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Dh, soit 33,5% de la production des industries de transformation en 2003 et génère une valeur ajoutée de 17,3 Md. Dh ou 30,7% du PIB industriel. Il contribue aussi à hauteur de 10,3Md.Dh ou 21,2% dans l'exportation globale des industries de transformation. L’investissement du secteur s'établit à 3,6 Md. Dh, soit plus de 32% des investissements industriels. Le capital étranger y contribue pour 1,2 Md. Dh ou 12% contre 9,8 Md. Dh pour l'ensemble des industries de transformation. La structure du capital étranger dans ce secteur est caractérisée par la prédominance de 3 pays européens, en l'occurrence la France (41%),l'Espagne (18%) et la Suisse (15%), qui représentent près des 3/4 du capital étranger en 2002.Selon la nomenclature nationale des activités, l’industrie agroalimentaire est ventilée en 10 sous branches : Industrie des Viandes ; Industrie du Poisson ; Industrie des Fruits et Légumes ; Industrie des Corps Gras ; Industrie Laitière ; Transformation des Céréales ; Fabrication des Farines et Gruaux ; Autres Industries Alimentaires ; Industrie des Boissons ; Industrie du Tabac. Chiffres clés du secteur : Le nombre d’établissements opérant dans le secteur agroalimentaire a augmenté de 9,28% entre 2002 et 2003. C’est dans l’industrie de fabrication des farines et gruaux où opèrent le plus grand nombre d’entreprises. L’effectif employé dans les industries agroalimentaires a progressé de 7,47% en 2003 après une baisse de 1,23% en 2002. L’industrie du poisson est la plus créatrice d’emplois, avec 36% de l’effectif global du secteur. La production des industries agroalimentaires a augmenté de 7% sur la période de 2001-2003. C’est l’industrie de transformation des céréales qui contribue le plus dans cette production avec 14,3 Md. Dh ou 24% du secteur. Les exportations des industries agroalimentaires ont progressé de 11,24% au cours de la période2001-2003. L’industrie du poisson demeure la branche la plus exportatrice intervenant pour83,6% dans les recettes. Les investissements du secteur ont augmenté de30,3% sur la période 2001-2003. C’est l’industrie des boissons qui a drainé un montant important d’investissement de 1,2 Md. Dh, contribuant ainsi, pour 33% dans l’investissement global du secteur. La valeur ajoutée, après avoir crû de 6% entre2001 et 2002, a affiché une baisse significative de près de 12% entre 2002 et 2003. L’industrie du tabac qui est la plus créatrice de richesse avec une valeur ajoutée de 4,8 Md. Dh, représentant28% de la valeur ajoutée du secteur. Panorama des industries agroalimentaires - Industrie des viandes : L’industrie des viandes se caractérise par l’importance de l’élevage ovin (2/3 du cheptel marocain) et une progression importante de l’aviculture. En 2002, la production de viandes rouges s’est élevée à 344.000 T , en hausse de 0,6% par rapport à 2001 contre 315.000 T pour les viandes blanches, en progression de 12,5%.Avec 175.000 T par an, la viande de volaille constitue la première source de protéines animales des consommateurs marocains, suivie par la viande de bovin (159.000 T) et la viande de mouton(114.000 T).L’industrie des viandes au Maroc souffre des conditions climatiques, notamment la sécheresse et de la faiblesse de la technicité d’élevage. En termes d’exigences sanitaires, le secteur ne répond pas aux critères de qualité européens, ce qui explique le faible chiffre d’affaires réalisé à l’exportation. Il est à signaler que l’aviculture est considérée comme une activité industrielle, ne bénéficiant pas de la franchise d’impôt, accordée au secteur agricole jusqu’en 2010.Par ailleurs, le marché de la charcuterie, qui date des années 80 au Maroc, est en plein essor. En atteste la hausse drastique de la production de la charcuterie qui est passée de 5.600 T en 1999 à10.500 T en 2002. Le leader du marché de J’aime 15 K la charcuterie SAPAK, connu par sa marque KOUTOUBIA, accapare une part de marché de75%. Le reste est partagé entre différentes entreprises, notamment ATLAS et ELDIN et la concurrence des produits en contrebande. S’agissant de l’activité avicole, et en vue d’améliorer son efficience et sa compétitivité, un contrat programme est en cours d’élaboration. Les principaux axes de ce programme ont trait à : L’environnement sanitaire : Les conditions d’hygiène des points d’abattage traditionnel, par où transitent 95% de la production avicole, sont