Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire romaine / par

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire romaine / par Théodore Mommsen ; traduite par C.-A. Alexandre,... Mommsen, Theodor (1817-1903). Histoire romaine / par Théodore Mommsen ; traduite par C.-A. Alexandre,.... 1863-1874. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr. HISTOIRE ROMAINE TOME TROISIEME –c. a H ISTOI RE R 0 M A t N E PAR R THÉODORE MOMMSEN TRADUITE PAR C. A. ALEXANDRE Gooseiller it In Cuur impérialr. Ae Pnris TOME TROISIÈME 0 PARIS LIBRAIRIE A~ FRANCK ALBERT L. REROLD, SUCCESSEUR 'T~Me'~cAe~X'M.t'y b7 !865 ` Seule editionantoriseepar~aateur.ett'editenr AVIS .AU LECTEUR Au cours même de l'impression de ce volume, M. Mommsen a publié une quatrième édition des trois premiers livres de son ~'x~oM'e ~o?M!me. Nous avons eu communication de son travail, en bonnes feuilles et nous en avons fait profiter notre édition française, à partir du ch. rv, du livre Ht (V. fm/fa, p. HO). Mais comme des additions, modincutions ou rec- tifications d'une certaine importance ont été aussi introduites dans le texte de certains chapitres des deux premiers volumes, nous avons de même voulu que nos lecteurs pussent en prendre con-' naissance. Nous les donnerons en appendice à la fin du quatrième volume dont l'impression est com- mencée elles se réfèrent en effet pour la plupart aux institutions, à la religion, à l'économie poli- tique et aux arts, toutes matières qui y occuperont une grande place. Pour l'avenir, toute la traduction sera revue sur le texte amendé de l'édition nouvelle de Berlin. A. Paris, mars I86S. 1 LIVRE TROISIÈME DEPUIS LA RÉUNION DE L'tTADE JUSQU'A LA SOUMJSSfON DECARTHACK ET DE.LA GRÈCE ~<!wm geslas Mrth~. (SAH.UST.) .Eerire't-histoire, chose ardue) Placée au milieu des peuples de l'ancien monde clas- sique, la race des Sémites est restée pourtant'en dehors de tui. Elle a l'Orient pour centre, tandis qu'il a le sien dans la Méditerranée; et à mesure que la guerre ou les émigrations vont élargissant les frontières et reje- tant les nations les unes sur les autres, les Indo-Ger- mains et les Syriens, Israélites ou Arabes, se séparent et s'éloignent, obéissant au sentiment croissant de leur hétérogénéité. Il en faut dire autant des .PMMCtCHS ou de )a mattOM~MMt~Me,de cette branche des Sémites qui plus que toute autre, s'est étendue jusque dans l'ouest. Eite eut pour patrie l'étroite bande de terre située entre l'Asie Mineure, les hauteurs de la Syrie, et l'Egypte, et qu'on appelle à proprement parler la plaine ou C/«!M(<qM. Tel était en effet le nom qu'elle se donnait à elle-même jusque dans les temps chrétiens, le paysan africain voulut être un C/tamsaM~e. Pour tes Grecs, la terre de Chanaan -était la terre de la ~OMr~'e ou la ~Te des /iOHMM~ roM~/M [/l'o~x~].' Les Italiens et nous-ménies aujourd'hui, nous l'avons appelée toujours s la P/~Mtc/e. Cette contrée, d'ailleurs propice a t'agri- 0 CHAPITRE PREMIER CARTHAGE Les Phéniciens. Leur commerce. culture, avait, avant tout, des havres excellents, du bois, des métaux en abondance. Aussi, est-ce bien sur ces plages, où le continent oriental, avec tous ses pro~ duits luxuriants, vient aboutir à la vaste mer inté- rieure, toute parsemée d'îles et de rades, que l'on a vu, pour la première fois peut-être, parmi les hommes, le mouvement commercial naître et prendre aussitôt un immense essor. Tout ce que peuvent l'audace, l'intelli- gence et l'inspiration dans les conceptions, les Phéni- ciens l'ont tenté, pour donner à leur commerce et à ses branches accessoires, navigation, industrie, colonisa- tion, tous les développements qu'elles comportent, et