Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Cours de philosophie /
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Cours de philosophie / par M. Ph. Damiron,... Damiron, Philibert (1794-1862). Cours de philosophie / par M. Ph. Damiron,.... 1831-1836. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Damiron, Jean-Philibert Cours de philosophie Tome 3 R 32876 Paris 1836 JACQUE-SuN 1»?« COURS DE ir n-ILI-Àvomirn-1-ri. DE PHILOSOPHIE. TROISIÈME PARTIE. LOGIQUE. Tout exemplaire de cet ouvrage non revêtu de ma griffe sera réputé contrefait. ATI S. COURS DE PHILOSOPHIE, PAR M. PH. DAMIRON, ANCIEN ÉLÈVE DE l/ÉCOLENOMIALE, PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE AU COLLEGE ROYAL DE LOUIS-LE-GRAND ET A l'ÉCOLE NORMALE. TROISIEME PARTIE. T ~£"tTf"tI.T"T'\ LOGIQUE. À PARIS, A PARIS, CHEZ L. HACHETTE, tîBRAIRE DE l'UNIVERSITÉ ROYALE DE FRANCE RCE rilïllBE-SAIHU7.IN,N?la. 1836 PREFACE. OBJET ET BUT DE LA LOGIQUE SON caractère SON domaine. Application QU'ON PEUT EN FAIRE A L'HIS- TOIRE DE LA PHILOSOPHIE. Me voici fidèle à l'engagement que j'ai pris, dans un autre ouvrage (i), de donner aussitôt que je le pourrais un Traité de lo- gique. Je commencerai par ce travail cette suite de publications que je conçois et que j'ai indiquées comme autant de dépendan- ces de la morale générale. La logique, sans aucun doute, est une de ces dépendances. L'art, en effet, dont l'ob- jet est de diriger l'intelligence dans la re- cherche de la vérité, est certainement une application de la théorie du bien;il s'y ratta- che comme tout art qui sepropose sous quel- que rapport la perfection de notre nature. J'ai, en plusd'une occasion, essayéde l'expli- quer mais peut-être n'est-ce pas encore un 0) Cours de philosophie, deuxième partie {Morale). point tellement compris qu'il ne faille pas y revenir pour le remettre en lumière. La logique s'estime et s'apprécie par la science, et la science par la vérité, dont elle est la possession. Qu'est-ce donc que la vérité ? On l'a dit bien des fois, et de bien des façons; mais je n'en ai pas moins besoin de le redire en- core ici d'une manière particulière. La vérité, c'est ce qui est; c'est ce qui est de son être propre, objectivement, réel- lement, et non pas sous le bon plaisir et du chef de l'esprit. La vérité est faite pour l'esprit, mais non par l'esprit; de même que l'esprit, à son tour, est fait pour la vérité, et non par la vérité; de l'un à l'autre il y a affinité et harmonie, mais non génération et identité; ils se convien- nent, mais ne s'unifient pas. La vérité est ce qui est, elle est tout ce qui est; son domaine est l'univers; l'exi- stence des choses, leurs attributs et leurs .rapports; la nature, l'homme et Dieu, con- sidérés sous ce triple aspect; toutes les véri- tés partielles qui sont comme autant de fa- ces de la grande vérité, et cette vérité elle- même, la vérité des vérités, celle qui fonde, constitue et unit toutes les autres, voila tout ce qu'est le vrai le vrai est égal à l'être. Seulement, le vrai n'est jamais que l'être devenu accessible et perceptible à l'intelli- gence l'être qui lui serait insaisissablepour- rait être en réalité, mais ne serait pas en vé- rité. Le vrai est nécessairement intelligible. Or il n'y a finalement d'intelligible que le général. Il ri y a pas de science de ce quipasse, de ce qui est un jour et n'est pas l'autre, de ce qui change d'un jour à l'autre, de ce qui n'a pas trace de permanence, de fixité et d'unité; il n'y a pas de science du '1.Li.-tlYJliao U particulier, non que notre esprit reste étran- ger à ce qui est particulier, à ce qui est par là même l'objet inévitable de ses premières perceptions; mais si c'est là son point de dé- part, ce n'est pas là son terme. Il commen- ce par le particulier, mais il ne s'arrête qu'au général. Il n'y a achèvement de pen- sée, consommation de connaissance, scien- ce, enfin, que par le général. Mais qu'est-ce que le général ? Ce qui ne passe pas, ce qui demeure, ce qu'il y a d'essentiel et de constant dans les choses et, pour le dire en un mot, le général, c'est l'ordre. Le général, c'est l'ordre. Mais qu'est-ce que l'ordre, sinon le bien, sinon ce qu'un bon principe a établi pour toute chose, ce qu'il est lui-même dans la pureté et la per- fection de sa nature ? Que si l'ordre, qui gît en Dieu et lui sert à tout créer, n'était pas le bien, mais le mal, le mal serait alors la seule raison des êtres, et pour nous en particulier la seule règle de notre vie, le seul objet de nos pensées, de nos affections et de nos volontés. Mais cette supposition est trop absurde pour qu'il soit besoin de la réfuter le mal ne peut pas être le propre de l'ordre. Où est l'ordre], là est le bien; ils ne vont pas l'un sans l'autre, ou, pour parler avec plus de justesse, ils sont identiquesl'un à l'autre; l'ordre n'est que le bien en action. L'ordre est le bien sous toutes ses faces. Ainsi, dans la loi imposée aux créatures in- intelligentes, il est le bien nécessité, le bien destiné à être réalisé par des mouvements et non par des volontés au contraire, dans la loi imposée et proposée aux agents libres et raisonnables, il est le bien moral, celui que l'homme a la tâche comme aussi le mérite de vouloir avec conscience. Si donc Ja vérité, qui est l'intelligible, qui est le général, qui est l'ordre lui-même, n'est an fond que le bien, la vérité est excellente et toutes les vérités sont bonnes à quelques degrés. Il n'y a de mauvaises vérités que les de- mi-vérités, que celles qui n'entrent pas en- tières et pures dans l'esprit qui, admises en partie, en partie rejetées, arrangées et fa- çonnées au gré du préjugé ne sont repre- sentées dans l'intelligence que par des idées fausses et mal réglées, souvent funestes et coupables. Celies-ià certes ne sont pas bon- nes mais aussi j'ai eu tort de les appeler des vérités: elles n'en sont que la négation, au moins partielle et relative. Le vrai, quel qu'il soit, est toujours un aspect du bien. D'où il suit que la science, que je défini- rais volontiers la conformité de l'âme au vrai par l'action de la raison, est aussi, par là même, la conformité au bien. La science est donc excellente comme l'objet auquel elle se rapporte elle vaut ce qu'il vaut; elle équivaut à la vérité, dont elle est dans la pensée l'image claire et fidèle et même, si je ne craignais pas de tomberdans la subtilité, je dirais qu'elle vaut mieux car elle est lavérité, plus l'espritqui la com- prend et la vérité compriseest quelque chose de mieux que la vérité à comprendre, que la vérité tout simplement. Quoi qu'il en soit, la science est en général excellente, et cha- que science en particulier a son importance et son uploads/Geographie/ cours-de-philosophie-logique-damiron-philibert.pdf
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- Publié le Jan 28, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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