Caractéristiques morphologiques, botaniques et exigences pédoclimatiques des ar

Caractéristiques morphologiques, botaniques et exigences pédoclimatiques des arbres fruitières : 1) Le pommier : Morphologie de l’espèce : Le pommier est un arbre buissonnant de vigueur moyenne, à port arrondi, il atteint 6 à 8 mètres et même 10 mètres d’hauteur avec des branches divergentes, retombantes avec l’âge. Les rameaux du pommier sont à écorce lisse, brune, à lenticelles plus ou moins nombreuses suivant les variétés, devenant rugueuses sur le vieux bois. Ils portent des bourgeons qui peuvent être végétatifs ou inflorescentiels (BRETAUDEAU, 1978). Les feuilles sont caduques, alternes, simples, entières et dentées sur les bords, velues dans leurs jeunesse, à pétiole plus court et accompagné à sa base de deux stipules foliacées (BRETAUDEAU, 1975 ; MASSONNET, 2004). Les fleurs sont regroupées en corymbes de 8 à 11 fleurs portées à l’extrémité de rameaux courtes, nommées brindilles couronnées, ou directement sur les brindilles au niveau des boutons axillaires (COUTANCEAU, 1962). Elles sont hermaphrodites et la reproduction de l’espèce est assurée avec une allogamie prédominante (BORE et FLECKINGER, 1997). L’ovaire de la fleur et les tissus soudés qui l’environnent (bases de filets, des pétales et des sépales) se développent pour former un fruit charnu complexe, de couleur et de goût variable selon les variétés (MASSONNET, 2004). BRETAUDEAU J., (1978). : Atlas d'arboriculture fruitière. Vol. 02. Ed. J.B. Baillière et Fils, Paris, 173 P. BRETAUDEAU J., (1975) : Atlas d’arboriculture fruitière. Vol 1. Ed. Tec et Doc. Lavoisier. Paris, 245 P. MASSONNET C., (2004). : Variabilité architecturale et fonctionnelle du système aérien chez le pommier (Malus domestica Borkh.) : Comparaison de quatre cultivars par une approche de modélisation structure – fonction .Thèse Doctorat. Développement et Adaptation des Plantes .Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier. France, 184 P. COUTANCEAU M., (1962). : Arboriculture fruitière. Technique et économie des cultures de rosacées fruitières ligneuse. Ed. Baillère et fils, Paris, pp : 46 47. BORE J.M. et FLECKINGER J., (1997). : Pommier à cidre. Variétés de France. Ed. INRA, 771 P. Classification botanique : Pendant longtemps, Les botanistes ont considéré que le pommier constituait le sous genre Malus au sein du genre Pyrus. L'appellation du pommier était alors Pyrus Malus. Le pommier est actuellement classé dans le genre Malus qui selon (CHEVRU et MISOT, 1985) distinct du genre Pyrus. D'après (REDHER ,1956). Le genre Malus comprend 25 à 30 espèces et plusieurs sous-espèces. (LAFAON et al., 1996) en classé le pommier comme suite: Embranchement : Spermaphytes Sous Embranchement: Angiospermes Classe : Dicotylédones Sous Classe : Dialypétales Famille : Rosacées Sous Famille : Maloïdeae Genre : Malus Espèce : Malus domestica (BORKH) : Malus pumila (LAMARCK) : Malus communis (MILL) CHEVREAU, E. et MORISOT, D. (1985). : Variabilité génétique d'une collection d'espèces des genres Malus et Pyrus, Analyse botanique et enzymatique .D.E.A. INRA. Station d'arboriculture fruitière1-8. LAFAOUN, J.P., THARAUD-PAYER, C .et LEVY, G. (1996). : Biologie des plants cultivées- 2eme édition.TomeI-organisation /physiologie de la nutrition. Ed. Lavoisier, Paris, 227p. REHDER, A. (1956). : Manual of cultivated trees and shrubs; Rehderedition -2nd, ed.New- York, the Macmillan Company, 996 p. Exigences pédoclimatiques : La culture du pommier, s’étend dans toutes les zones tempérées de l’Hémisphère Nord (30° à 60° de l’altitude N) et de l’Hémisphère Sud (30° à 40° de l’altitude S), jusqu’à une altitude de 800m (EL IDRISSI, 2014). Le pommier est capable de croitre et de produire des fruits, dans une gamme de sols aux caractéristiques physiques et chimiques très variables. Il apparait, comme une espèce particulièrement plastique, vis-à-vis des conditions du milieu. Le pommier préfère toutefois les sols de limon profond, fertiles et suffisamment bien drainés. Les sols argilo-limoneux et argilo-sableux lui conviennent également dès lors que le grainage est suffisamment drainées, il peut être sujet à des mortalités lors d’années très pluvieuses (EL IDRISSI, 2014). L’aire de culture de pommier, est l’une des plus étendue que l’on connaisse pour une seule espèce. Au moyen orient, certains cultivars prospèrent sous un climat subtropical. On connait également, des cultivars de pommiers capables de pousser dans des conditions circumpolaires. Bien mieux, une seule variété telle que Golden Délicious est cultivée en Europe, dans des conditions satisfaisantes des bords de la Méditerranée jusqu’au Danemark. La variété Golden Délicious constitue, cependant une exception, et la plupart des variétés de pommiers ont des exigences plus restreintes dont il faut tenir compte au moment du choix variétal (EL IDRISSI, 2014). EL IDRISSI, K. 2014. : vinaigre de cidre de pomme (effet thérapeutique p10-11). 