La finance comportementale: Les limites du modèle classiques ont donné lieu à l
La finance comportementale: Les limites du modèle classiques ont donné lieu à la naissance de la finance comportementale, cette dernière étudie précisément comment les comportements individuels et collectifs influencent les cours de bourse. Elle montre que les gens en général, et les investisseurs en particulier, ne sont pas totalement "rationnels" dans leurs décisions. Ils sont "sous influence". Surtout quand ils prennent une "décision en situation de risque et d'incertitude", cas fréquent dans le domaine financier et économique. Leurs décisions peuvent ne pas correspondre exactement à leur "utilité. La théorie de l’inefficience des marchés d’Andrei Shleifer: Bibliographie: Andrei Shleifer est un économiste russo-américain né le 20 février 1961 à Moscou. Il est professeur d'économie à l'université Harvard. Il est notamment lauréat de la médaille John : Bates Clark en 1999. Domaines : Économie comportementale, Analyse économique du droit, Économie du développement. Son apport : Le bon fonctionnement des marchés financiers repose sur le principe d'efficience, mais celui-ci s'avère difficilement applicable depuis le krach boursier d'octobre 1987 suivi par les secousses de 1989, qui ont été à l'origine de la remise en cause du versant « informationnel » de l'hypothèse d'efficience des marchés financiers. L'ouvrage le plus représentatif est sans doute le livre publié en 2000 par Andrei Shleifer, intitulé « Inefficient Markets : An Introduction to Behavioral Finance » L'inaptitude de la théorie d'efficience à expliquer les anomalies observées sur les marchés financiers a conduit les observateurs à se douter de la pertinence de la théorie traditionnelle et par conséquent à étendre leurs champs de recherche pour intégrer de nouvelles dimensions, principalement, psychologiques et sociales- d'où la naissance de la finance comportementale, qui suppose l'existence de biais cognitifs (comportementaux) . L’inefficience des marchés financiers : Premièrement ; Shleifer a commencé par l’explication des différents modèles permettant d’expliquer un certain nombre d’anomalies. Ces modèles juxtaposent des investisseurs rationnels et irrationnels sans établir, toutefois, de lien précis entre le comportement d’irrationalité et la littérature en finance comportementale ; Puis il a intégré explicitement les apports de la finance comportementale de façon à proposer, à terme, une nouvelle théorie de l’évaluation des prix des actifs financiers fondés sur la psychologie des investisseurs. Les anomalies des marchés financiers : Les anomalies boursières intéressent au moins autant les arbitragistes que les chercheurs dont les réflexions et les opérations tendent à faire disparaître les anomalies boursières et de rétablir les équilibres de marché. Les travaux de cette nouvelle approche tentent d'expliquer les anomalies constatées sur les marchés financiers en montrant que les gens en général et les investisseurs en particulier, ne sont pas totalement rationnels , et que leurs décisions, prises en situation de risque et d'incertitude, peuvent ne pas correspondre exactement à leurs utilités ; 1- Le modèle des Noise traders Le modèle le plus connu est celui de DeLong et al. (1990). Il s’agit d’un modèle à générations imbriquées d’évaluation des actifs financiers à deux périodes comportant les deux classes d’investisseurs, les noise traders irrationnels et les investisseurs rationnels, qui cherchent à maximiser leur espérance d’utilité en constituant leurs portefeuilles. Les investisseurs rationnels anticipent correctement les distributions de probabilités sur la composante risquée de leurs portefeuilles. Inversement, les noise traders commettent des erreurs et ont tendance à mal évaluer – souvent à surévaluer – la rentabilité anticipée des actifs risqués Cette approche pose l’hypothèse qu’il existe une catégorie spécifique d’investisseurs, les noises traders Le terme de noise traders désigne les intervenants sur le marché agissant de façon irrationnelle sur la base de « bruits », c’est-à-dire, d’informations non fiables ; sur la base de motifs autres que les nouvelles informations susceptibles d’affecter les valeurs fondamentales des actifs risqués. Ces motifs sont considérés comme irrationnels ; 2- Les limites à l'arbitrage : L'arbitrage s'est développé en Europe dans les années 1930 et 1940, il est, stricto sensu, le résultat d'imperfections temporaires du marché. Par définition, l'arbitrage est une opération apportant un gain certain sans risque. Il s'agit de détecter les anomalies du marché pour en tirer profit et, au passage, les corriger. Cependant, un certain nombre d'études empiriques ont montré que le mécanisme d'arbitrage n'est pas suffisant pour éliminer certaines anomalies. De plus il y a eu autant des limites à l'arbitrage susceptibles d'empêcher le marché d'atteindre un état d'efficience ; Le risque fondamental : Le risque qu'une nouvelle information parvient sur le marché et change la valeur fondamentale d'un actif dans une direction non souhaitée. Et quand les arbitragistes découvrent qu'un actif a été incorrectement évalué sur le marché. 2- Apports de la finance comportementale : La finance comportementale à principalement deux fondements : la psychologie de l'investisseur et les limites à l'arbitrage : le premier fondement réfère à la manière dont les individus pensent ; il existe une littérature psychologique abondante montrant que les individus font des erreurs systématiques avec la manière dont ils pensent. Le second fondement se concentre à la prédiction des circonstances dans lesquelles les forcesd'arbitrages sont efficaces ou non. Les auteurs proposent un modèle de formation du sentiment des investisseurs à même d’expliquer ces anomalies qui repose sur deux biais bien connus de la littérature comportementale : Le premier biais est celui de représentativité : il consiste pour les individus à percevoir des tendances alors qu’elles n’existent pas. Le deuxième biais est celui de conservatisme : les investisseurs sous-pondèrent l’importance des informations les plus récentes si elles remettent en cause leurs modèles habituels et préfèrent conserver leur confiance à ces derniers. uploads/Finance/ theorie-2.pdf
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- Publié le Nov 29, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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