellem’a apporté lors des différents suivis, ainsi que la confiance qu’elle m’a témoignée. Je tiens à remercier également mes professeurs de m’avoir incité àtravailler en mettant à ma disposition leurs expériences et leurscompétences. Je veux également rendre hommage à l’ensemble du staff de l’institution « ALAMANA microfinance » pour toute l’aide qu’ils m’ont apportée dans la réalisation de ce travail et plus particulièrement Madame MIRIMI Nadia pour son dévouement sans limites et les conseils judicieux qu’elle a pu me prodiguer. Merci à vous tous Liste des sigles et des abréviations IMF Institutions de microfinance AMC Association de microcrédit RSE Responsabilité Sociale des Entreprises CMS Centre Mohamed VI de Soutien à la Microfinance Solidaire MAESS Ministère de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire PVD Pays en Voie de Développement AMSED Association Migration Solidarité et Échanges pour le Développement ONG Organisation non gouvernementale IS Impôt sur les sociétés IR Impôt sur le revenu TVA Taxe sur la valeur ajoutée OCDE Organisation de coopération et de développement économiques FENU Fonds d’équipement des Nations unies USAID Agence américaine pour le développement international AFEM Association des femmes-chefs d’entreprises du Maroc AGR Activités Génératrices de Revenus OMD Objectifs du Millénaires pour le Développement PNUD Programme des Nations Unies pour le développement FONDEP Fondation pour le Développement Local et le Partenariat ESPOD Espace point de départ SOMMAIRE Chapitre I : Revue de littérature compréhensive sur la microfinance et l’entrepreneuriat Section 1 : La microfinance : Approches et évolution Section2 : L’entrepreneuriat : Définitions et typologies Section 3 : L’accompagnement comme service non financier en Entrepreneuriat issu de la microfinance Chapitre II : Accompagnement en microfinance et développement de l’entrepreneuriat féminin au Maroc Section 1 : Caractérisation de l’accompagnement et des services non financiers en microfinance Section 2 : L’entrepreneuriat féminin au Maroc Section 3 : Le rôle de l’accompagnement dans l’entrepreneuriat des femmes au Maroc Chapitre III : Etude de cas : Accompagnement et services non financiers au sein d’ « AL AMANA MICROFINANCE » Section 1 : Présentation de l’objet d’étude Section 2 : Méthodologie de recherche et contexte de l’étude empirique Section 3 : Analyse et discussion des résultats de l’étude Conclusion générale Annexes Bibliographie Table des matières Introduction générale 1. Contexte de recherche La lutte contre la pauvreté, présente depuis plusieurs années une priorité des pouvoirs publics. La raison pour laquelle, plusieurs politiques ont été menées pour cette fin1. Ainsi le souci de relever d'urgence le défi que pose l’amélioration du bien-être des habitants les plus démunis de la planète, a été et demeuré l’intérêt majeur des organismes internationaux, notamment la Banque mondiale, qui a profondément orienté la recherche sur la pauvreté vers les questions relatives à sa mesure, de façon à guider les politiques de réduction et à juger de leur efficacité. De ce fait, devant la monté du chômage2, la création d’entreprises individuelles, ne cesse de se multiplier, or, l’entrepreneuriat demeure jouer un rôle pionnier dans la création de la richesse, et implique un moyen de se réaliser soi même, et c’est dès le début des années 1980, que l’auto-emploi fait l’objet de divers dispositifs, qui aboutissent à la construction d’un secteur d’aide et d’accompagnement à la création d’entreprise, qui interpelle l’intervention de tous les acteurs (ONG, institutions, pouvoirs publics…), pour la promouvoir et la consolider, étant donné, que le plan d’assistanat et celui du salariat ne peuvent ni réduire l’extrême pauvreté de la population, ni créer des emplois, autrement dit pour favoriser à cette partie importante de l’humanité et principalement aux femmes qui sont dans le plupart des PVD, victimes d’inégalités sociales3 les moyens pour réaliser leurs potentiels. Alors, dans le cadre du contexte socio-économique qui est fondé actuellement dur une autre manière de produire des richesses, plus respectueuses des personnes, des aspirations citoyennes et des territoires aussi que dans cette nouvelle approche de l’économie, non réductible au seul marché et porteuse d’une autre manière de faire la société, les acteurs institutionnels se trouvant au sommet d’une position de prise de décision du fait de leur 1 Notamment le premier OMD fixé par les Nations Unies en septembre 2000 est de réduire la moitié de la population vivant dans l’extrême pauvreté d’ici 2015. 