2) Le figuier : Morphologie de l’espèce : Le figuier constitue l'un des plus grands genres de plantes médicinales avec environ 700 espèces de plantes ligneuses, des arbres et des arbustes. Elles sont surtout présentes dans les régions subtropicales et tropicales à travers le monde (RAJ et BABY, 2011). Le figuier est un arbre généralement buissonnant (3-5m). Il peut atteindre, dans certains régions qui lui conviennent particulièrement, jusqu’à 10 et 12 m de hauteur. Il peut avoir un tronc allant jusqu’à 1m de circonférence et une frondaison couvrant 100 m². Dans les régions méridionales, cet arbre pouvant atteindre de 12 à 15 m d’hauteur, ou constituant tout au moins une forte cépée. En remontant vers des régions plus septentrionales, son port se réduit progressivement (BRETAUDEAU et FAURE, 1990). L’écorce du figuier est lisse et peu fissurée, de couleur gris pâle. Ses rameaux contiennent du latex. Son feuillage caduque comprend de grandes feuilles, larges de 25 cm, épaisses, coriaces, à 3 à 5 lobes profonds, à bord lisse, veloutées en dessous et rugueuses sur le dessus. Il s'agit d'une espèce monoïque, avec des fleurs nombreuses insérées dans un réceptacle charnu. Ses fruits, de couleur vert jaunâtre (figues blanches) ou mauve foncé (figues violettes), poussent en juin-septembre en bout de rameaux (MICHEL, 2002). BRETAUDEAU J., FAURE Y., (1990). Atlas d’arboriculture fruitière. Ed. Tes et doc Lavoisier, 3eme Edition, 4: 289. MICHEL A., (2002). La rousse agricole. RAJ J.S., BABY J., (2011). Pharmacognostic and phytochemical properties of Ficus carica Linn –Anoverview. Inter. J. of Pharm. Tech. Research, 3 (1): 08-12. Description botanique: Taxonomie Ficus carica L., ou figuier commun est un arbre fruitier de la famille des Moracées du genre ficus et dont le nom scientifique est: Ficus carica L., il est considéré comme l'emblème du bassin méditerranéen, où il est cultivé depuis des millénaires. Nos ancêtres ont utilisé les différentes parties de cet arbre, feuilles, latex, écorce et racines à des fins médicinales. Le genre Ficus possède en moyenne 850 espèces, et le Ficus est probablement le leader de tous les genres de plantes vu le nombre d'espèces dont il dispose (LANSKY et HELENA, 2011). Règne : Plantae / Embranchement : Angiospermes / Sous embranchement : Dicotylédones / Classe : Magnoliopsida / Sous classe : Apétale / Ordre : Urticales / Famille : Moraceae / Genre : Ficus / Espèce : Ficus carica L. (LANSKY et HELENA, 2011). LANSKY E.P., HELENA M.P., (2011). Figs the Genus Ficus Traditional Herbal Medicines for Modern Times. Volume 9, by Taylor and Francis Group, LLC New York USA. Exigences pédoclimatiques : Le figuier se développe bien dans des zones à faible hygrométrie, fort ensoleillement, et des étés chauds et secs. La température optimale moyenne pour la croissance est de 18 à 20°C, mais elles requièrent une température plus élevée (environ 30°C) durant la maturation du fruit et la phase de séchage qui apparait en août et en septembre. Pour obtenir une récolte de haute qualité, l’humidité relative doit être autour de 40 à 50% durant la période de séchage. (Commission du Codex Alimentaire, 2010) Les pluies en excès peuvent être néfaste car elles provoquent des pertes en fruits qui peuvent aller jusqu’à 50 % de la récolte. (VIDOUD, 1997). Le figuier s’adapte à une large gamme de sols, depuis les sols sableux aux sols argileux, mais il préfère les sols limono-argileux. Il tolère des pH de 6 à 7,7, mais craint les fortes concentrations en sodium et en bore. (SKIREDJ et al., 2003). SKIREDJ A., WALALI L.D., ELLATIR H., (2003). L’amendier, l’olivier, le figuier, le grenadier. Institut agronomique et vétérinaire, Hassan II, Rabat, Transfer de technologie en agriculture, Maroc, N°105, 1-4. VIDOUD J., (1997). Le figuier. Editions : centre technique interprofessionnel des fruits et légumes, 335p. Commission du codex alimentaire., (2010). Avant-projet de niveaux maximaux pour les aflatoxines totales dans les figues sèches. Comité du Codex sur les contaminations dans l’alimentation, 5ème session, La Haye, Pays-Bas. 1-27. 3) Olivier : Morphologie de l’espèce : L’Olivier est un arbre vigoureux, qui peut atteindre non taillé 10 à 15 m de haut (PAGNOL, 1975), Les feuilles sont persistantes, opposées, coriaces, ovales oblongues, à bord entiers et un peu enroulés, portées par un court pétiole. Elles ont une couleur vert grisâtres à vert sombre dessus blanchâtre et à une seule nervure dessous (AMOURITTI et COMET, 1985). Les fleurs d'olivier sont groupées en inflorescence comportant un nombre de fleurs, variables d'un cultivar à un autre de 10 à plus de 40 par grappe en moyenne. Les fleurs individuelles peuvent être hermaphrodites ou staminées. En général, la formule florale est de : 4 pétales + 4 sépales + 2 uploads/Geographie/ caracteristiques-morphologiques.pdf

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