Pratiques et Analyses de Communication Ecrite JɅai pas envie dɅaller  lɅcole

Pratiques et Analyses de Communication Ecrite JɅai pas envie dɅaller  lɅcole aujourdɅhui 2 Camille Demasson Valérie Beaudouin Télécom ParisTech 2015-2016 3 Sommaire Introduction ......................................................... 4 1 - Des conditions optimales pour recevoir l'enseignement ..................................................... 6 1.1 - Maximiser le bien-être de l'enfant à l'école ................................................................ 6 1.2 - Les difficultés rencontrées à l'arrivée en primaire ............................................................ 8 2 - L'éducation pour enrichir l'intelligence d'un enfant .................................................................11 2.1 - Les neuf formes d'intelligence ...............11 2.2 - Cette petite portion abordée par l'enseignement ................................................15 3 - Les études : un atout indispensable pour l'avenir ...............................................................18 3.1 - Le besoin de créativité et d'individualité pour suivre l'évolution de notre société .........18 3.2 - Les décisions prises par le ministère de l'Education face aux besoins des enfants .......20 Conclusion .........................................................23 Références .........................................................24 4 Introduction "J'ai pas envie d'aller à l'école aujourd'hui !" N'est-ce pas là une phrase que l'on se souvient d'avoir répétée ? Ou bien simplement que l'on a entendue, prononcée par un frère ou encore son propre enfant ? Si tous ne sont pas passés par là, il n'est pas rare d'avoir croisé des personnes pour qui l'école n'a pas été une partie de plaisir. Comment expliquer les différences de satisfaction de tout le monde vis à vis de l'école ? Simplement en acceptant que chaque personne est unique et qu'alors nos différences conditionnent des parcours de vie divergents. L'Education Nationale impose aux Français de suivre des études scolaires jusqu'à l'âge de seize ans. Si cette volonté d'éduquer la population est absolument primordiale et indispensable, la façon d'aborder cette mission est discutable. En effet, le ministère de l'éducation ne propose qu'un seul système reconnu par lequel tous les enfants doivent passer : mais si ce système est unique, comment est-il possible de prendre pleinement en compte les différences de chaque individu ? Il est particulièrement difficile de trouver la façon idéale d'éduquer chacun des 5 individus constituant la population d'un pays, et cet écrit propose alors une étude de la solution actuelle. Celui-ci s'adresse à tous les citoyens français qui ont bénéficié de cette éducation mais plus particulièrement à ceux qui ont observé des difficultés liées à l'école chez un proche, leur enfant ou alors à travers leur propre expérience afin qu'ils puissent comprendre les origines de ces difficultés et quelles améliorations pourraient être mises en place pour les effacer. Afin d'aborder correctement ce qui va suivre, il faut comprendre la démarche suivie : il s'agit avant tout de concentrer notre point de vue sur l'enfant et ses besoins, que ce soit en matière d'éducation, de développement ou de bien-être. Ensuite vient une description des actions de l'école et de leurs conséquences sur l'enfant, mise en lumière grâce à plusieurs comparaisons avec les systèmes de différents pays. Cette étude suit donc la vie de l'enfant à travers les classes de l'école, depuis son intégration à la maternelle, les efforts mis en place pour qu'il s'y adapte, puis les changements de l'école primaire, ce qui lui y est enseigné jusqu'à une approche des atouts acquis pour son avenir. 6 1 - Des conditions optimales pour recevoir l'enseignement 1.1 - Maximiser le bien-être de l'enfant à l'école Les premières activités qu'un enfant en bas âge est amené à réaliser par lui-même ou grâce à l'initiative de ses parents est le jeu. Cela nous paraît parfois anodin et nous avons tendance à le voir seulement comme une occupation ou un simple divertissement mais le jeu a pourtant un rôle primordial dans l'éducation et le développement d'une personne : en effet, celui-ci pose en réalité les fondements des connaissances de l'enfant. Il est le meilleur moyen d'apprendre comment fonctionne notre monde, des lois physiques jusqu'aux règles de notre société. Une petite fille qui joue à la dinette imite les gestes de ses parents lorsqu'ils cuisinent, elle s'approprie ces gestes et comprend pourquoi ils sont effectués de cette façon. Un autre enfant qui joue au ballon découvre que celui-ci est capable de rebondir contrairement à d'autres objets qui vont se casser et apprend à reconnaître différents types de matériaux. Chaque expérience réalisée 7 par le jeu est mémorisée et catégorisée dans le cerveau de l'enfant. Pour faciliter ce processus d'expérimentation, d'imitation, etc. l'enfant doit bénéficier d'une liberté dans