procédé de fabrication et processus d'industrialisation Réalisé par NAJI Zineb

procédé de fabrication et processus d'industrialisation Réalisé par NAJI Zineb EL MESTOUR Ghita FEDDOUL Ouissal Sous la supervision de Mr BENMASSOUD 2020/2021 Filière GEM P R O C É D É S D E F A B R I C A T I O N T P D E P R O C E S S U S D ' I N D U S T R I A L I S A T I O N E T F A O : U S I N A G E Lorsqu’on entend le mot « innovation », on pense souvent « nouveau produit ». Mais pour être compétitif, un industriel pense plutôt « amélioration de la productivité, de la qualité, de l’adaptabilité et de la responsabilité ». Cette innovation est donc parfois dans le produit, mais de manière beaucoup plus courante, pour un chef d’entreprise, elle est surtout dans les moyens de production, c’est-à-dire les procédés et les méthodes de fabrication de pointe. L’expression « procédés de fabrication mécanique » désigne les moyens mécaniques imaginés et mis en œuvre par l’homme pour transformer, par le travail, la matière en produits utiles. On peut facilement concevoir que l’homme exploita d’abord des moyens manuels, d’où le terme « manufacturer » (de manus, « main » et factus, « faire »), employé aujourd’hui pour désigner le fait de fabriquer des biens avec des moyens mécaniques. L’évolution dans ce domaine, tout comme dans les autres sphères de l’activité humaine, fut lente et hésitante. Ce n’est qu’au cours du XVIIIe siècle, à l’ère de la révolution industrielle, que la mécanisation, puis l’automatisation des procédés de fabrication, tels que nous les connaissons de nos jours, ont réellement commencé à s’accélérer. Aujourd’hui, l’éventail des procédés de fabrication et des matériaux, qui continue d’ailleurs à s’élargir, est tellement vaste que l’exploitation rationnelle des uns et des autres, de même que celle de la force ouvrière, au sens noble du terme, nécessite une planification rigoureuse si l’on veut en optimaliser le rendement. C’est au bureau des méthodes qu’incombe généralement cette responsabilité. Dans ce qui suit on va étudier de plus près trois procédés de fabrication à savoir, le pliage, le soudage et l’emboutissage. P R O C É D É S D E F A B R I C A T I O N T P D E P R O C É D É S D E F A B R I C A T I O N La presse-plieuse est une machine qui applique les lois de la flexion pour plier des tôles. Les tôles sont placées sur une matrice (ou vé), appuyée contre des butées réglées auparavant. En actionnant une pédale, l'opérateur fait descendre le poinçon (ou contre-vé) et va grâce à une force, plier la tôle jusqu'à un degré choisi. Les réglages s'effectuent en fonction de l'épaisseur, du matériau, des longueurs à plier et des outils choisis. Les limites des presse-plieuses sont surtout la longueur de pliage et la force de pliage. Le pliage est un procédé de formage par déformation plastique permettant de déformer une tôle plane en changeant la direction de ses fibres de façon brusque suivant un angle. En vue de réaliser une pièce par pliage dont les cotes sont prédéfinies, il faut déterminer au préalable des paramètres permettant de dimensionner le brut ainsi que définir les consignes dont la presse plieuse a besoin. P L I A G E Objectif Principe de fonctionnement de la presse plieuse D’après ces données et afin de pouvoir résoudre les équations à venir, il faut déterminer les paramètres suivants : Par connaissance de l’épaisseur et la matière de la tôle et par exploitation de l’abaque suivant on peut déduire la valeur du Ri (Rayon minimal de pliage) T P D E P R O C É D É D E F A B R I C A T I O N : P L I A G E données Après détermination du rayon intérieur on peut maintenant déterminer le rayon de fibre en se basant sur la relation suivante : P L I A G E Le K est un coefficient qui dépend du rapport et déterminé d’après l’abaque suivant: T P D E P R O C É D É D E F A B R I C A T I O N : P L I A G E La relation qui lie et est traduite par : D'où : N.B : Lors du pliage, la tôle subit une