Le fils du jésuite ; précédé de Pensées anti-cléricales / Léo Taxil ; [...] Sou
Le fils du jésuite ; précédé de Pensées anti-cléricales / Léo Taxil ; [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Taxil, Léo (1854-1907). Le fils du jésuite ; précédé de Pensées anti-cléricales / Léo Taxil ; introduction par le Gal G. Garibaldi. 1879. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Couvertures supérieure et inférieure en couleur Texte détérioré reliure défectueuse NF Z 43-120-11 t J LE i:ï -~s t kJ LU O 'O A ,y r ~r~ t 3lir o:· !:r PENSÉES ANHMh i> f le Général G. fôAHXJi-u^ s D X "SECOND VOLUME y.Ris AUX' BUREAUX "Eté "l'aNTi-CI ERIC\l" t~ar:Il~tC ~t~ldd!3'd'~ïFl'~ ~fi: “ M L) CtX LXXÏX DU même: au tel W$fflM& EN PRÉPARATION <§^wr y ciiiticc n k v j x s ~a 4 ~a.e -3&V' ? WÎf VOi-UMÊ 66 «tÉVJiLAnjNS <-i RIL' • sui la' doctrine .et les mœurs des F P t I'N-'Më FEMiLl.S at'S, 'Mt' f ORAAD ROMAN àNTI-OLFRIÛAL y. t-A'.HAïNE FILÏÂiJ'l –"j-y~r. ROMAN DE MŒURS ,r ( a va: VBIBLIOTHÊOOE ANTI-CLERtÇALE A tfy fitz dç chaque trimestre., et indépendamment de sékfçpiUrtSç M. Léo Taxil fait paraître, sous tro nn t âwêCiAJf., <te /ork brochure Je 80 />a^cs, /br/nn/ J.-s- s ouf rages dé librairie, au prix de soixante Centimes. Gw brochures, vivement intéressantes, sont'une rînnio» d;0^S,t à' l' emporte-pièce et de nouvelles di\ jlu^ iwtiMtt&i Icjout absolument dirigé contre le clin-nl^m 4$eh~jQnt disposées de façon à pouvoir tUe < vnws ^kmffpar- quatre, et à former ainsi un beau "o/t nn de ^&'Mies chaque année. Ces volumes constil v« /,r ^ÏBLIOTHÈQUE ANTI-CLÉRICALE: LE FILS DU JÉSUITE LÉO TAXIL LE FILS du r jésuite! i; SECOND VOLUME PARIS STRAUSS, LIBRAIRE-ÉDITEUR 5^ Rue du Croissant, 5 M D CCC lxxix. LE FILS DU JÉSUITE TROISIÈME PARTIE CE BON M. VIPERIN CHAPITRE XLII LA SOIRÉE AUX ÉMOTIONS {Suite) M. "Vipérin alla droit à sa porte, l'ouvrit, en&mma une allumette qu'il tenait toute prête, s'assura que Nar- cisse était bien sur le palier du premier, et, sans pren- dre ie temps de refermer la porte, s'élança de nouveau dans la rue. Il eut bientôt rèjoint le vieux docteur, qui a'aTait pas eu le temps de s'éloigner beaucoup. Richefeu! Ricnefeu I cria le négociant dès qa'il fut à portée de son ami. – Qu'est-ce ? fit celui-ci se retournant. C'est wib. Mon Dieu 1. Vous êtes tout troublé Qu'y a-t-ril ? – Un malheur l. encore un malheur !Mon frère est étendu par terre dans la maison. Il a l'air d'être mort.. 246 Le Fils du Jésuite Un crime ? 9 Je ne sais pas. Venez, venez, je vous prie. Le vieux docteur, à moitié effrayé, retourna vers le logis de Vipérin de toute la vitesse de ses faibles jam- bes. En route, le négociant ne cessait de se lamenter. 0 mon Dieu disait-il, faites que je me sois trompé Mais non c'était bien lui. au premier. vous le verrez, par terre, sans mouvement. – Une faiblesse, un évanouissement peut-être. •– Plaise au Ciel qu'il en soit ainsi I Les deux amis entrèrent dans la demeure M. Vipé- rin alluma la chandelle d'un bougeoir en cuivre qui était dans un coin du corridor, et ils montèrent. – Voyez 1fit le négociant en étouffant un sanglot. Le docteur se pencha sur le bossu et l'examina. Mort? dit-il. 0 mon Dieu mon Dieu s'écria M. Vipérin en gémissant. – Voyons, mon ami, reprit M. Richefeu, voyons, calmez-vous. et aidez-moi àporterce malheureux sur un lit quelconque. Ainsi il fut fait. Le cadavre fut placé sur le lit de la grande chambre du