Enseignements de la Forêt Discours d'un moine de la forêt sur la pratique boudd

Enseignements de la Forêt Discours d'un moine de la forêt sur la pratique bouddhiste Ajahn Martin Piyadhammo Enseignements de la Forêt Sélection de Discours d’un Moine de la Forêt sur la Pratique Bouddhiste CE LIVRE EST UN DON DU DHAMMA IMPRIMÉ POUR DISTRIBUTION GRATUITE SEULEMENT “Le don du Dhamma excelle tout autre don” Le Bouddha Copyright 2019 © par Ajahn Martin Piyadhammo (Monastère de Phu Kong Tong) CE LIVRE EST UN DON DU DHAMMA IMPRIMÉ ET PUBLIÉ POUR DISTRIBUTION GRATUITE SEULEMENT. TOUS DROITS D'UTILISATION À TITRE COMMERCIAL RÉSERVÉS. Le Dhamma ne devrait pas être vendu comme un produit sur le marché. Par conséquent, ce livre est imprimé et publié pour distribution gratuite. L'autorisation est donnée, par la présente, de reproduire cette publication, par quelque moyen que ce soit, pour distribution gratuite, en tant que don du Dhamma, et il n'est pas nécessaire d'obtenir une autorisation supplémentaire. La reproduction à titre commercial, par quelque moyen que ce soit, est strictement interdite et constitue une violation du droit d'auteur. Titre: Enseignements de la Forêt Titre original: Forest Leaves Auteur: Ajahn Martin Piyadhammo Première édition (anglaise): Février 2019 Traducteurs: Than Alexandre, Sylvain Deleu et Florian Sibille Première édition (française): Décembre 2019 Impression et Réédition: Mars 2020 Design: Nicole Gehlen, www.königsblau-design.de Photos: couv., pages 12/13, 26, 62, 118, 132, 146, 182, 224: Andrea Liebers, Germany pages 3, 170, 203: Ti-Ratana Penchala, Kuala Lumpur, Malaysie, 2018 pages 4, 14, 72, 204/205: Wat Phu Kong Tong, Thailand pages 6, 50, 90: Willi Kappner pages 102: www.medicalgraphics.de pages 38, 158, 192: photographe inconnu Pour recevoir une copie ou pour tout autre renseignement, veuillez vous adresser à : Wat Phu Kong Tong (Forest Monastery) Baan Tamklongpen, Nontan Ampher Meuang Nongbua Lamphu 39000, Thaïlande Email: th.forest.dhamma@pm.me Ce livre est disponible en libre téléchargement sur www.forestdhammatalks.org/fr/ Sommaire 7 Préface 15 Un besoin de simplicité 27 Samādhi n’est pas une option 39 L’enseignement d’Ajahn Mahā Bua 51 Le travail d’un samaṇa 63 Face à la douleur et aux émotions 73 McNibbāna ou l’authentique ? 91 Couper le moteur de l’esprit 103 Comment pratiquer la contemplation du corps 119 Examiner la peur, contempler la mort 133 Générosité, respect et gratitude 147 Kamma – qu’en est-il du libre arbitre ? 159 Sati est la clé de la pratique 171 Dukkha est un enseignement profond 183 La puissance et la sournoiserie d’avijjā 193 Kamma et renaissance 206 Glossaire 219 Annexe 7 Préface Ajahn Martin Piyadhammo, l’auteur de cette collection de discours sur le Dhamma (desanā), est un moine bouddhiste (bhikkhu) de la tradition thaïe de la forêt, laquelle se concentre sur la pratique de la méditation pour atteindre l’éveil dans cette vie. Than (Vénérable) Ajahn Mun (1870-1949) est le fondateur de la tradition thaïe de la forêt. Il passa la majeure partie de sa vie à pratiquer la méditation dans les immenses forêts tropicales de Thaïlande, Myanmar et Laos. Beaucoup de ses disciples devinrent également des maîtres de méditation accomplis. Le plus connu en Thaïlande est certainement Than Ajahn Mahā Bua Ñāṇasampanno (1913-2011), aussi affectueusement appelé Luangta Mahā Bua. Ordonné moine bouddhiste en 1934, Than Ajahn Mahā Bua atteint l’éveil en 1950 et fonde son monastère en 1955 à Baan Taad proche de la ville d’Udon Thani, en Thaïlande. Par la suite, il devint la figure centrale de la tradition thaïe de la forêt. Le Vénérable Ajahn Mahā Bua appelait souvent son monastère « l’université de la forêt », indiquant que ce lieu n’était pas principalement conçu pour les moines et laïcs au début de leur pratique mais plutôt pour des méditants sérieux désirant achever leur ‘doctorat’ et se débarrasser d’avijjā (ignorance fondamentale) une fois pour toutes. Depuis les années 1970, il a écrit plusieurs livres détaillant la vie de Than Ajahn Mun et son style de pratique – méditation intensive, discipline et renoncement – qui portèrent ses enseignements à une audience internationale. La tradition thaïe de la forêt se résume à cette citation de Than Ajahn Mahā Bua : « Ceci est l’enseignement du Bouddha – rukkhamūla-senāsanaṃ, se retirer dans les forêts et les montagnes. Après avoir été ordonné en tant que moine, on devrait partir vivre au pied d’un arbre, dans la forêt, dans les montagnes, dans les grottes ou sous des surplombs rocheux. Là, on trouve des lieux propices à la pratique, où l’on ne sera pas dérangé. La pratique progressera confortablement, tranquillement et sûrement. C’est dans ces endroits que l’on devrait pratiquer avec diligence et avec persévérance pour le reste de sa vie ! ». 