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בעזרת ה׳ יתברך © 2015 - H-M. Dahan La reproduction partielle ou intégrale du livret est interdite L'étude au quotidien n°62 Tevet-Shevat 5776 SOMMAIRE Tevilat Kelim 12 Présentation – Quelques généralités – Utiliser un ustensile non trempé Quelles matières sont imposées? – Le propriétaire de l’ustensile – L'utilisation de l'ustensile – Quelques lois de la Tevila 10 Tevet 20 Netilat Yadaïm 34 Comment faire ? – Quelle eau ? – Quel Keli ? – Les mains sèches – A la mer ou à la neige – Pas de Hatsitsa Les Berakhot 44 Priorité des Berakhot – Priorités inter-catégories – Priorités intra-catégories - Applications – Comment manger les figues ? – Quelle Berakha en cas de doute ? – La Berakha A'harona – Le vin et les boissons HALAKHA ETUDE QUOTIDIENNE ETUDE HEBDOMADAIRE PARASHAT HASHAVOUA Vayigash 74 Rester juif en exil - Ni ton miel, ni ton dard ! - Loyal au pays en toute situation Vayéhi 79 Comment bénir son enfant ? - Avec sérénité - Avec joie - Eveiller son amour - Mettre sa confiance en Hashem MOUSSAR ETUDE MENSUELLE Shemot 86 Les sages femmes sauvent les nouveau-nés - Leur crainte du ciel - Craindre Hashem, un travail tenace - Vaérah 95 10 plaies, 3 triplets - Le 1er triplet : la Metsiout d’Hashem - Le 2e : Sa Hashga’ha - Le 3e : Son unicité - Pourquoi 3 plaies ? Bo 103 Les sauterelles - Les ténèbres - La mort des premiers nés Béshalah 109 Au bord de la mer Rouge - Prier ou agir avec zèle ? - S'inculquer la confiance en Hashem Yitro 114 Les 10 commandements - La 1ère Table - La 2e Table - 5 Mitsvot contre 5 Mitsvot Mishpatim 127 La suite de Yitro - Les 10 commandements détaillés - L’engagement mutuel entre Hashem et Israël - L’esclave juif, la première réglementation Les Berakhot - La base de la Hassidout 134 Comment réciter les Berakhot ? Les conditions techniques requises La Berakha, pour quoi faire ? Traduction de la lettre de recommandation du Rosh Yeshiva, le Gaon Rav Shmouel Auerbach chlita Mon cher élève, le Rav Harry Méir Dahan, m’a présenté la série de brochures dédiée aux francophones qu’il a l’intention d’éditer et d’appeler «5 minutes éternelles». Cette brochure mensuelle contient un programme d’étude quotidien de Halakha (lois appliquées), Moussar (pensée juive) et Parachat Hachavoua (section hebdomadaire). Heureux celui qui se préoccupe d’éterniser ne fût-ce que 5 minutes par jour, mettant de côté pour le monde à venir des mérites incommensurables pour chaque mot de Torah étudié ! Après s’être délecté de la douceur de la Torah, il démultipliera certainement son étude et son accomplissement des Mitsvot. Il serait fantastique que chaque bon juif n’ayant pas encore réussi à se fixer de temps d’étude de Torah, étudie dans ces brochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes touchant à des thèmes du quotidien, et des paroles de Moussar éveillant le cœur à la Torah et à la crainte divine. Je lui souhaite toute la réussite possible dans cette entreprise sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous ceux qui contribueront à ce projet seront bénis du Ciel, spirituellement et matériellement, eux et leur descendance. Au nom du respect et de la pérennité de la Torah et du judaïsme. Joseph Haïm Sitruk Grand Rabbin Jérusalem, le 23 Octobre 2011 A l’intention du Rav Arié Dahan, Tout le monde connaît l’importance de la mitsva de qui consiste à étudier la Torah jour et nuit. Elle n’est cependant pas facile à accomplir pour tout le monde. Le concept développé par le Rav Dahan à travers la brochure «5 minutes éternelles», permet à chacun de vivre l’expérience du limoud au quotidien. Je tiens à souligner la qualité du travail accompli et la richesse des sujets évoqués. Je voudrais apporter ma bénédiction à cette initiative et encourager ses auteurs à poursuivre leurs efforts. La réalisation d’un tel projet présente évidemment des difficultés. C’est pourquoi soutenir «5 minutes éternelles» apportera un grand mérite à ceux qui le pourront. » יומם ולילה והגית בו « ...