Le th´ eˆ atre de l’opprim´ e : matrice symbolique de l’espace public Poutot Cl
Le th´ eˆ atre de l’opprim´ e : matrice symbolique de l’espace public Poutot Cl´ ement To cite this version: Poutot Cl´ ement. Le th´ eˆ atre de l’opprim´ e : matrice symbolique de l’espace public. Sciences de l’Homme et Soci´ et´ e. Normandie Universit´ e; Universt´ e de Caen, 2015. Fran¸ cais. <NNT : 2015CAEN1008>. <tel-01222133> HAL Id: tel-01222133 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01222133 Submitted on 29 Oct 2015 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destin´ ee au d´ epˆ ot et ` a la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publi´ es ou non, ´ emanant des ´ etablissements d’enseignement et de recherche fran¸ cais ou ´ etrangers, des laboratoires publics ou priv´ es. Université de Caen Basse‐Normandie École doctorale 556 (HSRT. Homme ‐ Sociétés ‐ Risques ‐ Territoires) Thèse de doctorat présentée et soutenue le : 11/06/2015 par Clément Poutot pour obtenir le Doctorat de l’Université de Caen Basse‐Normandie Spécialité : sociologie et anthropologie Le théâtre de l’opprimé : matrice symbolique de l’espace public Directeur de thèse : Camille Tarot Jury : Lilian Mathieu, Directeur de recherche CNRS, Centre Max Weber ENS de Lyon (rapporteur) Raphaël Rousseleau, Professeur d'anthropologie, Université de Lausanne (rapporteur) Olivier Neveux, Professeur d’histoire et d’esthétique du théâtre, Université lumière Lyon 2 Ralph Yarrow, Professeur émérite, University of East Anglia Philippe Chanial, Professeur de sociologie, Université de Caen B‐N Camille Tarot, Professeur émérite, Université de Caen B‐N (directeur de thèse) ii Remerciements Nombreuses sont les personnes qui m’ont accompagné et encouragé durant ces six années de thèse et auxquelles je souhaite ici exprimer ma reconnaissance. Je tiens tout d’abord à remercier mon directeur de thèse, Camille Tarot pour m’avoir initié, depuis les premiers cours d’anthropologie, à porter un autre regard sur le monde et ceux qui l’habitent. De ses cours à la direction de mes travaux, je lui suis reconnaissant d’avoir su accompagner à bonne distance les recherches que je souhaitais mener, en me permettant d’ouvrir des horizons intellectuels dans lesquels je ne me serais sans doute pas aventuré sans lui. Mes remerciements s’adressent également aux membres du jury qui ont accepté de prendre part à l’évaluation de ce travail. Je tiens à remercier Lilian Mathieu et Raphaël Rousseleau de m’avoir fait l’honneur d’être rapporteurs de ce manuscrit, ainsi que Philippe Chanial, Olivier Neveux et Ralph Yarrow qui ont également accepté d’évaluer mon travail en participant à mon jury de soutenance. Cette thèse n’aurait pu aboutir sans la participation des nombreuses personnes dont j’ai croisé la route en France, au Brésil comme en Inde, et qui ont accepté de me consacrer du temps, de m’accueillir ou simplement de répondre à mes demandes d’entretiens. Au Brésil, je tiens particulièrement à remercier Cecilia Benevides et sa famille pour m’avoir gracieusement accueilli. En Inde, je tiens à exprimer ma gratitude et mon affection à l’équipe du Jana Sanskriti présente au Girish Bahan ; tout particulièrement à Pradeep, qui m’a ouvert les portes de sa maison et de sa famille. Niladri pour son amour du partage de la culture bengali, Sanjoy pour les longs débats nocturnes que nous avons eus. Sayta pour son amitié et pour m’avoir offert de découvrir son pays, Sima pour son attention et sa sollicitude. En France, c’est d’abord Willy Nègre à qui je tiens à exprimer ma dette pour m’avoir fait découvrir le théâtre de l’opprimé. Je remercie chaque groupe ayant accepté de m’accueillir pour ma recherche, particulièrement T’OP, Féminisme enjeux et NAJE. Je remercie enfin l’ensemble du réseau français du théâtre de l’opprimé. À Audrey Olivetti dont les conseils, la connaissance fine et critique du théâtre de l’opprimé m’ont été particulièrement bénéfiques. À Julien Marion pour son aide précieuse lors de la réalisation du documentaire Muktadhara. iii Je tiens à remercier l’ensemble des collègues du laboratoire CERReV, dont j’ai partagé le quotidien à la Maison de la Recherche en Sciences Humaines de l’Université de Caen pendant les années de thèse. Mes premiers pas dans le monde de la recherche ont été ponctués de nombreuses rencontres qu’il serait impossible d’énumérer ici. Je tiens cependant à adresser mes remerciements à Didier Le Gall qui dirigeait le laboratoire lorsque j’ai commencé ma thèse et à Dominique Beynier, actuel directeur du laboratoire, qui m’ont offert des moyens tant matériel que financier pour accompagner la réalisation de cette recherche. Merci à Michelle Dobré pour m’avoir intégré sur un contrat de recherche ; à Charlotte Le Van pour avoir parachevé ma formation d’enseignant quantitativiste. Merci également à Claudine Eliot