pour rattacher l'est à l'ouest par le lieu des relations internationales. Dès les temps fabuleusement reculés; nous les rencontrons dans l'île de CAy~e et en B~<e, en Grèce et en Sicile, en Afrique et en E~a~tc, et jusque sur les rivages de l'At~m~Me et de la ?Her du Nord. Leur rayon commercial s'étend depuis ~M/'ra- JLeoMe et la terre de Cornouailles dans l'ouest, jusqu'à la côte' de Malabar, dans l'est. C'est par leurs mains que passent l'or et les perles d'Orient, la pourpre tyrienne, les esclaves, l'ivoire, les peaux de lion et de panthère de l'intérieur de l'Afrique, l'encens d'Arabie,. le lin d'Egypte, les poteries et les vins généreux de la Grèce, le cuivrede Chypre, l'argent de l'Espagne, l'étain de l'Angleterre et le fer de l'ile d'Elbe. Les vaisseaux phéniciens apportent à tous les peuples tout ce qui peut leur faire besoin, ou tout ce qu'ils peuvent acheter; ils parcourent les mers, mais reviennent toujours dans la patrie laquelle ils restent attachés de cœur, si resser- rées qu'en soient les frontières. Ce peuple a mérité vraiment que l'histoire le célébrât à côté des Grecs et des Latins mais chez' lui aussi, et plus que chez nul autre peut-être, se vérifie d'une manière éclatante le phénomène caractéristique des époques antiques l'iso- lement des forces vives des nations, au milieu même de leurs progrès. Du reste, les créations lés plus gran- dioses et les plus indestructibles qui, dans l'ordre in- tellectuel, soient sorties du sein de la race araméenne n'appartiennent pas directement à la Phénicie. Si, en un sens ta science et la foi ont été tout d'abord l'apanage des Araméens; si c'est bien d'eux et dë.t'O- rient que les peuples indo-germaniques les ont reçues, encore faut-il le reconnaître, ni la religion, ni la science, ni les. arts de la Phénicie ne se sont jamais fait une place indépendante dans la civilisation ai'améenne. Ses mythes religieux sont informes, dépourvus de toute beauté son culte excite et nourrit tes passions de la luxure et les instincts de la cruauté, bien plus qu'it ne les refrène et pour nous borner aux époques qu'ëcfaire la lumière de l'histoire. nulle part nous ne rencontrons les témoignages d'une action quelconque de la religion .purement phéniciennesur la religion des autres peuples. Encore moins existe-t-il trace d'une architecture, d'une plastique natiouale, qui se puissent comparer, non pas même à celles des métropoles illustres de l'art, mais seulement à l'art italique. La patrie la ptus anciennedes observations scientifiques, le lieu où pour la première fois elles ont été pratiquées et mises en valeur, c'est B<~ome. c'est la région eM~~ra~'emMe. Là, ce semble, pour la première fois, on étudia le cours des astres là; de même, furent distingués et notés les sons de ta langue partée ta, t'homme s'essaya à méditer sur les notions du temps et de l'espace, et sur les forces puissantes et agissantes de la nature là enfin se retrouvent les débris des plus anciens monuments de l'astronomie, de la chronologie, de l'alphabet, des poids et des mesures. Les Phéniciens ont tiré grand parti, pour leur indus- trie, des œuvres artistiques fort remarquables de la Ba- bytonie; pour leur navigation, de celles de l'astronomie babylonienne; pour leur commerce, de l'écriture et du système des poids et mesures des Assyriens. A leur tour, ils ont transporté au loin, avec leurs marchandises, tous ces germes féconds de la civilisation. Mais que jamais ils aient tiré de leur propre fond l'alphabet ou quelqueautre des grandescréations de l'esprit humain', c'est ce que rien uploads/Geographie/ histoire-romaine-t-3.pdf

  • 32
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager