Business Process Management De la modélisation à l’exécution Positionnement par

Business Process Management De la modélisation à l’exécution Positionnement par rapport aux Architectures Orientées Services PARTIE 1 Extrait du BPM Whitepaper de Tanguy Crusson société Intalio 2 Plan  INTRODUCTION AU BPM  L’IMPORTANCE DE LA STANDARDISATION  PROCESSUS MÉTIER : DE LA MODÉLISATION À L’EXÉCUTION  ARCHITECTURES ORIENTÉES SERVICES  CONCLUSION 3 INTRODUCTION AU BPM INTRODUCTION AU BPM  L’IMPORTANCE DE LA STANDARDISATION  PROCESSUS MÉTIER : DE LA MODÉLISATION À L’EXÉCUTION  ARCHITECTURES ORIENTÉES SERVICES  CONCLUSION BUSINESS PROCESS MANAGEMENT 4 Constat sur la gestion actuelle des processus 1/4 Collaboration difficile entre les acteurs définissant les processus  profils différents, et peu habitués à collaborer, utilisant des concepts et outils complètement différents Equipe méthode: définissent les recommandations pour la modélisation des processus métier Equipe métier : : définissent les processus métiers de haut niveau, les cas d’utilisation et les scénarios détaillés, en s’appuyant sur les recommandations des équipes méthode Equipe technique : : transposent ces processus en terme d’applications, services et intégration de l’existant, en capitalisant sur le système d’information (SI) de l’entreprise 5 Constat sur la gestion actuelle des processus 2/4  «Time to Market» trop important pour passer de la modélisation à l’exécution des processus, puis pour modifier les processus existants et rendre ces modifications effectives Modélisation du processus métier, fonctionnelle et technique Cycle de vie d’un processus Modélisation Déploiement Exécution Interaction Déploiement Exécution se basant sur les applications existantes de l’entreprise Interaction des utilisateurs avec ce processus (contrôle d’exécution, optimisation) 6 Constat sur la gestion actuelle des processus 3/4 Il n’existait pas jusqu’ici d’outil unique permettant aux acteurs réalisant les processus de collaborer Pour réaliser un processus exécutable, il y a actuellement cinq étapes : 1. Modélisation par les utilisateurs métiers dans un outil. 2. Nouvelle modélisation par l’équipe technique – sans pouvoir capitaliser sur les processus modélisés dans l’étape précédente. 3. Phase d’implémentation (où la majorité du code est réalisé à la main). 4. Déploiement du code réalisé 5. Recette technique et fonctionnelle. 7 Constat sur la gestion actuelle des processus 4/4  Eléments sensibles  La rupture existant entre la modélisation métier et la modélisation technique entraîne des décalages entre les besoins exprimés au départ et les applications effectivement réalisées  Une fois le processus déployé, la phase d’interaction permet de l’optimiser. Cette phase permet, au niveau technique et métier, d’identifier les modifications à effectuer. Pour les réaliser, on entre alors dans une autre phase de modélisation, et ce cycle se répète. Comme il existe une rupture entre la modélisation fonctionnelle et la modélisation technique, il est complexe de maintenir les deux spécifications cohérentes et de les rendre évolutives. Généralement, après trois itérations, il est plus simple de redévelopper l’application hébergeant le processus que d’en modifier l’implémentation.  Points d’améliorations  il devrait être possible d’importer les définitions des processus métiers dans les outils techniques pour ajouter le lien avec les applications du SI  les capacités de modélisation métier et technique des outils devraient permettre de déployer directement les processus modélisés sans passer par une phase d’implémentation 8 Constat sur la gestion actuelle des processus 5/5 Pour résumer, il est nécessaire de fournir un modèle et des outils permettant aux équipes métier, méthode, et technique de collaborer pour la définition, le déploiement, l’exécution et le contrôle de processus permettant de capitaliser sur les applications du système d’information (intégration) et de mettre en jeu des actions utilisateurs (workflow). 9 Les limitations des solutions actuelles Les solutions actuelles n’adressent que partiellement ces besoins. Nous verrons en particulier les limitations des outils de Workflow, d’EAI, de B2Bi, les progiciels intégrés et les moteurs de règles métiers 10 Les limitations des solutions actuelles: Le Workflow Le Workflow peut être défini comme « l’automatisation de processus métiers par échange de documents, informations et tâches entre acteurs pour action ». Le workflow a pour objectif la coordination automatisée de tâches réalisées par des intervenants humains. Le moteur de workflow transfère des documents entre les participants d’un processus en leur assignant des tâches (valider le document, effectuer une modification, etc.). Avantages:  les concepts sont clairs,  les outils relativement aisés à mettre en place. Inconvénients:  les participants humains, on ne tient pas compte des applications du système d’information. L’intégration du workflow aux systèmes est une tâche difficile qui nécessite beaucoup de code propriétaire  Les documents et les tâches ne sont pas suffisants pour l’automatisation des processus métiers. Il est nécessaire d’avoir un niveau d’abstraction supplémentaire, où l’on parle plus généralement de services, et d’informations. 