1410007 UE7 – MANAGEMENT Durée de l’épreuve : 4 heures – coefficient 1,5 Aucun
1410007 UE7 – MANAGEMENT Durée de l’épreuve : 4 heures – coefficient 1,5 Aucun matériel autorisé Document remis au candidat : le sujet comporte 9 pages numérotées de 1 à 9. Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition. Le sujet se présente sous la forme de 2 dossiers indépendants Page de garde .......................................................................................................................... page 1 DOSSIER 1 – Étude d’une situation pratique ................ (12 points) .................................... page 2 DOSSIER 2 – Développement structuré ........................... (8 points) ..................................... page 2 Le sujet comporte les annexes suivantes : DOSSIER 1 Annexe 1 – Sculpteo : une start-up qui décolle ......................................................................... page 3 Annexe 2 – L’homme aux 1000 brevets ..................................................................................... page 3 Annexe 3 – La troisième révolution industrielle est déjà imprimée en 3D ................................. page 4 Annexe 4 – Sculpteo vise à démocratiser l’impression 3D ................................................ pages 4 et 5 Annexe 5 – Clément Moreau : « Nous ne vendons pas d’imprimantes 3D ! » ................... pages 6 et 7 Annexe 6 – Sculpteo : une levée de fonds de 2 millions d’euros pour conquérir les États-Unis .......................................................................................................... page 8 Annexe 7 – Les grands perdants de l’imprimante 3D ................................................................. page 9 AVERTISSEMENT Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes vous conduit à formuler une ou plusieurs hypothèses, Il vous est demandé de la (ou de les) mentionner explicitement dans votre copie. Il vous est demandé d’apporter un soin particulier à la présentation de votre copie. DCG ● ● ● ● DCG 2014 UE7-Management 2/9 DOSSIER 1 – ÉTUDE D’UNE SITUATION PRATIQUE En 2009, Clément Moreau fonde avec Éric Carreel et Jacques Lewiner, l’entreprise Sculpteo. Cette société propose un service d’impression 3D en ligne qui permet la fabrication d’objets à partir de fichiers numériques. Ce service est accessible au grand public et aux professionnels. Travail à faire À partir des annexes 1 à 7, et de vos connaissances personnelles, répondez aux questions suivantes : Première partie – Structure d’entreprise et théories des organisations 1. En vous appuyant sur les théories des organisations (Mintzberg et théories de la contingence) proposez une analyse de la structure de l’entreprise Sculpteo (configurations structurelles). En général quels sont les mécanismes de coordination pour ce type de configuration structurelle ? 2. Quelles sont les forces et les faiblesses organisationnelles des jeunes entreprises de petite taille ? Deuxième partie – Choix stratégiques 3. En quoi peut-on dire qu’Eric Carreel, Clément Moreau et Jacques Lewiner sont des entrepreneurs au sens de Schumpeter ? 4. Situez l’innovation « imprimante 3D » dans les différentes typologies d’innovation. 5. Présentez le diagnostic interne et externe de Sculpteo en utilisant les outils d’analyse qui vous semblent pertinents (maximum 2 pages). 6. Identifiez et caractérisez la stratégie générique de Sculpteo. 7. La stratégie de Sculpteo est-elle délibérée ou émergente ? DOSSIER 2 – DÉVELOPPEMENT STRUCTURÉ À partir de vos connaissances théoriques et factuelles en management, élaborez un développement structuré sur le sujet suivant : « Manager les ressources de l’entreprise pour innover » DCG 2014 UE7-Management 3/9 Annexe 1 – Sculpteo : une start-up qui décolle Les fondateurs de Sculpteo, Éric Carreel et Clément Moreau, deux anciens d'Inventel, et le physicien Jacques Lewiner sont partis d'une idée simple : faire sortir les technologies d'impression 3D des bureaux d'études (on parlait à l'époque de « prototypage rapide ») pour les faire entrer chez les particuliers ou dans les PME, en fabriquant les objets de leur choix à partir de fichiers numériques envoyés par Internet. En 2009, avec 2 millions d'euros de fonds propres, les trois associés créent un petit site de production dans les Hautes-Pyrénées, installent le siège social en région parisienne et ouvrent un site Web permettant aux internautes d'y déposer leurs fichiers. Mais le marché des personnes maîtrisant les logiciels de conception assistée par ordinateur se révèle vite trop étroit, et Sculpteo doit adapter sa stratégie. La start-up propose ainsi de personnaliser facilement des objets créés par des designers professionnels - y compris à partir d'une application pour smartphone. En parallèle, elle travaille à améliorer les matières proposées : les premiers objets, fabriqués à partir de plastique en poudre et de colle, étaient monochromes et granuleux. Ils peuvent aujourd'hui être multicolores, mais aussi lisses ou recouverts d'argent, et même en céramique émaillée. Cela permet à Sculpteo de