Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La médecine nouvelle b

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La médecine nouvelle basée sur des principes de physique et de chimie transcendantales et sur des expériences capitales [...] Lucas, Louis (18..-18..?). La médecine nouvelle basée sur des principes de physique et de chimie transcendantales et sur des expériences capitales qui font voir mécaniquement l'origine du principe de la vie / par Louis Lucas,.... 1861-1863. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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SAVY, LIBRAIRE HUK II U;TM''I'!ill.l,E, ï!i K. IiKNTU, l.lBHAir.K V VI LA NOUVELLE PARIS. IMP. SIMON r.AÇON ET COUP., HUE d'eRFORTH, 1. LA MÉDECINE BASÉE SUR DES PRINCIPES DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE TRA NSCENDANT ALES ET SUR DES EXPÉRIENCES capitales qui FONT VOIR mécaniquement L'ORIGINE DU principe DE LA VIE PAR LOUIS LUCAS Auteur de ICI Chimie nouvelle, de F Acoustique nouvelle, etc. TOME S ECO IV PARIS F. SAVY, LIBRAIRE 24, RUE HAUTEFKUILLE E. DENTU, LIBRAIRE PAt.AIS-ROYAf., GALERIE D'OMËANS 1865 LA MÉDECINE NOUVELLE DIGESTION. I Principes fondamentaux de la digestion. La médecine est divisée, aujourd'hui encore, aussi bien que du temps de Sylvius et d'IIofmam.i, en solidistes et en humoristes. Lors du mouvementdogmatique instauré au collége de France par Magendie,renseignementétait presque entièrementsolidiste, si !'on en croit les plaintes qu'il a insérées dans ses Phénomènesphysiqua de la vie; on sait quels efforts L fit à cette époque pour attirer l'at- tention publique sur le rôle que jouent les liquides de l'organisme jusqu'au point de simuler en certains cas expérimentaux les effets les plus saillants des maladies qu'on regardait comme vouées à un système d'inflammation indiscutable. Ce n'est pas ici le lieu de déve- lopper les détails des expériences de Magendie; qu'il suffisede faire voir l'antabonisme sérieux et persistant qui s'est établi entre les deux écoles du solidism.e et de Yhumorisme dans ces derniers temps. Sommes-nous en mesure de décider la question avec plus d'avan- tage que nos devanciers et de prouver laquelle de ces deux écoles est dans le vrai? Oui certainement. car, chaque école présentant la thèse et l'antithèse d'un point synthétique supérieur, il est facile, une fois ce point établi, de descendre avec sécurité dans ii olidisme et dans l'humorisme. J'ai fait voir qu'un dépôt natif de force condensée et tonalisce existe chez tout anirrfal vivant c'est ce qui constitue la transmis- sion des êlres par la âénération que ce dépôt atppelé énormon,or- ganisé primitivement par des forces libres, est soumis aux lois générales et fatales de la nature tout entière. Or, la première loi de ces forces physiques est Que le mouvement ne peut déter- qu'en sur la matière, qui lui sert de support. pouvons véritier ces faits par la vue des grandes étincelles des machines électro-statiques et, bien mieux enecre, par les effets si variés de la foudr- Lorsque, par une tcn- sion excédante, te mouvement, électrique ou non, s'e»t sépare de la matières qui le supporte, il erre à travers l'espace trop peu ré- sistant, jusqu'à ce qu'il se soit jeté sur le support matière, qui lui est fatalement nécessaire pour garder un équilibre relatif, une sta- tion persistante. La force agit donc sur la matière en la pénétrant; comme li matière réagit sur la force en la modelant par des spécia- lisations incessantes. De ces faits naissent 1° les phénomènes phy- siques, représentant la force agissant sur la matière d'une façon prédominante; 2° les phénomènes chimiques, représentant la lila- tière agissant sur la force par ses spécificationspropres. Dans la physiologie, nous avons affaire à un ensemble des deux phénomènes la force unie à la matière, par un principe d'asser- vissement réciproque gradué, tonalisé. Au centre de l'économie vivante surtout, et, dans une certaine proportion, diffusée dans toute 5a masse charnue, une force est tà présente, enchaînée à la matière, sous l'impression des lois d'asservissement mutuel que je citais. Cette masse est douée d'un écoulement norntal et incessant; et revivifiée par un remplacement du même genre. Mais, ans les détails, cet asservissement, cette tonalisalion-principe,n'a plus lieu avec la même régularité. La force libre, intérieure ou extérieure; la matières intérieure ou extérieure, se dégagent parfois des liens toualisateurs qui les enchaînent; comme cela se voit si bien en acoustique, elles font des échappées vent de nature a briser l'ensémâle. En physiologie, comme en pa- thologie, nous nous trouverons toujours en présence de deux élé- ments antagonistes la force libre, ta matière spécifiée. Les effets de force libre constituent les diverses évolutions que j'ai attribuées à l'énormon t'enseignementles range, d'une façon aveu-le, passa blemeià discordante, sous !a rubrique d'effets nerveux. Or, comme les forces libres et la matière se répondent constammentdans leur équilibre antagoniste, nous auronsforcément traiter dans la patho- logie un effet double le la maladie produite par i'efiet de la force libre; 2° la maladie produite par l'effet de la matière spécialisée; non plus avec les divisions des solidistes et des humoristes seule- ment mais en tant que solide, licjuide, gazeuse. Quand le travail synthétique de la force énormon se scindera, il y aura polarisation des éléments matériels qui peuvent lui obéir, comme cela se voit dans les maladies typhiclucs tl l'égard des liquides de l'organisme; quand la matière vivante se scindera dans ses spécifications il y aura trouble par les solides, les liquides, les gaz. Mais toujours les maladies devront être considérées avant tout sous deux points de vue primitifs, basiques, élémentaires 1° les effets de force libre; 2° les effets de matière spécialisée. Le choléra se développera aussi bien sous l'influence de la FORCE libre, sortant de l'imagination éréthisée, qu'il apparaitra par intoxication d'un aliment indigeste, dont le départ enrayé conduira au retrait de l'énormon vers les centres splanchniques. La phthisie sortira de t'hérédité, ou d'un froid adventice, appelée par l'énormon impuissant; comme elle prendra naissance sous la désorganisation que lui fait souffrir la blessure des corps purement matériels que le boulanger, l'ai- guiseur, le carrier, introduisent dans lit traîne pulmonaire par la respiration. Il n'est pas une sente maladie qu'on ne puisse pro- duire par ces deux voies extrêmes et antagonistes. Voilà ce qui a tant trompé les solidisl.es et les humoristes jcignons-y les gazéistes, moins connus du public. Tour tour, à défaut de l'analyse exacte des phénomènes, ils se rejetaient la balle, empruntant plus ou moins auxanimistes,qui expliquent tout par un seul principe; sté- rile, à son tour, lorsqu'il s'agit des spécifications matérielles. L'ani- miste se tirera fort bien des explications a donner sur les causes de la phthisie provenant de l'hérédité « Dieu nous a donné une âme phthisique! » Que voulez-vous faire à cela? llais le carrier en grès, admirablementconstitué, qui accepte un tel travail avec la certitude qu'il ne passera pas l'âge de quarante-cinq à cinquante- cinq ans, entraîné par une phthisie fatale?. Qu'est-ce que l'âme, innée, doit voir là dedans? L'homme sain est maitre d'aller ou de ne pas aller a ce travail funeste! Il n'y a dans ce fait, complète- ment voiontaire, ni uploads/Geographie/ le-medecine-nouvelle-pdf.pdf

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