déplorables. Le secteur dispose de 15 abattoirs modernes pour une capacité théorique de 120.000 T et à peine 15.000 T y transitent, soit 12,5%. Selon les responsables de la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA), l’objectif est d’augmenter cette proportion à 50% d’ici 2010. La formation : ce volet met l’accent sur une formation modulaire, pratique et ciblée, dédiée essentiellement aux ouvriers et chefs d’élevage. La mise à niveau : les professionnels de la FISA réclament la création d’un fonds de mise à niveau, spécialement dédié à la filière. - Industrie du poisson : L'industrie du poisson compte 203 unités de production, employant un effectif de 34.966 personnes. L'enjeu de cette industrie est de taille. Elle réalise une production de 7,2 Md.Dh, un chiffre d'affaires de 7,8 Md.Dh et des exportations évaluées à 6,5 Md.Dh (83,6%).La répartition par ville des unités de cette industrie montre que 24% sont situées à Agadir, 12% à Safi, 11% à Casablanca, 9% à Nador, 8% à Dakhla,6% à Lâayoune et 4% pour chacune des villes de Tétouan et Tan-Tan. L'industrie de transformation de poisson regroupe les branches de la conserve, semi-conserve, congélation, conditionnement à l'état frais, farine et huile de poisson et transformation des algues. La production des conserveries varie entre 65.000et 80.000 T par an, dont 80% de conserve de sardine. Ces unités utilisent 100.000 à 160.000 T de poissons par an, soit 20% des captures de la pêche côtière. En 2003, le Maroc a exporté pour3,2 Md.Dh de poissons en conserve, principalement vers l'Union européenne, notamment la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne. La congélation porte sur les espèces capturées par la pêche hauturière qui ont une grande valeur ajoutée commerciale, principalement le poisson blanc, le poulpe et les céphalopodes. Le tonnage des produits congelés varie entre 25.000 et35.000 T par an. De même, les industriels accordent une importance particulière à la congélation de la sardine pour le marché à l'export. Les unités de congélation sont situées sur le littoral Atlantique : 26 à Agadir, 17 à Dakhla, 6 à Lâayoune, 5 à Casablanca et 3 à Tan-Tan. L’activité de la farine et huile de poisson s’exerce, essentiellement, dans les principaux ports de poissons pélagiques, notamment Tan-Tan et Lâayoune. La transformation du poisson en farine et huile porte sur 255.000 T par an, provenant des petits pélagiques et des déchets de la conserve. - Industrie des fruits & légumes : La filière fruits et légumes constitue l’un des piliers du secteur agroalimentaire au Maroc. Elle bénéficie de climat et terroirs variés et adaptés à de nombreuses cultures ainsi que de la proximité de l’Europe. Caractérisée par une diversification au niveau de la production, cette industrie est largement orientée vers l’exportation, alors que les importations demeurent marginales. Ainsi, en2003, les exportations de conserves de légumes et de fruits et confitures ont atteint, respectivement, 930 M.Dh et 174 M.Dh. L’Union européenne (notamment la France, l’Italie et l’Allemagne) reste incontestablement le premier client du Maroc en ces produits. La filière souffre de l’irrégularité de la pluviométrie, affectant les cultures et la pérennité des exploitations. La faible mécanisation, la sous- utilisation des engrais et des produits phytosanitaires, le renouvellement limité des vergers et la sous- qualification de la main d’oeuvre, sont autant d’entraves au développement de la filière. En dépit de ces contraintes, le secteur offre des perspectives intéressantes aux investisseurs étrangers, compte tenu de ses atouts tels que la variété du climat et des sols, l’abondance d’une main d’oeuvre bon marché et la proximité de l’Europe. - Industrie laitière : Le secteur laitier au Maroc compte une soixantaine d'unités de production employant 8.500 personnes environ. La transformation du lait est assurée par le secteur privé (60%) et le secteur coopératif (40%). En 1999, le secteur comptait 11 entreprises privées et 24 coopératives (COPAG, BonLait, SuperLait, ExtraLait…). La capacité de transformation des coopératives est de 20.000 litres/jour. Le lait usiné représente 60% de la production laitière, soit 720 millions de litres, majoritairement pasteurisé (70% à 75%). Le reste est réparti entre uploads/Industriel/ les-industries-agroalimentaires-au-maroc.pdf

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