Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire romaine / par
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire romaine / par Théodore Mommsen ; traduite par C.-A. Alexandre,... Mommsen, Theodor (1817-1903). Histoire romaine / par Théodore Mommsen ; traduite par C.-A. Alexandre,.... 1863-1874. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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ROMAINE THEODORE MOMMSEN H I STOI RE PAR TRADUITE PAR C. A. ALEXANDRE PRESIDENT A LA COUR D'APPEL DE PARIS TOME HUITIÈME PARIS LIBRAIRIE A. FRANCK F. VIEWEG, PROPRIÉTAIRE T~Me T~cAe~eM, 67 1872 Seule édition autorisée par l'auteur et l'éditeur. AVANT-PROPOS DU TRADUCTEUR Pour achever ce travail à l'heure présente, il m'a fallu un tenace courage, et me faire violence à moi-même. J'ai écrit les dernières pages, j'ai recueilli les derniers éclaircissements joints au texte, au moment où l'Allemagne tout entière et de longue main préparée, se ruait sur le territoire de la France Je ne me sens point calme encore devant l'épreuve subie nous sommes tout à nos maux!, Rentrons en nous-mêmes, et rappelons-nous donc que ces maux, nous les avons provoqués, que l'ennemi se levant contre nous, nous n'avons pas su nous défendre. « II y a dit Montesquieu (G)'<tM~6M)' et Déca- dence des Romains, c. vm), « des causes géné- D raies soit morales, soit physiques, qui agissent » dans chaque monarchie, l'étèvent, la main- » tiennent, ou la précipitent. Tous les accidens » sont soumis à ces causes, et si le hasard d'une » bataille, c'est-à-dire, une cause particulière, a » ruiné un État, il y avait une cause générale qui B faisait que cet État devait périr. En un » mot, l'allure principale entraîne avec elle tous » les accidents particuliers. » Méditons éternellement ces lignes d'un pen- seur Cette fois encore, a l'allure principale B n'a-t-elle pas tout entrainé ? Guerre sans motif suffisant, déclarée et laissée à ('inhabité et flot- tante direction d'un seul ignorance des res- sources d'un ennemi supérieur en nombre, en armes, en organisation, et ce qui en de tels mo- ments est vertu aussi forte que le patriotisme. en esprit de discipline avant, pendant et après la guerre, hé)as abandon de soi-même et des inté- rêts publics plus d'indépendance et plus d'ini- tiative plus de sage examen, .plus d'austère et opiniàtre résistance: légèreté trop souvent, vanité ou jactance, amour des jouissances futiles et sen- suelles, docilité envers le maître, s'il s'en présente un, ou emportement à courir les aventures de la plus folle démagogie, sans souci ni de la dignité nationale, ni du lendemain Nous avons été à nous-mêmes nos pires enne- mis l'insurrection de Paris l'a proclamé de nou- veau en caractères de sang et de feu Et cependant,ne perdonspoint courage sachons envisager nos désastres en face et sachons y trou- ver la rude et profitable )eçon de t'avenir. Vengeons-nous d'abord en reconquérant les mâles vertus qui nous ont manqué. a La force prime le droit s'est écriée lasavante Allemagne et selon le catéchisme de sa morale internationale, Alsaciens et Lorrains, elle marque nos frères au fer rouge de sa tyrannie, et les jette malgré eux dans le troupeau de ses peuples Pendant ce temps, notre auteur, M. Mommsen poussait, lui aussi, le cri de /MM'o avec toute la cohue des professeurs germaniques M. Mom- msen, quijadis et tant de fois a usé de la libérale et franche hospitalité de notre pays, nous insultait, dans ses ~~es aux J~eM~ en un langage indigne d'un hôte, indigne d'un noble ennemi Ne relevons pas ce langage, et refoulons nos haines Vengeons-nousen allant outre Rhin recon- quérir et la science française du xv~ siècle, qui y est détenue prisonnière, et ces armes qui ont aidé à nous vaincre allons reprendre aux Allemands les enseignements vulgarisés chez eux les insti- tutions qui habituent les peuples à la dignité per- sonnelle, à la discipline, à l'esprit de devoir et de sacrifice, à la foi en tous les dogmes purs de la religion et de la patrie. Les derniers jours de la République,romaine, tels que les décrit M. Mommsen, sont un enseigne- ment fécond à ce titre, même à l'heure où nous sommes, je n'hésiteplus à livrer ce derniervolume au public. Nous avons attaqué nous avons été frappés: à son tour l'ennemi s'est montré inique, grossier et ~/H Italiani Pe~euM-aMM de Milan, et Secolo, 1870. cruel il a cyniquement foulé aux pieds ce droit des gens, qu'il faisait enseigner la veille dans toutes les chaires de ses professeurs I! nous a montré que, même à travers l'érudition, on peut retourner à la barbarie le crime commis aura un jour sa Némésis Aux Français que l'Allemagne a violemment séparés de la France, à nous-mêmes qui leur tendons les bras, ta vieille loi de Rome dicte notre conduite Adversus hostem œterna auctoritas esto (Contre Fétranger revendication éternelle.) Paris, Juin t87). Je n'ajoute rien à ce que j'écrivais, il y a un an, sous le coup d'une douleur qui ne s'amortit point Mais il convient de dire ici quelques mots de ces rumeurs qu'une certaine presse a colportées récemmentcontre M. Mommsen. En fait, M. Mom- msen avait tout simplement écrit à MM. Renan et L. Rénier, de ['Institut (Inscriptions et Belles Lettres), et leur demandait si les a bonnes rela- tions, ta paix étant faite (!), ne se pouvaient point rouvrir entre l'Institut de France et l'Aca- démie de Berlin, et si notamment, cette dernière pouvait compter, comme par le passé, sur l'envoi du grand travail épigraphique préparé par M. Ré- nier, pour les provinces f~ Gaules et ~'A/W<jfMe, travail ayant sa place marquée dans le Corpus Inscrip. Latin., en cours de publication. A de puériles attaques qu'il valait mieux laisser tomber, M. Mommsen a cru devoir répondre, par une lettre, en date du 3 janvier dernier, adressée au rédacteur, de la GazeM<? de Voss (Vossische Zeitung de Berlin). Je n'y releverai pas les amc- nités ordinaires à notre adresse. A quoi bon, d'ailleurs? A entendre M. Mommsen a il n'y a » plus en France d'opinion publique à laquelle » un savant allemand puisse faire appel et B quant aux assertions concernant les lettrés » d'Outre-Rhin, provenant de source française, B elles ne méritent pas plus créance que ces ZMS- 9 criptions Ligoriennes dont la critique a raison. » rien qu'en disant leur origine.~)) » M. Mommsen se trompe, comme on se trompe infailliblement, à se montrer injuste. Il y a une opinion en France le succès de son livre le prouve, comme aussi la haute estime où son nom y est tenu. Ses travauxhistoriques,épigraphiques, archéologiques et juridiques y sont constamment étudiés et appréciés à leur vrai mérite. Mais en honorant. le savant, la critique conserve ses droits jusqu'en Allemagne, les germanissimes à outrance eux-mêmes ont reproché à M. Mommsen certaines tendances,. certaines opinions sur les hommes et (PMvo Ligorio, célèbre architectenapolitain, plus fameux encore par ses impostures littéraires, a rempli 60 volumes manuscrits d'inscriptions fausses ou de documents fabriqués qui se sont glissés jusque dans les grands recueils uploads/Geographie/ histoire-romaine-t-8.pdf
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- Publié le Mar 25, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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