Mai 2005 CE N’EST PAS PAREIL Rapport sur le développement de l’enfant au sein d

Mai 2005 CE N’EST PAS PAREIL Rapport sur le développement de l’enfant au sein de couples de même sexe Mónica Fontana • Patricia Martínez • Pablo Romeu Édition et coordination: En collaboration avec : Institut de Politique Familiale et Forum Espagnol de la Famille Résumé Présentation.......................................................................................................5 Prologue .............................................................................................................6 1. Des droits de l’enfant................................................................................... 7 2. Des opinions divergentes des experts : que se cache-t-il derrière ?.....7 2.1 LA APA ET LA AAP 2.2 D’AUTRES CHERCHEURS FRÉQUEMMENT CITÉS 3. Des rapports ..................................................................................................9 3.1. T ASKER ET GOLOMBOK (95) 3.2 BAILEY ET AL (95) 3.3 CAMERON ET CAMERON (96) 3.4 STACEY ET BILBLARZ (2001) 3.5 GÓNZALEZ M DEL M ET AL. (2002) 4. D’autres études............................................................................................16 5. Conclusion.................................................................................................. 22 6. Remerciements ...........................................................................................23 Appendice 1: ............................................................................................................... 24 Bibliographie Appendice 2:................................................................................................... 35 Études effectuées par Lerner, R. et Nagai, A. K. (2000) Appendice 3:....................................................................................................35 Quelques études effectuées par Belcastro, P., et al. (1993) 3 CE N’EST PAS PAREIL Résumé La quasi-totalité des études réalisées sur l’évolution des enfants élevés par des couples homosexuels ne démontre rien. Presque toutes (y compris celles réalisées en Espagne) manquent de la plus petite rigueur scientifique nécessaire pour pouvoir atteindre des conclusions d’un degré de validité acceptable. Les erreurs les plus habituelles de ces études sont : la taille de l’échantillon (en général trop petit), son manque d’aléa (les couples homosexuels ne sont pas sélectionnés de façon aléatoire, mais ils sont même choisis par d’autres personnes sélectionnées ou par des associations homosexuelles), l’usage de groupes de contrôle – couples homosexuels – inadéquats, ainsi que comparer des mères lesbiennes seules, avec des mères hétérosexuelles divorcées ou séparées, avec le fait que les enfants des mères hétérosexuelles ont un désavantage dû au traumatisme du divorce ou de la séparation. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu une seule étude suffisamment ample et bien réalisée pour en tirer des conclusions. On ne peut donc affirmer en aucun cas, contrairement à ce que l’on fait de nos jours, que les études scientifiques donnent leur aval à l’adoption par des personnes du même sexe. Du peu d’éléments de ces études à ne pas écarter, ainsi que d’autres études rigoureuses sur des sujets connexes, nous pouvons conclure que chez les enfants élevés par des couples d’homosexuels certaines conduites ou situations sont plus fréquentes que dans la moyenne de la population, lesquelles résultent en général défavorables pour eux : ● Les problèmes psychologiques sont plus fréquents, et en particulier : - faible estime de soi ; - stress ; - insécurité quant à leur future vie en couple et quant à avoir des enfants ; - Trouble d’Identité Sexuelle ; - rejet du compagnon ou de la compagne du progéniteur homosexuel comme figure maternelle ou paternelle et préférence pour vivre avec l’autre progéniteur. ● Sont plus habituels les troubles de conduite comme : - dépendance de la drogue ; - dysfonctionnements dans la conduite alimentaire ; - échec scolaire : mauvais résultats et mauvais comportement en classe. ● Il est plus courant qu’ils souffrent d’expériences traumatiques : - rupture du couple : les couples homosexuels stables en Suède ont un indice de rupture bien supérieur aux couples mariés (+37% chez les hommes et +200% chez les femmes) ; - abus sexuels paternels : Cameron et Cameron ont trouvé 29% de cas chez des enfants d’homosexuels contre 0,6% chez des enfants de pères hétérosexuels. 4 ● La présence de conduites ou d’identités homosexuelles est de l’ordre de 8 fois plus fréquente que la moyenne. En lien avec le dernier point, et indépendamment du jugement moral ou social (positif, indifférent ou négatif) qu’ont pu mériter les conduites ou même les simples tendances homosexuelles, ce qui est certain, c’est que les études disponibles montrent que les personnes homosexuelles expérimentent avec plus de fréquence que la population en général certaines situations en principe défavorables : ● Une santé en général plus détériorée : - un taux plus élevé de maladies mentales ; - de l’ordre de 4 fois plus de cas de SIDA et autres Maladies Sexuellement Transmissibles ; - une plus grande tendance au suicide. ● Conduites de risque dans leurs relations affectives : - plus de promiscuité ; - un taux plus élevé