ָ דָ ם ֵ ינּו א ָ ל ְ קּום ע ָ נּו ּב ָ יָה ל ֶ ה ֵ י ה׳ ׁש ֵ ל ! לּול ְ רָ א ַ ר נָא יִׂש ָ נּו, יֹאמ ָ יָה ל ֶ ה ֵ י ה׳ ׁש לּול Si Hashem n’avait été avec nous ! – peut bien dire Israël Si Hashem n’avait été avec nous, quand l’homme se levait contre nous! Ils nous auraient avalés vivants, dans leur feu de colère contre nous! Alors, les eaux nous auraient submergés, un torrent serait passé sur nos âmes. Oui! Nos âmes auraient vu passer sur elles, les eaux impétueuses ! [Tehilim ch.124] A Pourim, nous célébrons la sauvegarde des Bnei Israël des griffes de Haman en faisant un festin. A Hanoucca, nos Maîtres n’ont prescrit aucun repas de fête, mais uniquement de louer et glorifier Hashem, en disant notamment le Hallel. Pourquoi cette différence ? Le Levoush répond : à Hanoucca, nous célébrons une victoire spirituelle. Antiochus voulut détruire notre esprit, notre âme, en nous assimilant ; en l’occurrence, nous glorifions Hashem en chantant Sa gloire uniquement. Tandis que Pourim est une victoire physique, car Haman voulut nous anéantir littéralement ; à nous donc de remercier Hashem avec notre corps, par un festin en Son honneur ! [Cf. Mishna Beroura ch.670 §6] Constatons selon cette différence une réaction paradoxale des Bnei Israël. Lorsqu’à Pourim, leurs vies étaient en péril, nos ancêtres jeûnèrent et se rassemblèrent durant 3 jours pour implorer Hashem. Alors qu’à Hanoucca, le Midrash vante plutôt la vaillance d’une poignée de juifs téméraires qui allèrent affronter la gigantesque armée helléniste. Soit, lorsque la menace est physique, on n’affronte pas l’ennemi, mais l'on prie et jeûne, jusqu’à ce que Hashem daigne envoyer Son salut. Par contre, lorsque la menace est spirituelle, c’est le moment de prendre les armes, et Hashem nous vient en aide ! EDITO Mais en réalité, la raison de ces réactions opposées est évidente. Nos Maîtres enseignent [Nida 16B] : ‘Tout est décrété du ciel, sauf la crainte du ciel !’ Aussi, lorsque le ciel prononce un décret matériel, l’unique moyen de le faire annuler est d’implorer la miséricorde du grand Juge qui l’a promulgué. En revanche, lorsque notre crainte du ciel est mise à l’épreuve, c’est précisément à nous de prouver notre attachement et notre soumission à Hashem, en étant prêts à donner activement notre vie pour Sa gloire ! Le Tehilim [ch.124] cité1 est l’éloge que nous chanterons à Hashem lorsque nous sortirons d’exil. Nous réaliserons alors combien nos épreuves étaient épouvantables, voire insurmontables – n'eût été la Providence d’Hashem qui nous protégeait. Le Malbim explique que ce Psaume fait allusion aux 2 types d’exil : l’exil physique – Ils nous auraient avalés vivants, dans leur feu de colère contre nous, et l’exil spirituel – les eaux nous auraient submergés, un torrent serait passé sur nos âmes… L’homme qui meurt noyé perd uniquement son souffle de vie, tandis que son corps reste entier. Aussi, l’assimilation de force est comparée à la noyade, lorsque l’âme se fait emporter par le torrent. Mais, dans ces 2 exils, Hashem nous vient en aide in-extremis, alors que nous semblons même entamer déjà la dégringolade – notre âme a été sauvée comme un oiseau du filet des oiseleurs ; le filet s’est rompu, et nous avons été sains et saufs ! Et par quel mérite Hashem nous vient en aide ? ‘ָ נּו ָ יָה ל ֶ ה ה׳ ׁש’ – Hashem qui était avec nous ! Le Malbim précise que cette phrase a 2 consonances – d’où la répétition au début du Psaume. ‘Hashem qui était avec nous’ – qui nous accompagnait pour nous sauver, contre des ennemis impitoyables. Mais aussi, ‘Hashem qui était avec nous’ – envers qui nous nous attachions éperdument, alors que les peuples nous forçaient à nous éloigner de Lui ! 1 Plusieurs communautés lisent ce Tehilim quotidiennement, à l’approche de la fin de la prière, entre le Beit Yaacov Lekhou véNelekha… et le Tehilim du jour. Voilà donc un Tehilim qui explicite les 2 façons de surmonter l’exil : lorsque notre vie matérielle est en péril, nous devons implorer la miséricorde d’Hashem et attendre Son secours. Et lorsque l’on veut nous écarter d’Hashem, notre devoir est alors de Lui rester fidèle avec acharnement ! Ce merveilleux commentaire prend une dimension bien plus percutante selon Rabbi Haïm Vital zatsal, le disciple du Ari zal. Dans Ets haDaat Tov, le rav rapporte qu’après les 4 exils –la Babylonie, la Perse, la Grèce et Edom–, le peuple d’Israël connaîtra un dernier exil, Yishmaël, que ce Tehilim appelle ָ דָ ם ֵ ינּו א ָ ל ְ קּום ע בּ – lorsque l’homme se levait contre nous. Par opposition aux 4 exils que la vision de Daniel comparait à des animaux [Cf. 5 minutes éternelles n°52], l’ange annonça à Hagar la naissance d’Yishmaël en le décrivant : ָ דָ ם ֶ רֶ uploads/Geographie/ n062-tevet-shevat-5776.pdf

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