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10/17/2019 Lorsque le diapason de Verdi donnait le la https://solidariteetprogres.fr/conference-institut-schiller-diapason-verdi.html 1/38 Le parti du travail humain Tel. 01 76 69 14 50 Lorsque le diapason de Verdi donnait le « la » La rédaction mercredi 13 avril 2016 Le 9 avril 1988 s’est tenu à Milan, dans le bâtiment historique de Giuseppe Verdi, un immeuble de style Renaissance que le grand compositeur fit construire pour les musiciens à la retraite, la 10/17/2019 Lorsque le diapason de Verdi donnait le la https://solidariteetprogres.fr/conference-institut-schiller-diapason-verdi.html 2/38 Quand de grands artistes proclament qu’il faut revenir au diapason scientifique de Verdi La première conférence internationale de l’Institut Schiller sur le diapason et la musique classique s’est tenue samedi 9 avril 1988 dans le bâtiment historique de la Maison de Giuseppe Verdi, un immeuble de style Renaissance que le grand compositeur fit construire pour les musiciens à la retraite. première conférence internationale de l’Institut Schiller sur le diapason et la musique classique. Voici un dossier en quatre parties permettant de comprendre les enjeux essentiels du sujet présenté lors de cette conférence historique : Le résumé de la conférence : « Quand de grands artistes proclament qu’il faut revenir au diapason scientifique de Verdi » La bataille de Verdi pour l’adoption du diapason scientifique : « Giuseppe Verdi et le diapason scientifique » Le projet de loi présenté au sénat le 13 juillet 1988 : « Un projet de loi historique » L’historique de la bataille pour le diapason scientifique : « La lutte pour le diapason scientifique : un historique » 10/17/2019 Lorsque le diapason de Verdi donnait le la https://solidariteetprogres.fr/conference-institut-schiller-diapason-verdi.html 3/38 La violoncelliste française Eliane Magnan (violoncelle) et la pianiste japonaise Marie- Pierre Soma ont ouvert la conférence en jouant l’Allegro ma non troppo de la sonate N°3 en la majeur de Beethoven. Dés que les basses notes commencèrent à résonner dans cette très belle salle de concert, les 200 participants comprirent que c’était une journée historique. Le discours introductif, prononcé par Fiorella Operto, présidente de l’Institut Schiller en Italie, explicita immédiatement cette pensée. Elle souligna que le théâtre et la musique classiques, et Giuseppe Verdi en particulier, ont « fait les Italiens après avoir fait l’Italie », et qu’il était maintenant de l’intention de l’Institut Schiller de reprendre ce puissant moyen, afin de reconstruire une nation agressée. Il y a cohérence entre esthétique et éthique, a affirmé Mme Operto en citant une récente interview d’un historien du Vatican, le père Ezler, qui fait remonter la dichotomie entre ces deux concepts au mouvement antichrétien de Richard Wagner. Elle conclut en rappelant combien le théâtre et l’opéra classique élèvent l’âme et éduquent le citoyen. C’est pourquoi Verdi, grand compositeur et l’un des pères de la nation italienne, est si cher au cœur des Italiens. Mme Helga Zepp-LaRouche, fondatrice de l’Institut Schiller, cita dès le début de sa présentation les fameux vers de Friedrich Schiller de Die Künstler, (Les Artistes) : « La dignité de l’homme est remise en vos mains, gardez-la ! », pour démontrer quels sont les critères nécessaires pour le véritable art. Liliana Celani présenta alors le décret pris en 1884 par le ministre italien de la guerre, décret selon lequel Giuseppe Verdi et un groupe de musiciens et de savants établirent que l’ut (c’est-à- dire le do) à 256 cycles par seconde (correspondant au la à 432 Hertz) devenait « le diapason scientifique officiel » en Italie. Elle raconta comment elle retrouva ce décret. « En été 1986, j’étais à Leesburg en Virginie pour un séminaire de l’Institut Schiller sur l’opéra. Au cours d’un repas de travail, Lyndon LaRouche nous dit « Ajoutez des viroles de métal, ou des morceaux de scotch si nécessaire aux instruments à vent, mais accordez l’orchestre sur l’ut à 256 sinon ce sera la fin des voix ». Mme Celani décrivit ensuite comment cela fut fait pour l’interprétation de la Messe du Couronnement de Mozart, même si le basson dut boucher certains trous avec du Scotch. « Vous pouvez imaginer ma joie et ma surprise, a-t-elle dit à l’auditoire, quand, en revenant en Italie, j’ai retrouvé au Conservatoire de Milan une lettre de Verdi et le décret gouvernemental de 1884 disant précisément la même chose, et quand j’ai rencontré des dizaines de chanteurs qui voyaient la question exactement comme nous-mêmes et comme le grand compositeur ». Par deux fois pendant sa présentation, le public applaudit spontanément, indiquant ainsi l’esprit qui règne parmi les chanteurs et les amateurs de Verdi : d’abord quand elle lut la lettre au Marie-Pierre Soma, Éliane Magnan. 