pression qui change l’orientation des fibres. Les fibres intérieures sont comprimées alors que celles extérieures subissent un étirement. Entre les deux zones de déformations, la fibre neutre qui ne subit aucun allongement ni raccourcissement sera la base de notre calcul de la longueur développée. Cette longueur développée peut être déterminée par deux méthodes : Méthode 1 : P L I A G E MANIPULATION T P D E P R O C É D É D E F A B R I C A T I O N : P L I A G E 1-La longueur développée du flan Méthode 2 : Avec P L I A G E La cote machine est obtenue par réglage, de l'outil par rapport au référentiel de mise en position de la pièce. La relation qui traduit cette cote est la suivante : En connaissant l’angle de pliage, le rayon et l’épaisseur de la tôle on peut déterminer la valeur de la perte au pli Le maintien de l’équilibre des sections l’une qui augmente, l’autre qui diminue provoque un déplacement de la fibre neutre vers le rayon intérieur. La fibre neutre se situe donc à la distance t du bord intérieur tq : Donnée : V = 24 mm L’effort de pliage exercé par le poinçon est donné par la formule suivante : L’obtention de la même valeur par l’application de deux méthodes différentes vérifie sa validité. T P D E P R O C É D É D E F A B R I C A T I O N : P L I A G E 3-La longueur exacte du flan à découper sur la cisaille Guillotine 2-La perte au pli 4-La cote de mise en butée 5-La position de la fibre neutre 6-La force de pliage Les valeurs présentées sur cet abaque sont obtenues pour une longueur de 1m d’où la nécessité d’appliquer un coefficient de correction. Accéder à une valeur objective de la réalité sans erreur est tout simplement impossible. L'erreur fait partie de l'opération de mesure d’où l’écart entre les deux valeurs précédentes. La fibre neutre de la tôle garde une longueur constante au cours du pliage et au cours du retour élastique, d’où : P L I A G E Cette valeur peut être vérifié par l’abaque suivant : T P D E P R O C É D É D E F A B R I C A T I O N : P L I A G E 7-Le coefficient du retour élastique On obtient par la suite : Avec : Hypothèse : Pour une valeur minimale du rapport on choisit une valeur maximale du K d’où le choix de K = 0.99 Au cours de la flexion, la partie de la tôle extérieure au pli s’étire tandis que la partie intérieure au pli se comprime. Il en résulte des variations de dimension de la tôle. Afin de réaliser le pliage de la pièce il faut déterminer au premier lieu des paramètres d’entrée à savoir la cote machine, la longueur développée et l’angle de l’outil par calcul du coefficient de retour élastique, l’ensemble de ces paramètres saisis sur les machines mise en question (la cisaille guillotine et la presse plieuse) permet d’avoir la pièce désirée. P L I A G E Déterminons l’angle de l’outil de pliage : Les relations utilisées : T P D E P R O C É D É D E F A B R I C A T I O N : P L I A G E 8-Conclusion Le soudage ou l'union moléculaire est un moyen d'assemblage permanent destiné à créer une continuité de la nature des matériaux assemblés : métaux et matières plastiques notamment. Il autorise l'assemblage permanent par fusion des bords des pièces à réunir et évite les apports de pièces et produits d'union comme les rivets, les agrafes, la boulonnerie Etudier l’influence de l’intensité du courant électrique et la vitesse d’avance de la buse sur la géométrie et la qualité du cordon de soudure. La géométrie du cordon est caractérisée généralement par trois composantes : Largeur, hauteur et pénétration. Dans notre cas d’étude, on s’est contenté d’étudier seulement l’influence de l’intensité du courant sur la largeur du cordon de soudure. S O U D A G E Objectif Principe de soudage à arc électrique avec électrode enrobé : T P D E P R O C É D É D E F A B R I C A T I O N : S O U D A G E uploads/Industriel/ rapport-de-tp-de-processus-d-x27-industrialisation-et-procedes-de-fabrication.pdf

  • 12
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager