La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ er
La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations 4 - L’´ equilibre macro´ economique Arnold Chassagnon, Universit´ e de Tours et PSE, automne 2017 La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations Plan 1 La richesse des nations 2 Gains de l’´ echange et ´ equilibre entre production et consommation 3 Equilibre g´ en´ eral 4 Le commerce des nations La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations * probl´ ematique macro´ economie :Cr´ eation de la richesse D’o` u provient la richesse des nations ? Cette question —en partie historique, mais en partie seulement— est au coeur de l’Economie Politique et plus g´ en´ eralement de l’analyse ´ economique. A l’aune de l’histoire moderne et contemporaine, la question pos´ ee est : Quelles sont les causes de la richesse et de la pauvret´ e des nations ? Les th´ eories ´ economiques abordant cette question sont nom- breuses ; elles peuvent ˆ etre rapport´ ees ` a l’une des deux traditions suivantes : J.A. SCHUMPETER La richesse se mesure aux ressources d’une ´ economie, pass´ ees et pr´ esentes, mais aussi, ` a la capacit´ e d’innovation dans l’´ economie. A. SMITH La richesse s’accroˆ ıt avec le ≪bon ≫emploi des ressources de l’´ economie, en particulier avec la division du travail. La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations * Augmenter la richesse La question commune ` a l’individu ou ` a la nation est : comment augmenter sa richesse ? On ´ etudie la r´ eponse sous deux hypoth` eses : soit la nation est en condition d’autarcie, soit elle est ouverte aux ´ echanges avec le monde ext´ erieur. Dans la premi` ere perspective, on ´ etudiera les gains d’efficacit´ e dans l’´ economie, dans la seconde, on ´ etudiera le rˆ ole positif ` a l’ouverture. La richesse peut-elle se diffuser d’un pays ` a l’autre, et en particulier entre riches et pauvres ? Ces questions trouvent un ´ echo dans les deux courants d’analyse repr´ esent´ es par Schumpeter et Smith : SCHUMPETER Comment s’op` ere la diffusion du savoir-faire, des techniques, de l’innovation. Sous quelles conditions une telle diffusion est-elle favo- rable ? SMITH Dans quelle mesure l’ouverture des fronti` eres, le commerce des biens et les politiques d’immigrations favorisent la croissance ? La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations * Les simples gains dus ` a l’´ echange L’activit´ e ´ economique, dans les phases de production et de consommation, peut s’analyser comme une succession de transformations et d’´ echanges de biens. Dans tous les cas on utilisera le mot substitution. Ces substitutions de biens par d’autres biens ´ etablissent des ´ echelles de valeurs entre les biens et sont une des source de richesse dans l’´ economie. 1 la valeur d’un bien peut donc ˆ etre mesur´ ee par les biens qui lui sont substituables 2 la valeur de substitution d’un bien peut diff´ erer d’un acteur ´ economique ` a l’autre 3 Ces diff´ erences de valeurs peuvent ˆ etre exploit´ ees, en favorisant des ´ echanges mutuellement avantageux : cela ≪cr´ ee de la richesse ≫ le gain d’un ´ echange est mesur´ e par la diff´ erence de valeur qu’a le bien ´ echang´ e entre les deux parties La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations * L’efficacit´ e et les gains ` a l’´ echange La notion d’efficacit´ e —introduite en liaison avec la mesure du surplus (chapitre pr´ ec´ edent)— se d´ efinit naturellement en termes de gains d’opportunit´ es. Definition On dit qu’un march´ e est efficace s’il ´ epuise l’ensemble des ´ echanges (au sens de substitutions) mutuellement avantageux Cet analyse de l’efficacit´ e permet de r´ efl´ echir ` a ce que doit, ce que devraˆ ıt ˆ etre un march´ e. L’id´ ee de Smith est que plus un march´ e est grand, plus l’allocation des biens y est efficace, plus la production (en volumes) y est ´ elev´ ee. Adam Smith ´ ecrivait qu’un grand march´ e favorise une division du travail efficace entre les personnes ; on diraˆ ıt plutˆ ot aujourd’hui entre les r´ egions d’une mˆ eme ´ economie. Cette division du travail est source de prosp´ erit´ e. C’est celle des