Né le 5 août 1850 à Fécamp, Guy de Maupassant se familiarisa avec la campagne n
Né le 5 août 1850 à Fécamp, Guy de Maupassant se familiarisa avec la campagne normande, ses paysans, son patois et ses scènes typiques, qui devaient lui fournir un inépuisable champ d'inspiration pour ses contes et ses nouvelles. A douze ans, il entra au collège religieux d'Yvetot, et termina ses études secondaires au lycée de Rouen. En 1870, il fut mobilisé lors de la guerre contre la Prusse et, après la défaite, commença une carrière médiocre de fonctionnaire à Paris. Parallèlement, il se mit à écrire, sous l'influence de Flaubert, ami d'enfance de sa mère. En une douzaine d'années, il publia environ quinze recueils de contes et de nouvelles, six romans et de très nombreux articles de journaux. Ses thèmes d'inspiration étaient variés : il s'agissait aussi bien du monde rural de sa Normandie natale, que du monde des petits bourgeois et des médiocres employés de bureaux. Fêté, choyé dans les salons parisiens, grand amateur de femmes, romancier à succès, Maupassant finit sa vie dans les souffrances de la maladie. Il sombra petit à petit dans un délire hallucinatoire et la démence s'étant emparée de son esprit, il termina ses jours à la clinique du docteur Blanche, le 6 juillet 1893. Le fantastique est un genre littéraire fondé sur la fiction, racontant l’intrusion du surnaturel dans un cadre réaliste, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués et théoriquement inexplicables dans un contexte connu du lecteur. Selon le théoricien de la littérature Tzvetan Todorov, le fantastique ne serait présent que dans l’hésitation entre l'acceptation du surnaturel en tant que tel et une tentative d’explication rationnelle. En cela, le fantastique est situé entre les genres du merveilleux (et son incarnation contemporaine, la fantaisie), dans lequel le surnaturel est accepté et justifié car le cadre est imaginaire et irréaliste, et de l’étrange, dans lequel les faits apparemment surnaturels sont expliqués et acceptés comme normaux. Contrairement à ces deux genres, dans le fantastique, le héros, comme le lecteur, a presque systématiquement une réaction de refus des faits surnaturels qui surviennent. Cette réaction de refus peut être mêlée de doute, de rejet et/ou de peur. 1 Cette définition plaçant le fantastique à la frontière de l'étrange et du merveilleux est généralement acceptée, mais a fait l'objet de nombreuses controverses, telle que celle menée par Stanislas Lem. Le lecteur intéressé est également invité à consulter la page de discussion de cet article. Le fantastique est très souvent lié à une atmosphère particulière, une sorte de crispation due à la rencontre de l’impossible. La peur est souvent présente, que ce soit chez le héros ou dans une volonté de l’auteur de provoquer l’angoisse chez le lecteur ; néanmoins ce n’est pas une condition sine qua non du fantastique. En 1772, Jacques Cazotte publie Le Diable amoureux, l'un des premiers livres qui se rapportent au fantastique. Dès les années 1830 les contes d'Hoffmann sont traduits en français et rencontrent un succès spectaculaire. Nodier est l'un des premiers à produire des contes fantastiques en France, suivi de Balzac, Prosper Mérimée, Théophile Gautier, puis Guy de Maupassant. La finesse de l'analyse psychologique prend le pas sur la folie débridée et morbide des débuts du fantastique. Les œuvres se veulent aussi mieux construites et plus homogènes. Ces auteurs adoptent volontiers un style neutre et accentuent les éléments réalistes, de façon à favoriser l'identification au narrateur. En marge de ce courant, les nouvelles fantastiques de Nerval reprennent les thèmes de la solitude et de la folie d'Hoffmann, tout en y ajoutant des éléments autobiographiques (Nerval lui-même souffrait de troubles psychologiques). La mode du conte fantastique reste vigoureuse en France jusqu'à la fin du XIXe siècle. Dans les années 1880-1900, les nombreuses revues littéraires liées aux symbolistes et aux décadents publient régulièrement des contes fantastiques. Des auteurs se spécialisent dans ce genre : Jean Lorrain, Mathias Villiers de l'Isle-Adam, Jules Barbeye d'Aurevilly, etc. Le conte se fait plus maniéré. On recherche la perfection stylistique. Les descriptions se font riches, l'exotisme et l'érotisme deviennent des éléments importants. La nouvelle traduction des Mille et une nuits par le docteur Joseph-Charles Mardrus remet l'Orient à la mode. Les histoires se font aussi plus scabreuses et plus crues et invoquent volontiers l'héritage de Sade. Enfin, le conte fantastique peut être une occasion de faire de la critique sociale, souvent dirigée contre le matérialisme bourgeois : c'est le cas pour Villiers de l'Isle-Adam ou pour Octave Mirbeau. 