proposer de la vaisselle ou des vases personnalisés, par exemple en s'inspirant de la forme d'un visage. Dans les prochaines semaines, des bijoux en métal devraient venir enrichir le catalogue. À l'automne dernier, la société a lancé une nouvelle application, réservée à la création de coques pour iPhone. Une quinzaine de modèles sont disponibles, avec la possibilité d'en changer la couleur et le dessin ou d'y faire graver un texte. « Nos modèles coûtent environ 30 euros, un prix proche de ceux fabriqués industriellement en Asie. Et l'impression 3D nous a permis d'être les premiers à livrer des coques pour iPhone 5, à peine trois jours après sa mise en vente par Apple », explique Clément Moreau, directeur général de Sculpteo. Cet usage inédit de l'impression 3D a valu à Sculpteo d'être distingué par les organisateurs du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, le premier salon high-tech au monde, qui lui remettront au début de janvier le prix Best of CES. Source : Benoît George Les Echos janvier 2013 Annexe 2 – L'homme aux 1000 brevets Jacques Lewiner est la personne physique qui a déposé le plus de brevets en France, en l'occurrence plus de 1000! Ce n'est pas un maniaque de la protection intellectuelle, mais un homme qui a décidé qu'un lien existait entre la recherche scientifique et l'entreprise. Il a d'ailleurs créé une dizaine de sociétés, avec plus ou moins de réussite. Son pari du moment s'appelle Finsécur, une entreprise spécialisée dans la fabrication de détecteurs de fumée. «D'ici à 2015 ces petits appareils seront obligatoires dans tous les foyers français», explique-t-il, pragmatique. «Les nôtres sont très fiables et fabriqués en France par un réseau de sous-traitants», ajoute-t-il, avec une pointe de fierté. Son aventure dans le domaine du détecteur de fumée a commencé par des travaux sur l'ionisation de l'air. Il a eu l'idée d'appliquer ses recherches à la détection de fumée. Créé en 2001, Finsécur emploie aujourd'hui plus de cent personnes et réalisera plus de 17 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année. Après avoir revendu Inventel -une société spécialisée dans la création de passerelles entre l'ADSL et le Wifi- à Thomson pour 150 millions d'euros, Jacques Lewiner aurait pu prendre sa retraite. «Pour quoi faire?», demande-t-il. Alors qu'il reste encore tant à inventer. Jacques Lewiner ne crée pas une société par brevet. La plupart de ses inventions se traduisent par le dépôt de plusieurs brevets, et certaines sont exploitées sous licence. Et toutes ses idées ne se sont pas soldées par des succès industriels. « Il y a douze ans, avec des partenaires, nous avions lancé une société qui commercialisait des livres électroniques, Cytale, qui a disparu depuis…, raconte Jacques Lewiner. Nous sommes sans doute arrivés trop tôt. Et la technologie a évolué depuis. » Il envisage désormais de s'attaquer à la 3D. Non pas pour réaliser des films, mais pour «imprimer» des objets. http://www.lefigaro.fr/societes DCG 2014 UE7-Management 4/9 Annexe 3 – La troisième révolution industrielle est déjà imprimée en 3D L'impression 3D aura fait couler beaucoup d'encre en 2012. L'hebdomadaire « The Economist » l’a même qualifiée de « nouvelle révolution industrielle », car elle permet la fabrication d'objets à la demande et à proximité et par le client final, ce qui change radicalement les modes de production. Makerbot et 3DSystems, les deux entreprises pionnières au niveau international qui fabriquent et commercialisent des imprimantes 3D, à des tarifs déjà accessibles pour certains particuliers (de l’ordre de 2 220 dollars pour le modèle « Replicator 2 »), sont en train de ridiculiser l’imprimante Hewlett-Packard ou Epson posée sur votre bureau. Comment marche l’imprimante 3D ? De manière assez simple, l’imprimante tridimensionnelle permet la réplication et création en 3 dimensions d’un objet réel, à partir d’un fichier informatique (plan 3D). 3 composantes sont au cœur de ce processus : l’imprimante, le fichier 3D et la matière première. Une technologie, issue du MIT, qui se répand à grande vitesse au sein d’une communauté de passionnés, mais pas seulement… Mise en situation Demain, un garagiste pourra imprimer une pièce manquante en quelques minutes, et en finir avec les délais de commandes. Cette mise en scène illustre 3 caractéristiques importantes : - téléchargement gratuit ou payant d’un fichier 3D correspondant à la pièce ; - suppression de la phase « Fournisseur » et « Logistique », car impression sur place ; - achat de la matière première. De manière logique, il semble se dessiner les trois grands acteurs du marché de l’impression 3D. Le fabricant de la machine (l’imprimante), les plates-formes de téléchargement de fichiers et les filières de matières premières (plastique, fibre de bois, métal, plâtre de Paris…). États des lieux et enjeux: la propriété intellectuelle Aujourd’hui, certains uploads/Industriel/ dcg2014-ue-7-management.pdf
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- Publié le Mar 30, 2021
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