empires. (La propension naturelle d’un Empire est de s’appuyer sur la richesse de ses provinces pour prosp´ erer, d’optimiser l’usage de ses ressources sur le territoire le plus vaste possible. ) La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations * Comment compter la richesse, en volume, en valeur ? Les gains de l’´ echange, la performance de l’´ economie se mesurent en volume ou en valeur (ou surplus), aussi, suivant le type d’analyse, on identifie la richesse de l’´ economie Au PIB c-a-d ` a la valeur de march´ e de l’ensemble des biens et services finals produits par un pays sur une p´ eriode donn´ ee au stock c-a-d au volume global des biens et services finals produits par un pays sur une p´ eriode donn´ ee - Ces deux types de repr´ esentation des gains de l’´ echange sont ´ equivalents dans la logique de Smith. En effet , l’analyse de l’impact du commerce est plus intuitive en volume (on comprend les transformations de l’´ economie) ; l’analyse en valeur conduit ` a envisager l’´ evolution des prix et ` a dresser un bilan des gagnants et des perdants - Elles tendent ` a diff´ erer d` es lors que dans la perspective de schump´ eter, on introduit le th` eme de l’innovation, et que le commerce a pour vertu (suppl´ ementaire) d’accumuler des devises indispensable pour les investissements lourds La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations * Compter la valeur, de mani` ere objective ou subjective Comme vous l’avez compris dans les cours pr´ ec´ edents, la valeur des bien finaux est une notion qui peut ˆ etre ` a la fois objective et subjective. On compte en valeur objective tout ce qui indique la substituabilit´ e d’un bien par un autre bien. A l’´ equilibre, ces diff´ erents mode de compter s’´ equivalent. Valeur objective Valeur subjective Taux d’´ echange d’une transaction Prix relatifs TMST Productivit´ e marginale Coˆ ut d’opportunit´ e la valeur relative d’un bien, le TMS les croyances et les anticipations sur les prix futurs La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations * Exemple ´ el´ ementaire : organisation du travail Un individu ≪exp´ eriment´ e ≫peut se consacrer ` a la culture ou au tissage en produisant en produisant soit 1000 quintaux de riz par an, soit 1000 m` etres de rouleaux d’´ etoffe par an. Un second individu, ≪inexp´ eriment´ e ≫produit soit 200 quintaux de riz par an soit 300 m` etres d’´ etoffe par an. Si ces deux individus sont isol´ es dans l’univers, ils choisissent la r´ epartition entre ces deux tˆ aches en fonction de l’usage le meilleur de ce qu’ils produisent, du bien-ˆ etre qu’ils pourraient en retirer. Admettons que l’inexp´ eriment´ e choisirait de ne produire que de la nourriture, c’est-` a-dire, 200 quintaux de bl´ es, le travailleur exp´ eriment´ e a-t-il int´ erˆ et ` a em- ployer l’inexp´ eriment´ e en lui of- frant un salaire en nature de 200 quintaux de bl´ es ? pourquoi un tel contrat ? sous quelle condition pourrait-on demander au travailleur inexp´ eriment´ e de produire des ´ etoffes ? Expliquer le m´ ecanisme par lequel l’exp´ eriment´ e y trouve son compte, une fois pay´ e le ≪salaire ≫de l’inexp´ eriment´ e ? La richesse des nations Gains de l’´ echange et ´ equilibre Equilibre g´ en´ eral Le commerce des nations * le principe des ´ echanges mutuellement avantageux Principe Une diff´ erence de la valeur attribu´ ee ` a un bien par deux parties donne la possibilit´ e qu’un ´ echange (une substitution de bien) entre ces deux parties soit mutuellement avantageux. Ce gain se mesure en quantit´ es ! Dans l’exemple pr´ ec´ edent, ce qui compte n’est pas le fait qu’un individu est plus comp´ etent que l’autre, mais la comparaison de leur taux de substitution de m` etre d’´ etoffe en quintal de riz Pour l’exp´ eriment´ e ce taux est de 1 Pour l’inexp´ eriment´ e, ce taux est de 2/3 l’intuition : Il est inefficace que l’inexp´ eriment´ e sacrifie des m` etres d’´ etoffe pour produire du riz, alors que uploads/Geographie/ ge-2017-4.pdf
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- Publié le Fev 07, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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