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Jeanne TESSON 06/04/2021 2nd verte Sixième crise biologique: quel rôle joue l’H

Jeanne TESSON 06/04/2021 2nd verte Sixième crise biologique: quel rôle joue l’Homme dans l’évolution de cette biodiversité? A la Une: Une crise biologique est un évènement rapide à l’échelle des temps géologique provoquant la disparition d’un grand nombre d’espèces. Les êtres vivants ont subi par le passé cinq crises biologiques majeures dans l’histoire de la Terre. Mais quelles sont les causes probable des crises biologique précédentes? Et leur conséquences? De quelle manière change actuellement la biodiversité et comment l’Homme peut influencer cette évolution? Les paléontologues connaissent et étudient les crises bio- logique grâce aux fossiles qui laissent des traces de ces extinctions massives. En plus de l’analyse des fossiles les scientifiques étudient la géologies qui donne des infor- mations sur : la superposition des roches, la datation, les traces de météorites, les traces d'activités volcaniques, la composition de l'atmosphère terrestre,… Tous ces para- mètres géologiques permettent de confirmer ou non la possibilité d'une crise et surtout d'en comprendre les causes. Elles sont le plus souvent des catastrophes natu- relles à grande échelle, tel qu’un changement climatique, un astéroïde, une activité volcanique,… La disparition de plusieurs espèces crée d'abord des désé- quilibres dans la biodiversité, les écosystèmes et chaînes alimentaires. Mais cela élimine les prédateurs ce qui laisse une chance à d'autres espèces de se développer ou a de nouvelles espèces d’apparaître (spéciation), là où elle ne pouvaient pas auparavant. Ces crises sont suivies d’une rapide diversification des espèces. Par exemple la dispari- tion des dinosaures au cours de la crise Crétacé-Paléocène a permis la diversification des mammifères.Finalement, une recolonisation des milieux par des espèces mieux adaptées à ce changement et donc avec un fort potentiel de survie est effectué. Si nous considérons que nous vivons actuellement une crise biologique, la seule différence par rapport aux autres crises est le manque de phénomènes catastrophes. En effet, par exemple la crise Crétacé-Tertiaire, -65 millions d'années (5e crise) a été provoqué par une énorme météorite qui c’est écrasé sur Terre ainsi qu’une hausse extrêmement important de l’activité volca- nique. Mais l'Homme crée des bouleversements écologiques par le rejet des gaz à effet de serre, pollue de nombreux écosys- tèmes, ou les détruit, il entraine la disparition d’un grand nombre d’espèces,… Tous ces changements ont de graves consé- quences: cela pourrait être sur le long terme des phénomènes catastrophe. Une crise se déroulant en général sur des milliers d'années, il est plus facile de la caractériser une fois qu'elle est pas- sée. La question qui se pose actuellement est de savoir si nous sommes ou non en pleine crise biologique. Nous n'avons évidement pas encore suffisamment de recul pour l'affirmer mais des indices poussent les scientifiques à pré- dire une crise biologique très forte. En effet, on observe depuis ces dernières années un déclin extrêmement important des espèces à l'échelle plané- taire. Une observation qui dans le cas des autres crises n'au- rait pas été observable à l'échelle de quelques années. Ce qui appuie encore d’avantage son importance. De plus les scientifiques constatent un fort dérèglement cli- matique provoquant un réchauffement planétaire. L'étude des crises passées a permis de montrer que chaque période de refroidissement avait été précédée d'une période de ré- chauffement, ce qui confirme notre hypothèse. Enfin la biodiversité évolue en permanence et très rapide- ment, y compris à courte échelle: par exemple en environ 30 génération, la population de lézard introduite sur une petite île croate est devenue essentiellement végétarienne, alors que les lézards étaient insectivores. Au court des génération leur anatomie a été modifié ainsi que leur intestin pour leur permettre de s’adapter à ce nouveau régime alimentaire. Nous l’avons donc compris, une crise biologique peut avoir des conséquences monstrueuse sur notre société, et étant donné que l’Homme joue un rôle très important dans cette sixième crise, c’est la res- ponsabilité de chacun d’augmenter encore les risques ou au contraire d’ essayer de la ralentir. Dans cette optique, la Convention pour la biodiversité biologique (CBD) a proposé en janvier 2020 de pro- téger au moins 30% de la planète d'ici 2030 pour lutter contre la dégradation accélérée de la nature, ainsi que réduire d'au moins 50% la pollution causée par l'excès d'éléments nutritifs, les biocides, les déchets plastique et autres sources de pollution d'ici la fin de la décennie. uploads/Geographie/ article-6eme-crise.pdf