ses mouvements, il doit avoir la possibilité de manipuler des éléments de ses propres mains s'il veut développer ses sens. Lorsque l'enfant entre en maternelle, ces conditions sont réunies : l'enfant dispose d'un temps où il est libre de jouer avec ses camarades, un autre où il apprend à se tenir correctement autour d'une table pour pouvoir dessiner ou bien apprendre à compter et dispose enfant d'un temps de repos nécessaire à la bonne mémorisation des évènements qui ont eu lieu. La présence d'un adulte pour aiguiller les enfants dans leurs expérimentations est également primordiale, celle-ci permet de canaliser leur énergie sur une activité et leur apprend la concentration, la patience et la persévérance et pose également des règles, des limites nécessaires au bon déroulement d'une journée. Un nouvel enjeu fait également son apparition à l'entrée dans le monde scolaire : la sociabilisation avec de nombreux autres enfants du même âge. Si un enfant n'est pas allé à la crèche, la maternelle est la première fois qu'il se retrouve 8 confronté à tant d'autres à la fois. Il doit donc plus que jamais apprendre à communiquer pour entretenir des relations saines avec autrui. Mais ici il est primordial de garder en mémoire que l'accompagnement le plus important que l'on peut donner à un enfant ne vient pas de l'école mais bien des parents : ils doivent l'encourager à persévérer, à se faire entendre des autres et à développer toutes les capacités qui lui permettront de gagner la confiance nécessaire à son épanouissement à l'école. 1.2 - Les difficultés rencontrées à l'arrivée en primaire L'entrée à l'école primaire pose une difficulté nouvelle à laquelle l'enfant n'est pas encore habitué : il doit rester assis sur une chaise pendant plusieurs heures. Les attentes de l'école sont nouvelles : l'enfant doit être sage, écouter attentivement, attendre patiemment le droit de parler ; son droit à la mobilité lui est retiré la plupart du temps. Ses jouets sont remplacés par des cahiers et des stylos. Si un enfant parvient à accepter ces nouvelles conditions et à se concentrer sur toutes les nouvelles choses à apprendre, son passage à 9 l'école devrait se dérouler sans embuches. En revanche, j'appellerai ici "élève atypique" l'élève qui n'a pas su s'adapter aux changements réclamés par le passage en primaire ; il se reconnaît à plusieurs signes : un enfant qui s'ennuie, qui est facilement distrait, qui s'efface ou au contraire qui est turbulent, bruyant. Si un tel enfant n'est pas suffisamment cadré par ses parents en dehors de l'école, alors ses risques d'échec sont multipliés. Pour pallier l'éventuel manque d'encadrement familial, il convient de renforcer celui des professeurs. Or, bien que le nombre d'élèves moyen dans une classe de primaire est de 23 en 2014 selon les chiffres du ministère de l'Education Nationale, il est tout de même possible de trouver des classes composées d'une trentaine d'élèves gérés par un seul enseignant ; situation où il est très difficile de s'occuper des enfants au cas par cas. En Finlande, le nombre dans une classe est limité à 25, les cours sont souvent organisés en petits groupes de 6 ou 7 chacun encadré par un adulte : le taux d'encadrement dans les pays nordique est en effet très élevé. Les enseignants peuvent donc prendre le temps d'aider les élèves atypiques ou bien ceux 10 qui prennent du retard et ce sans stress pour l'enfant. Le concept de pédagogie active est bien connu en France : il s'agit de favoriser l'apprentissage par l'expérimentation, l'élève ne doit pas recevoir des connaissances passivement, il doit agir pour apprendre. Cependant, ledit concept n'a pas encore été totalement intégré dans l'éducation française ; en effet, en pratique, la majorité des cours se déroule en une séance de recopiage d'une leçon toute donnée par l'enseignant et où l'action de l'élève se limite à poser des questions et à faire quelques exercices ; les séances où l'enfant est très actif existent mais sont plus rares. Le système éducatif finlandais est à nouveau un modèle qui a réussi à dépasser cette méthode : par exemple, les élèves doivent souvent prendre la parole pour exposer une partie du cours qu'ils ont étudiée en amont ou ils participent à des activités en groupe. Le professeur est alors ici un guide et il n'apporte pas de réponses toutes faites aux enfants de manière directe. 11 2 - L'éducation pour enrichir l'intelligence d'un enfant 2.1 - Les neuf formes d'intelligence Dire d'une personne qu'elle n'est pas intelligente n'a pas de sens. Sur quels fondements peut-on former un tel jugement ? Un élève ayant réussi tous ses exercices de mathématiques alors qu'un autre peine à comprendre sa leçon démontrerait- il un manque d'intelligence général chez ce dernier ? Non. Car chaque personne est douée dans son ou ses domaines. C'est uploads/Geographie/ quot-j-x27-ai-pas-envie-d-x27-aller-a-l-x27-ecole-quot-par-camille-demasson.pdf

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