et Laurence Dauvin pour leurs disponibilités. Merci aux collègues de géographie sociale qui m’ont aidé dans mes pérégrinations cartographiques. À Nicolas Bautes pour sa disponibilité et son aide concernant mes terrains Indien et Brésilien. Mes remerciements vont à l’ensemble des camarades doctorants passés ou présents avec qui j’ai eu le plaisir d’échanger depuis trois ans dans le cadre du séminaire « pratiques et pensées de l’émancipation » et dans bien d’autres circonstances : À Amadou, Camille, Caroline, Étienne, Emmanuelle, Julien, Laura, Laure, Lucie, Mathieu, Maxime, Pauline, Pierre, Pierre-Alexandre, Raphaëlle, Rudy, Simon et bien d’autres. Je remercie plus généralement le personnel de la MRSH, ainsi que celui du département de sociologie anthropologie où j’ai eu le plaisir d’enseigner comme ATER et comme vacataire. À toutes les personnes qui auraient mérité de trouver leurs noms sur cette page. Qu’elles me pardonnent pour cet affront. Enfin, mes remerciements vont à ma famille et mes proches, dont le soutien constant a permis de mener à bien ce projet. Mes parents, qui m’ont accompagné et encouragé tout au long de ce parcours. À Flavie, qui m’accompagne et partage ma vie depuis le début de cette aventure, et qui a supporté cette thèse avec patience et compréhension tout en en faisant une aussi de son côté. iv Résumé Inventé par Augusto Boal dans les années 1970 en Amérique latine, le théâtre de l’opprimé a pour objectif de conjuguer l’expression artistique avec un travail de réflexion collective sur le groupe et la société, en encourageant la participation et l’implication. Cette forme particulière de théâtre laisse entendre que son action peut avoir des répercussions dans le réel. Sans chercher à déduire les conditions de son efficacité, l’analyse vise à comprendre ce que les personnes qui pratiquent le théâtre de l’opprimé cherchent à mettre en forme lorsqu’ils l’utilisent en prenant en compte le contexte socioculturel dans lequel cette mise en œuvre s’inscrit. À partir d’une approche historique et comparative, la thèse présente l’étude de trois processus localisés : lors de la création en Amérique latine à travers les expériences d’Augusto Boal ; en France par le biais de différents groupes de théâtre de l’opprimé ; en Inde, au Bengale- Occidental, en s’intéressant aux équipes et aux comités qui constituent le mouvement du Jana Sanskriti. Partant de ces trois exemples, la thèse interroge l’utilisation d’une telle pratique dans des espaces et des contextes socioculturels dissemblables afin d’analyser tant les caractères disparates que les invariants présents dans le théâtre de l’opprimé à travers la pratique du théâtre forum. Elle conclut sur l’idée qu’il existe une intentionnalité commune aux différents praticiens qui est observable à partir de trois versants : au niveau du contenu général de la pratique, à l’échelle des relations mises en place et enfin, dans le pari qui est fait sur la capacité de cette pratique performative à promouvoir un processus de subjectivation chez les participants. Disciplines : Sociologie, Anthropologie Mots-clés : Théâtre de l’opprimé, théâtre forum, Jana Sanskriti, espaces publics, rituel, don v Abstract The theatre of the oppressed : a symbolic matrix of public spaces Invented by Augusto Boal in the 1970s in Latin America, the Theatre of the Oppressed aims to combine art with a collective reflection work on group and society, encouraging participation and involvement. This particular form of theatre suggests that its action may have repercussions in the real. Without trying to deduce the conditions of its effectiveness, the analysis seeks to understand what people who practice Theatre of the Oppressed are trying to implement when they use it, taking into account the socio-cultural context in which this implementation is embedded. Using an historical and comparative approach, a study of three localized processes is presented : the creation process in Latin America through the experience of Augusto Boal, in France through various Theatre of the Oppressed groups, in West Bengal, India, around the teams and committees that constitute the Jana Sanskriti movement. From these three examples, the use of such a practice in different spaces and different sociocultural contexts is questioned, in order to analyse both disparate and similar characters present in the Theatre of the Oppressed through the practice of forum theatre. We conclude with the idea that there is an intentionality common to different practitioners. This common intentionality can be observed from three perspectives : from the level of the general uploads/Geographie/ these-clement-poutot.pdf
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- Publié le Nov 13, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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