de rupture de relations ; - taux élevé de relations sexuelles avec des mineurs. Évidemment, lorsqu’une personne adulte choisit librement cette conduite, elle accepte consciemment ces conséquences, mais tel n’est pas le cas d’un enfant qui se trouve exposé involontairement à des circonstances qui le rendent plus enclin à courir ces risques. Si nous acceptons le bien-être de l’enfant comme priorité, vue la situation de l’adoption en Espagne et la bibliographie disponible sur le sujet, nous ne pouvons assurer en aucun cas l’aptitude des couples homosexuels pour adopter des enfants. Donc, devant le doute que pose une bibliographie aussi importante, nous nous voyons obligés de plaider en faveur du mineur et de solliciter que l’on n’accorde pas l’adoption de mineurs à des couples du même sexe. Trois appendices complètent ce rapport. L’Appendice 1 contient une liste de la bibliographie consultée et que nous avons considérée importante pour essayer de déterminer l’aptitude des personnes de même sexe à adopter. Dans l’Appendice 2 nous avons inclus une liste des études faites par Lerner, R. et Nagai, A. K. (2000a). Enfin, l’Appendice 3 cite quelques études faites par Belcastro, P., et al. (1993). 5 CE N’EST PAS PAREIL Présentation Par Ignacio Arsuaga Président de HazteOir.org Au sujet de la nouvelle procédure parlementaire, en cours au Congrès des Députés, du Projet de Loi visant à donner aux couples de même sexe l’accès à l’adoption, il a été dit, avec un manque total de rigueur, par quelques médias que toutes les études scientifiques soulignent qu’il n’y a aucun motif de refuser l’adoption aux couples de même sexe. Le Gouvernement et le Parlement semblent vouloir légiférer en vertu de ces prétendues études qui appuient les thèses favorables à l’adoption par des couples de même sexe. Le présent rapport essaie de rassembler l’état de la recherche scientifique sur la question, les conclusions de celui-ci diffèrent substantiellement de ce qui s’est répandu avec autant de légèreté : en effet, selon les études les plus fiables, les enfants élevés par des couples d’homosexuels ont un développement très différent de ceux qui grandissent dans des familles naturelles et, sous beaucoup d’aspects, préjudiciable pour eux. Comme on pourra le constater, les auteurs apportent une information et une documentation très remarquable sur les risques que pose l’adoption par des couples d’homosexuels pour les enfants, titulaires uniques et exclusifs du droit d’adoption dans l’ordre juridique international. De même, ce document démontre comment, du point de vue méthodologique, une grande partie des études citées pour appuyer l’adoption par des unions homosexuelles manquent de la plus moindre rigueur exigible pour être qualifiées de scientifiques. En définitive, nous comprenons que du point de vue de la simple technique législative, et sans rentrer dans des considérations de quelque autre nature, on ne peut pas légiférer en fonction des études peu solvables comme celles qui sont analysées dans ce rapport. C’est pour cela que nous demandons aux parlementaires espagnols, qu’en cas de doute ou d’opinions contradictoires, votent contre un Projet de Loi qui, une fois approuvé, pourrait supposer des dommages irréparables aux enfants qui seraient adoptés par des couples de même sexe. 6 Prologue Par Aquilino Polaino Lorente Professeur de Psychopatologie Directeur du Département de Psychologie de l’Université San Pablo-CEU La réalité sociale est toujours complexe et dans les sociétés démocratiques avancées beaucoup plus protéique et diverse. Le Rapport sur le développement infantile chez les couples de même sexe auquel l’honneur, immérité pour ma part, m’est fait de préfacer par ces brèves lignes, constitue un catalogue difficile, complet et rigoureux, de l’information scientifique disponible sur cette question controversée. L’asepsie et l’objectivité qu’ont démontrées les auteurs de ce Rapport semblent avoir été guidées par ce principe d’Ernst Jünger qui nous rappelle que «pour essayer de paraître ce que nous ne sommes pas, nous cessons d’être ce que nous sommes». C’est un effort considérable que les auteurs ont dû réaliser pour offrir, en un exposé si synthétique, une révision systématique et actualisée des sources bibliographiques les plus éminentes, aujourd’hui disponibles, quelque soit le biais supposé de ses auteurs et des revues où ces articles ont été publiés. Ils n’ont rien refusé dans ce travail, comme ils n’ont rien ajouté non plus, ce qui est très louable s’agissant de cette question épineuse et problématique. Peut-être ont-ils choisi de suivre en cela Lucio Anneo Sénèque, quand il affirmait : «je préfère gêner avec la vérité que plaire avec des flatteries». En tant que spécialiste en psychiatrie - avec une trajectoire professionnelle de presque quatre décennies à assister les personnes qui consultent pour ces problèmes-, je dois reconnaître la dette que j’ai contractée avec les auteurs de ce Rapport. Je suis sûr que sa lecture attentive contribuera à former une opinion solide chez ceux qui hésitent et se bercent dans les doutes de l’incertitude, tandis que l’on étouffe et que l’on fait obstacle à la prise de décisions la uploads/Geographie/ enfants-couples-de-meme-sexe-rapport-ipf-2005.pdf

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