premier. Là, )e docteur l'examina de nouveau. – Vipérin, dit-il tout à coup en prenant la main de son ami et la serrant fortement, nous sommes en pré- sence d'un crime. – O mon Dieu mon Dieu 1 – Votre frère a été étranglé. – Etranglé ? Y – Oui. – Etranglé Et comment ?. Nous n'avons pas trouvé de corde sur lui, il me semble. – Il a été étranglé, étouffé avec les mains. Tenez, observez les marques, ces traces rougeâtres qui sont encore empreintes sur le cou. III. Ce bon M. Vipérin 247 – O mon Dieu 1 mon Dieu 1 Est-ce possible9 Pauvre Narcisse! 1 –Il n'a pas eu à lutter contre un hercule, le malheu- reux car if devait être d'une faiblesse extrême. Hélas, oui. Mais dans quel but ce crime a-t-il été commis ? 0 Jésus doux Seigneur 1 éclairez-nous. – Mon cher ami, du courage. Laissons ce cadavre sur votre lit et parcourons la maison. En lui-même, M. Vipérin était étonné de ne pas avoir rencontré son commis à son arrivée il se deman- dait pourquoi Laborel n'était pas rentré à cette heure, Laborel qu'il avait compté trouver bouleversé et entouré chez lui d'une multitude de voisins. Ce retard était des plus incompréhensibles, et le négociant ne pouvait parvenir à se l'expliquer. Le docteur Richefeu et le gérant des Docks du Com- merce commencèrent donc ensemble l'inspection des lieux. Le rez-de-chaussée et le premier furent soigneu- sement visités; tout était dans un ordre parfait. C'est étrange, murmurait M. Vipérin, tout en essuyant de temps à autre une larme, j'avais cru un moment que l'assassinat de mon pauvre frère avait eu le vol pour mobile, et rien n'a été touché ici. Montons au second. Point ne fut besoin à cet étage d'une longue tournée. A peine le docteur eut-il franchi le seuil de la cham- bre de Laborel qu'il s'écria Vipérin, mon ami, encore un cadavre t sol. Il venait d'apercevoir le jeune homme gisant sur le Un cadavre 1 répéta M. Vipérin avec une stupé- faction profonde qui aurait frappé le vieux médecin, s'il ne s'était pas aussitôt précipité sur le corps de Laborel. Non, heureusement je me suis trompé, dit M. Ri- chefeu, dont l'oreille était collée sur le sein gauche du commis étendu par terre il vit encore, celui-là. 248 Le Fils du Jésuite Le négociant était revenu d^ sa surprise. – On n'a pas eu le temps de l'assassiner tout à fait, fit-il à tout hasard. C'est justement le fidèle employé dont te vous parlais au cercle. celui qui devait aller demain à Nice. Pauvre garçon 1 Mettons-le sur le lit. Sitôt que Laborel fut installé sur sa couchette, le docteur reprit son examen. Aucune blessure, aucune ecchymose, dit-il ce jeune homme a perdu connaissance par le fait d'une violente commotion cérébrale. – Il y a en effet de qaoi, poursuivit M. Vipérin montrant le désordre de la chambre. Oui, ici, il y a eu un Sans doute, votre commis aura essayé, mais an vain, de lutter, de se porter au secours de votre frère, et il se sera évanoui, accablé par l'horreur de l'assassinat. Ce doit être une natœre impressionnable, Tout en disant ces mots, le docteur Richefet* avait sort' de son gousset un flacon d« vinaigre anglais, et le faisait respirer à Laborel. Celui-ci ouvrit les yeux, et apercevant da monde au- tour de lui, laissa uploads/Geographie/ leo-taxil-les-fils-du-jesuite-volume-ii.pdf
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- Publié le Jui 13, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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