11 Les limitations des solutions actuelles: L’EAI – Enterprise Application Integration 1/2 EAI signifie « intégration des applications d’entreprise ». A l’origine, les progiciels EAI avait pour vocation la collaboration des applications d’une entreprise pour accomplir des objectifs métiers, mais dans les faits leur utilisation est beaucoup plus technique. Les fonctions de l’EAI sont :  Connectivité : fournir les interfaces d’accès aux applications, généralement par l’utilisation de connecteurs propriétaires difficilement maintenables ;  Transformation : fournir les services de transformation de données permettant de créer un niveau d’abstraction au dessus des applications du SI – un format pivot pour représenter les données du SI (factures, bons de commande, etc.), et des transformations pour les mapper vers les formats propriétaires attendus par les applications ;  Routage : fournir les services permettant de localiser dynamiquement le destinataire d’un message en fonction de son contexte. 12 Les limitations des solutions actuelles: L’EAI – Enterprise Application Integration 2/2 Avantages  Réutilisabilité: il permet de capitaliser sur les applications existantes : l’application de facturation récupère les bons de commande pour générer automatiquement les factures, etc. C’est une réponse au souci technique d’intégration mais malheureusement cela ne suffit pas Inconvénients  Les fonctionnalités de gestion des processus métiers des outils d’EAI sont généralement complexes à utiliser et dissociées de l’offre technique d’intégration  Les processus sont définis à un niveau technique, et les décideurs n’ont aucune visibilité sur leur SI  Il est impossible de réconcilier cette vision avec la vision workflow : comment faire intervenir les utilisateurs dans les processus ? 13 Les limitations des solutions actuelles: Le B2Bi – Business to Business integration Les outils de B2Bi visent à définir les processus de collaboration entre entreprises partenaires, partant du principe que les processus intra-entreprise, donc d’EAI, n’ont pas les mêmes contraintes que les processus externalisés. Le résultat est que ces outils fournissent surtout un moyen technique de surveillance d’une collaboration avec un partenaire : gestion de la sécurité des échanges, fiabilité du transport (le bon de commande a bien été envoyé, et reçu par le partenaire), support des protocoles EDI, etc. Cela pose un certain nombre de problèmes :  Ces outils doivent pouvoir collaborer avec les outils d’EAI – les processus B2B se déclinant en un processus interne par participant de la collaboration ;  Pourquoi avoir deux outils différents pour les processus internes et externalisés ? Ces deux types de processus participent en réalité au même processus métier ! 14 Les limitations des solutions actuelles: Les progiciels intégrés Les progiciels intégrés sont une solution « clé en main » : des progiciels tels que ceux de SAP ou CommerceOne fournissent une solution complète d’eProcurement, de comptabilité, de facturation, etc. Le problème qui se pose ici est celui de l’adaptabilité :  La mise en place d’un tel progiciel demande un long projet de paramétrage et d’adaptation. L’entreprise s’adapte aux processus définis par le progiciel et non l’inverse  Pour modifier un processus, il est nécessaire de customiser la plateforme. Cela peut s’avérer coûteux et problématique dans le cas de migration de version par exemple. De manière plus générale, il n’est pas aisé d’adapter un processus pour répondre à un besoin métier urgent et critique  Les progiciels changent régulièrement de versions, en stoppant le support des versions précédentes, ce qui force la mise à jour. Le principal problème est que les outils de migration ne prennent pas en compte les customisations du progiciel, qui sont inévitables ! Il est donc nécessaire de refaire les customisations sur la nouvelle version après migration. 15 Les limitations des solutions actuelles: Les moteurs de règles métiers Les moteurs de règles métiers (Business Rules Engine) permettent de modéliser les règles métiers de l’entreprise, par exemple « un bon de commande reçu de la part de tel client doit être traitée par telle division du service commercial » Ces outils sont indispensables pour automatiser les processus métiers de l’entreprise. Ils permettent en particulier de formaliser et automatiser les prises de décisions sur la branche du processus à choisir, en fonction du contexte du processus. Par contre, ces solutions doivent obligatoirement être couplées à d’autres outils, permettant de gérer les processus. 16 Le BPM: enjeu et objectif L’enjeu du BPM est d’unifier sous un seul outil toutes ces visions, pour fournir à l’entreprise la possibilité de définir ses processus au niveau métier, et de faire intervenir les utilisateurs et les applications de l’entreprise en tant que partie prenante à ces processus. L’objectif est de permettre aux décideurs, analystes métiers, uploads/Industriel/ business-process-management-part1-pdf.pdf

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