2 Le nombre des sous-emplois en fin de l’année 2016 est de 200 millions dans le monde, et il est de 1,2 millions au Maroc, or le taux de chômage a grimpé est atteint 10% selon le HCP. 3 Les femmes font généralement partie de la population la plus pauvre, et qui ne reçoivent que 10% du revenu mondial, malgré qu’elles représentent 75% de la main d’œuvre dans le monde. (Selon la BM 2015). proximité de la population. Face à cette situation, la microfinance apparait dans les années 1970, comme une innovation économique pour lutter contre la pauvreté, cette politique de financement, fondée par Mohammed Yunus 4 , caractérisée par, la mise en place d’un programme d’octroyer des crédits aux femmes pauvres micro-entrepreneurs, a été exporté partout dans le monde, énormément dans les pays en voie de développement, où la pauvreté touchait un nombre important de leurs populations, y compris le Maroc. En effet au Maroc, Un des remèdes contre la pauvreté demeure, est le fait d’encourager les femmes à la créativité, c’est-à-dire, à orienter vers la promotion des activités génératrices des revenus. Ceci voir que l’entrepreneuriat féminin, présente un poids considérable dans l’économie des pays, est devenu en fait, l’un des principaux pourvoyeurs des emplois5 et assure la satisfaction d’un nombre croissant des besoins des populations. Les IMF témoigneraient alors des meilleures pratiques bancaires, présentent un outil efficace de lutte contre les inégalités sociales, et donc encourageraient ainsi cet entrepreneuriat, en visant la multiplication des actions féminines afin de renforcer leur pouvoir socio-économique. 2. Objet de recherche L’entrepreneuriat féminin, occupe une place privilégiée dans la dynamique de l’économie marocaine, elle a reconnu en fait, un intérêt grandissant sur les deux angles : celui théorique, vu les recherches qui se sont lancées et qui se lance jusqu’à présent concernant les femmes entrepreneurs, et le potentiel qu’elles représentent, et celui pratique, vu les réformes6 et les politiques à visage humain mises en œuvre, qui ont marqué un nouveau règne qui accroit les opportunités d’emploi et de revenus stables pour les femmes porteuses de projets, par le renforcement des programmes d’assistance économique et sociale, dont on trouve principalement la microfinance. 4 Mohammed Yunus, surnommé « le banquier des pauvres » est le père fondateur de Grameen Bank, 1 ère institution de Microcrédit au Bangladesh et titulaire du prix Nobel pour la paix en 2006 ». 5 Selon le portail du HCP, qui représente la situation du marché de travail en 2016 le nombre d’emploi crée grâce à l’entrepreneuriat, dont celle féminin représente plus de 50%, est de 35000 poste dans le secteur des services et commerce et celui d’artisanat est de presque 15000 postes. 6 Réforme se résume dans le recul de l’Etat, suite à son incapacité à gérer les déficits socio-économiques, et les effets défectueux des PAS en 1983 qui ont approfondi la crise, ont stimulé la mise en place des politiques d’ajustement social en 1997 comme alternance pour résorber les déficits sociaux de base. L’objectif que nous visons consiste, à mettre en lumière un ensemble d’analyses à penser le rôle de la microfinance dans l’amélioration des conditions de vie des femmes entrepreneurs via l’accompagnement qu’elle assure à coté des crédits accordés. Le crédit n’étant pas le seul produit de la microfinance, d’où, le second objectif assigné à notre recherche, qui est d’identifier les différents services d’accompagnement social, que la microfinance met à la disposition de sa clientèle féminine, pour satisfaire ses besoins et gérer à bien son activité. 3. Problématique de recherche Durant les dernières années, il est vrai qu’au Maroc, la participation des femmes à la vie économique, en général via la création d’entreprises a connu un développement remarquable. Depuis les années d’indépendance faut-il le rappeler, que le gouvernement marocain apporte son soutien à uploads/Finance/ memoire-chaimae.pdf

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  • Publié le Jan 15, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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