8 Introduction Ajahn Martin Piyadhammo est né à Stuttgart en 1957 et a fait des études dans l’ingénierie électrique et informatique en Allemagne et aux États-Unis. En 1995, il partit vivre avec Than Ajahn Mahā Bua au monastère de forêt de Baan Taad, et fut ordonné moine bouddhiste la même année. Il passa ses 5 premières années dans le monastère sous la tutelle de Than Ajahn Mahā Bua et d’autres moines plus anciens. Les monastères thaïs ayant des coutumes précises et détaillées couvrant la plupart des aspects de la vie, il dut tout réapprendre : la manière de se laver, de s’asseoir correctement, la manière de manger son unique repas du jour, ainsi que la manière de se comporter en tant que moine. La méditation n’était pas facile au début, bien sûr, mais Ajahn Martin approfondissait de plus en plus sa pratique au fur et à mesure des années. Si des obstacles apparaissaient ou des problèmes survenaient, il utilisait sa sagesse pour les surmonter, se rappelant que tout ce qu’il avait expérimenté auparavant, dans sa vie, n’avait mené à rien excepté dukkha, tandis que la satisfaction et la joie vécues lors de la méditation étaient quelque chose qu’il n’avait jamais expérimenté dans la vie ordinaire. Une chose était certaine : il ne voulait pas renaître à nouveau. Son enseignant Than Ajahn Mahā Bua avait aussi un rôle vital à jouer. Comme Ajahn Martin se souvient : « Il venait toujours au bon moment, et il lisait en nous comme dans un livre ouvert. Une fois, alors qu’un des moines balayait autour du monastère, Than Ajahn Mahā Bua vint et dit, “Si tu es en train de balayer, tu devrais juste balayer, et ne pas chanter dans ta tête.” Il s’est avéré que le moine chantait silencieusement un rythme dans sa tête alors qu’il balayait. C’était des moments comme celui-ci qui montrait les remarquables qualités de Than Ajahn Mahā Bua comme enseignant. » Au terme de ses cinq années d’apprentissage dans le monastère, Ajahn Martin partit en thudong dans les provinces alentours pour une durée de deux à cinq mois par an, puis retournait à Baan Taad pour vivre avec son enseignant. Au début, il passa ces périodes dans un monastère très isolé avec quelques autres moines. Cependant, le temps venu, il préférait partir seul en thudong, passer du temps dans des grottes situées loin des villages, à l’écart des perturbations. Ajahn Martin est passé maître dans l’art de vivre dans la solitude, sans pour autant en devenir asocial. Il dégage une paix intérieure chaleureuse, montrant beaucoup d’attention au bien-être de ses semblables. Il fait 9 également de son mieux pour les aider à développer pleinement leur potentiel. Il est connu pour la franchise de ses enseignements qui viennent directement du cœur et frappent l’interrogateur exactement au bon endroit – au cœur. Ajahn Martin ne tourne pas autour du pot, que ce soit dans ses discours ou dans ses rencontres avec les personnes. Lorsqu’il sent que quelqu’un est sur le point de comprendre quelque chose, il creuse plus profondément. Il trouve le point douloureux et presse le doigt dessus, afin que le pratiquant puisse comprendre exactement ce qu’il voulait dire et puisse observer directement en soi pour trouver une solution. Si certaines personnes trouvent cela provoquant, alors tant pis, car c’est un des grands talents d’Ajahn Martin – d’aller directement au cœur du problème. Il atteint sans effort le cœur des gens, en posant des questions comme : « Es-tu réveillé ou endormi ? Es-tu toujours vivant ? Je peux peut-être essayer de te réveiller, ne serait-ce qu’un petit peu ? » Comme il l’explique : « Le bouddhisme en Occident, et le bouddhisme Theravada en général, sont souvent trop scolaires. Les gens en parlent encore et encore en adoptant une attitude supérieure, mais ce n’est pas le bon chemin. En vérité, c’est l’expérience propre qui compte. » Afin d’illustrer ce point, il utilise l’analogie d’un groupe de savants assis autour d’un feu. Ils discutent sur la nature du feu, et se disputent pour savoir s’il est chaud, tiède ou peut-être même froid. Sans expérience directe, ces savants n’ont que leurs suppositions sur sa vraie nature, mais lorsque l’un d’entre eux touche le feu, il découvre cette vérité et n’a plus besoin de demander l’opinion de qui que ce soit. Selon Ajahn Martin, sa tâche est d’encourager les gens à pratiquer le Dhamma afin de connaître la vérité par eux-mêmes. Dans une interview, on lui a demandé ce qui l’a conduit à avancer vers son but uploads/Litterature/ ajahn-martin-enseignements-de-la-foret-web.pdf

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