2 En 1772, Jacques Cazotte publie Le Diable amoureux, l'un des premiers livres qui se rapportent au fantastique. Dès les années 1830 les contes d'Hoffmann sont traduits en français et rencontrent un succès spectaculaire. Nodier est l'un des premiers à produire des contes fantastiques en France, suivi de Balzac, Prosper Mérimée, Théophile Gautier, puis Guy de Maupassant. La finesse de l'analyse psychologique prend le pas sur la folie débridée et morbide des débuts du fantastique. Les œuvres se veulent aussi mieux construites et plus homogènes. Ces auteurs adoptent volontiers un style neutre et accentuent les éléments réalistes, de façon à favoriser l'identification au narrateur. En marge de ce courant, les nouvelles fantastiques de Nerval reprennent les thèmes de la solitude et de la folie d'Hoffmann, tout en y ajoutant des éléments autobiographiques (Nerval lui-même souffrait de troubles psychologiques). La mode du conte fantastique reste vigoureuse en France jusqu'à la fin du XIXe siècle. Dans les années 1880-1900, les nombreuses revues littéraires liées aux symbolistes et aux décadents publient régulièrement des contes fantastiques. Des auteurs se spécialisent dans ce genre : Jean Lorrain, Mathias Villiers de l'Isle-Adam, Jules Barbey d'Aurevilly, etc. Le conte se fait plus maniéré. On recherche la perfection stylistique. Les descriptions se font riches, l'exotisme et l'érotisme deviennent des éléments importants. La nouvelle traduction des Mille et une nuits par le docteur Joseph-Charles Mardrus remet l'Orient à la mode. Les histoires se font aussi plus scabreuses et plus crues et invoquent volontiers l'héritage de Sade. Enfin, le conte fantastique peut être une occasion de faire de la critique sociale, souvent dirigée contre le matérialisme bourgeois : c'est le cas pour Villiers de l'Isle-Adam ou pour Octave Mirbeau. Source : ( wikipedia ) PROJET 4 Rédiger une nouvelle pour exprimer son imaginaire et provoquer trouble et questionnement chez le lecteur Le fantastique en tant que littérature de l'interprétation.] Le texte fantastique est par nature ambigu et demande à être interprété correctement. Les auteurs ont donc souvent recours à des techniques narratives qui conditionnent le lecteur. Les textes courts (contes et nouvelles) qui permettent de maintenir la tension dramatique sont privilégiés. Il est souvent fait appel à un narrateur, parfois redoublé d'un second narrateur qui introduit le récit et le met à distance. 3 Le lecteur du texte fantastique se retrouve face à un choix paradoxal : soit il fait confiance au narrateur et accepte la version « surnaturelle », et alors le texte devient évidemment une fiction ; soit il préfère une explication « rationnelle » qui ramène le texte dans le champ du réalisme, mais alors il doit mettre en doute la crédibilité du narrateur. LE PROJET N° 4 : REDIGER UNE NOUVELLE FANTASTIQUE. LANCEMENT DU PROJET (Mise en Place du Projet ) : (1 séance). Présenter en classe l’intitulé du Projet sous forme de Situation Problème : OBJET D’ETUDE : *visée: représentation singulière d'un monde *Rapport histoire / narration *Dramatisation et visée. Séquence n°1 : Introduire le fantastique dans un cadre réaliste. Activité de lecture: * Le point de vue du narrateur * Les rythmes du récit: accélération, pause et ralentissement * La gradation et les procédés de dissimulation Syntaxe : *les temps du récit (imparfait / passé simple) Lexique : *lexique spécifique au récit (celui du fantastique) *lexique des sentiments Activité d’écriture *Réiger un paragraphe qui termine une nouvelle (situation finale) *Continuer la rédaction d'une nouvelle en cédant la narration au personnage Activité de l’oral : *Raconter une expérience (un phénomène étrange). Séquence n°2 : Exprimer son imaginaire dans une nouvelle fantastique. Activité de lecture : * Les indices et les informants * Evolution de la description des actants et du décor *L'introduction et la chute du récit Suntaxe : *les procédés de caractérisation - les adjectifs - la relative Lexique : * Les indices spatio-temporels *le schéma actantiel. * les termes de caractérisation (adjectifs) Activité d’écriture *faire grossier les traits d'une personne *produire trois descriptions de personnes en variant le point de vue Activité de l’oral : 4 - le complément du nom. *dresser le portrait d'une personne. Séquence n°3 Comprendre l'enjeu de la nouvelle fantastique. Activité de lecture : *Structure complexe de la nouvelle -les prolepses et les analepses - le récit et le(s) récit(s) encadré(s) Syntaxe : *la comparaison et la métaphore. Lexique : *le narrateur (ses formes) *les indices temporels Activité d’écriture Imaginer une autre fin à une histoire Activité de l’oral : * résumer oralement une nouvelle (raconter) Thèmes : Réflexion sur les arts: Théâtre, Cinéma, Musique, Peinture . LA PROBLEMATIQUE : Anticiper sur le contenu et la forme du Document à produire : - Qu’est- ce qu’un récit ? (Par uploads/Litterature/ 3alph-projet-4-nouvelle.pdf
Documents similaires
-
17
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 18, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.5325MB