Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Des types et des maniè

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Des types et des manières des maîtres graveurs : pour servir à l'histoire de la gravure en Italie, en Allemagne, dans [...] Renouvier, Jules (1804-1860). Des types et des manières des maîtres graveurs : pour servir à l'histoire de la gravure en Italie, en Allemagne, dans les Pays-Bas et en France / par Jules Renouvier.... 1853-1856. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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DES TYPES ET DES MANIERES DÉS POUR SERVIR A L'IlISTOIftE DE En Italie, en Allemagne, dans les Pays-Bas el en France. JULES RENOUVIER/ ÏVI° mm. MONTPELLIER BOEHM, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE, PLACE CROIX-DE-FER. : 1854 S011MRE, ".'; ÉeolÙMi H*"' l'Italie* ' ï, MARC ANTOÏNB BT ses «LRVBB. II. LES GRAVEURS EN CLAIR-OBSCUR ET SUR QOIS,•*• LES GRAVEURS DBS I/IVRES DR TllïilSB.'' .'.... III. PARMESAN ET SES ÉLÈVES* IV. LlîS ^AYKPRS PARTAGÉS BNTRE LES tmim ROMAINE fef FLO- : HBNTINE, V. LES attAtBPii$.^E-ïiT^/ihr;.p'ttNtàRÉT. VI. LES ANTIQ^MRES ET LES SIARCIÎAJP ^ESTAMPES. VII. LES MANrouANS, Écoles «le l'^lleiHfitMie, vin. ALBERT DDREB ET SES CONTEMPORAINS A NUREMBERG ET A RATISBONNE. IX. LUCAS CRANACH ET LES GRAVEURS »B LA SAIÇB; X. LES PETITS MAÎTRES DE NUU$WÇ.ERG. XI. LES GRAVEURS SUR BOIS P'ÀDÇSBOWRG ET RE KWRWBBRG. XII. LES GRAVEURS SUR BOIS »B^IRÀ|BOUWG ET DE WALE, XIII. JJOLBRISV ET LUTZELBCRGER. XIV. LES EAUX-FORTES A AUGSBOURG ET;A ^UUEMBERÇÏ, XV. LÉS GRAVEURS ÉPARPILLES. École» fie» F»j«-Ht*« XVL LUCAS »B LEYDE, XVIL LES VERRIERS HOLLANDAIS. XVIII. LES ÉLÈVES DE LAMBERT LOMBARD. XIX. HBMSKBRCK BT CUKRIïNIlERT. XX. CORNBLIS MATSYS, FRANS FlORlS, i,E8 MARCHANDS RRSTAMPBS ET LES ORNEMANISTES» A ANVERS. XXL LES MAITRES DRÔLES. XXIL LES GRAVEURS SUR BOIS A AMSTERDAM ET A ANVBRS, Éeoleu de 1» fruitée, XXIII. JEHAN DUVET.—JEHAN COUSIN, XXIV. LES GRAVEURS SUR BOIS »E» LIVRES RE PARIS, XXV. LES EAUX-FORTES DE L'ÉCOLE DB FONTAINEBLEAU, XXVI. LRS BURINS DE FONTAINEBLEAU. XXVII. LES GRAVEURS DE LYON. XXVUÏ, LES GRAVEURS SUR BOIS PBS LIVRES DE LYON. XXIX. LES GRAVEURS D'ORLÉANS. XXX. LES GRAVEURS SUR BOIS DES LIVRES P'ARCHITECTURE ET LES TAILLEURS D'HISTOIRE» BÉSUMÉ RE l/ÉTAT PB LA GRAVURE AU XVIe SIÈCLE. ES TYPES ET DIS MAMKItKS DES GRAVEURS i«w m #. «fiwovviBit. SEIZIÈME SIÈCLE- ÉCOLES m L'ITALIE. I. .,"." Slave Antoine et se* Élèvea, 1'. La flearaison extraordinaire tlo l'artdu dessin au commencementdu XVIe siècle, tient àl'esprit philosophique qui émancipa les artistes et les poussa vers l'observation de la nature, aussi bien qu'à la découverte des monuments antiques et au souvenir ravivé de la civilisation payenne, L'Italie,dépouilléela premièredu vêtementgothique,trouva dès co moment un canon comparable en perfeclion à celui du peuple le plus cultivé de l'antiquité, et la gravure, sortie de ses rudiments, fut prête à en produire et en populariser les modèles. MARC-ANTOINE RAISIONDI, legraveurcapitaldelà renaissanceitalienne, a, comme ses pairs m Allemagne et en Hollande, des origines encore /(. MARC ANTOINE ET SES ÉLÈVES, gothiques, mais il les répudie bientôt, Formé dans l'atelier d'un peintre à tendances mystiques, s'approchant un moment de l'École vénitienne oi aussi du génie allemand, il se développe enfin au sein de l'École la plus normale de l'Italie, Ce n'était pas un peintre, un inventeur, il reflétait dans tous ses ouvrages la manière do ses maîtres; mais, dessi- nateur achevé, une fois qu'il eut connu la beauté sage dont Raphaël avait trouvé le type, il mit à la traduire toute la puissance de son burin. Ce burin fit son originalité; on en doit suivre l'histoire. Rartsch a distingué jusqu'à quatre modifications dans le travail de Marc-Antoine, et les a analysées savamment; il y aurait encore des nuances à noter si l'on voulait parfaire le classement chronologique d'une oeuvre dont la variété et l'inégalité ont arrêtéOttley ; il nous suffira d'y marquer les phases principales en rapport avec la biographie de l'artiste. Dans ses premiers ouvrages, exécutés à Bologne, Marc-Antoine est un graveur heurté à la façon des orfèvres, orfèvre lui-même proba- blement, ciseleur et nielleur dans l'atelier de Francia; tel il se montre dans Pyrame et Thisbé de 1505. qui passe pour sa première pièce, dans Orphée, Mur» et Vénus, et dans les autres estampes faites avant 1509. Zani pense qu'il étudia aussi les estampes de Mantegna, et qu'il dut apprendre là à dessiner correctementles extrémités des figures*. Mariette était aussi de cet avis, et il cite l'estampe emblématique du génie, Un Jeune homme élevé sur un piédestal et tenant un brandon de feu, comme l'une des meilleures que Marc-Antoine ait gravées dans ses premières manières et comme ayant du goût de Mantegna 8, L'excellent critique ajoute qu'il est fort difficile de reconnaître le nom des peintres de ces premières estampes; il faut croire avec Zani, que le graveur eut une part plus grande que celle qu'on lui accorde d'ordinaire, dans la com- position des pièces faites avant son séjour à Rome, A ce premier moment son burin procède par tailles sèches, serrées, à peine croisées, et par un contour rude; son dessin n'a pas la' pureté qu'il acquit 1 Enciclopedia; part. II, tom. IX, pag. 16. 2 Notes manuscrites de Mariette, tom. VII, au Cabinetdes estampes. Il s'agit ici, sans doute, à& la pièce désignéepar Bartsch auN» 360, exécutée, suivant Ottley, vers 1507. MARC ANTOINE ET SES ÉLÈVES. 5 plus tard ; Vénus Anadyomène et plusieurs autres figures des estampes de ce temps ont des formes revécues; niais il paraît plus heureux dans les petites pièces, les sujets religieux, Il avait eu de bonne heure, dès 1504, sa réputation constatée dans un poème bolonais', On ne sait pas précisément la date du séjour de Marc Antoine à Venise, et les circonstances qui lui firent connaître lus estampes d'Albert Durer, qui résidait dans cetle ville en 1506 ; mais on s'assure des modifications apportées alors à ses ouvrages : La Véronique, Sainte Catherine, Apollon eitharède, et d'autres petites pièces faites alors, sont traitées en tailles fines et moelleuses à la façon des peintres ; le dessin a aussi plus de finesse, et ses figures prennent une expression plus distinguée. Mariette remarquait l'estampe des Dm» femmes endormies sur les bords duStyoe ; « elle est gravée, dit-il, d'une manière extrêmement moelleuse et tout à fait amoureuse; lo dessin en est très-précis, quoiqu'il ne soit pas dans la plus grande manière 9. » Ottley a décrit cette estampe sous le titre de Représentationfantastique (B, 359), et il la croit gravée durant le séjour de l'artiste à Venise. La Nymphe arrosant une plante mériterait les mêmes éloges ; nous pouvons remarquer en outre qu'elle montre, dans sa gravure comme dans son dessin, toutes les habitudes des maîtres de Venise. Ottley a signalé la même influence sur l'estampe des Trois chanteurs. D'un autre côté, on le voit graver, dès 1506, Saint Jean et Saint Jérôme d'après Albert Durer, et publier, en 1509 et 1510, les copies qu'il avait faites de plusieurs suites et de quelques pièces isolées en bois et en cuivre du Maître de Nuremberg. Les détails du procès en contre- façon raconté par uploads/Geographie/ des-types-et-des-manieres-renouvier-jules-bpt6k58215364.pdf

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