10/17/2019 Lorsque le diapason de Verdi donnait le la https://solidariteetprogres.fr/conference-institut-schiller-diapason-verdi.html 4/38 ministère de la Guerre dans laquelle Verdi demandait « un son noble et majestueux » s’opposant aux « criaillements du diapason trop élevé » ; et la seconde fois quand elle dit : « si nos hommes politiques écoutaient plus souvent Verdi et regardaient moins la télévision, alors nous aurions moins de problèmes à résoudre, en Italie et dans le monde ». Elle conclut : « Le décret de Verdi est important parce qu’il rétablit l’unité entre art et science, et s’opposait à une idée erronée de la liberté artistique. C’est précisément cette unité entre art et science qui fut le thème de l’exposé du directeur européen de la Fondation pour l’énergie de fusion. A l’aide d’une série de diapositives et de graphiques, il détruisit la théorie helmoltzienne du son et rétablit « l’harmonie des sphères » de Kepler comme base de l’accord juste de la voix humaine. La conférence connut un sommet lors de la première session de l’après-midi, quand la soprano Renata Tebaldi, connue internationalement sous le surnom de La voce d’angelo (la voix d’ange) entra dans la salle et se dirigea vers la tribune, accueillie par une ovation de l’auditoire. Tebaldi fut bientôt rejointe au podium par le célèbre baryton Piero Cappuccilli, qui participa à la conférence milanaise entre une répétition d’Aïda et une autre de La force du destin, toutes deux à Munich. Les deux artistes déchaînèrent l’enthousiasme de l’auditoire par leurs interventions courageuses, qui tournèrent au dialogue entre eux deux, l’auditoire posant des questions. Je suis contente d’avoir été invitée à prendre la parole sur cette question, expliqua Tebaldi, parce que c’est une question importante. La hausse continuelle du diapason crée de terribles problèmes aux chanteurs, et je l’ai combattu, avec Mario del Monaco, pendant ma carrière. Tebaldi et del Monaco refusaient en effet tout contrat ne respectant pas le diapason d’origine. Liliana Celani répondit à cet appel de Tebaldi en lisant le projet de loi que l’Institut Schiller veut faire adopter par le parlement et le gouvernement italiens (présentation au sénat le 13 juillet 1988), et qui est copié sur le décret de 1884. Outre les chanteurs ayant déjà signé la pétition, au Helga Zepp-LaRouche fondatrice de l’Institut Schiller. 10/17/2019 Lorsque le diapason de Verdi donnait le la https://solidariteetprogres.fr/conference-institut-schiller-diapason-verdi.html 5/38 moins une centaine d’autres chanteurs ont promis de le faire, parmi lesquels Luciano Pavarotti et Fedora Barbieri, ainsi que des instrumentistes et deux chefs d’orchestre : Bruno Rigacci (qui a remporté cette année le prix Giuseppe Verdi) et Gian Paolo Sanzogno. Alors que Piero Cappuccilli entrait dans la salle, lui aussi accueilli par un tonnerre d’applaudissements, le maestro Bruno Rigacci, pianiste et chef d’orchestre, donnait un premier exemple musical prouvant la supériorité de l’ut à 256 Hz sur le la à 440 Hz. Il joua simplement les premières mesures de la célèbre aria « Casta diva », tirée de l’opéra Norma de Bellini, d’abord sur un piano droit accordé sur ut à 256 Hz, puis sur un piano de concert accordé sur la à 440 Hz. Après l’avoir jouée sur le premier piano, il demanda à l’auditoire : « Avez-vous entendu quelque chose de bizarre ? » Tout l’auditoire l’avait trouvée agréable. Mais dès qu’il commença à jouer les mêmes notes sur le piano accordé plus haut, l’auditoire fut surpris et choqué, car c’était criard et totalement différent. Démonstration : Piero Cappuccilli prit alors le microphone et déclara : Le diapason à l’époque de Verdi était le la à 432 Hz, et Verdi écrivit ses opéras pour ce diapason. Or Verdi était une personne très intelligente, il comprenait très bien les voix et écrivait pour elles. Le fait que le diapason a été haussé aux sommets d’aujourd’hui provoque un effort extraordinaire sur les cordes vocales. C’est la raison pour laquelle de nombreux chanteurs, après une carrière de deux, trois ou quatre ans, rencontrent de grandes difficultés. 10/17/2019 Lorsque le diapason de Verdi donnait le la https://solidariteetprogres.fr/conference-institut-schiller-diapason-verdi.html 6/38 Parce qu’ils tendent leurs cordes vocales d’une façon qui n’est pas naturelle. En cette époque où les bonnes voix deviennent rares, il est nécessaire de revenir au diapason normal, pour ne pas détruire les voix qui existent. Revenir au diapason normal signifie aussi restituer la couleur normale de la voix. Une autre question posée à Cappuccilli concernait son refus, il y a quelques années, de chanter le rôle titre de Rigoletto à Florence, sous la direction de Youri Lioublimov (qui « décore » les uploads/Histoire/ lorsque-le-diapason-de-verdi-donnait-le-la-pdf.pdf
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- Publié le Mai 17, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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